La saison estivale bat son plein à Annaba. Par la splendeur de ses paysages, la coquette attire toujours les estivants des quatre coins du pays et même d’outre-mer. Cette année encore, la règle a été respectée. La ville a connu un important afflux de vacanciers. Que ce soit au niveau du Cours de la révolution, la plage de Djenen El Bey ou encore au boulevard du 1er novembre, les plaques minéralogiques des véhicules se suivent et ne se ressemblent pas car en provenance de pratiquement l’ensemble des régions du pays y compris la lointaine capitale du Hoggar : Tamanrasset. « Annaba a toujours été ma destination préférée. Il reste cependant que partout où l’on va la qualité de service reste à parfaire » a affirmé Halima, enseignante à l’université de Batna. Ce sentiment mitigé est partagé par la majorité des vacanciers séjournant dans les murs de Annaba malgré le déficit en infrastructures de divertissement et de détente. Les quelques endroits existants n’offrent pas le service escompté. « Les prix affichés sont excessifs pour une qualité des produits et de prestation de services plus que médiocres». regrette Salim, étudiant en médecine. D’autre part, certains estivants ont fait part de leur désarroi quant à la fréquentation des quelques lieux de détentes existants au niveau de la coquette. Pour Sawsen, 26 ans, cadre commercial chez un concessionnaire automobile « Il est quasiment impossible de s’attabler dans un salon de thé avec des amies, la mauvaise fréquentation qui caractérise la majorité de ces lieux dits de détente constitue un sérieux obstacle au développement touristique ».Comme beaucoup de sa génération, elle « préfère aller à Alger ou à Bejaïa qui sont en avance côté service et aussi sécurité des biens et des personnes de nuit» souligne notre même interlocutrice. A Alger l’on a visiblement compris que la prospérité du secteur du tourisme passe inévitablement par la sécurité et la prestation de service. En étroite collaboration avec la direction de la sûreté de wilaya, L’APC a sollicité des cafétérias et autres salons de thé de rester ouverts le plus tard possible jusque tard la nuit.
Le Provencial - 07/07/2013 - S.A
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