Les personnes qui viennent prier à la mosquée Abou Daoud de Chaïba, dans la commune de Sidi Amar, doivent prendre toutes les précautions pour traverser la rue et le trottoir devant la porte de la mosquée, engloutis sous les eaux usées se déversant d’un égout situé quelques mètres plus loin. Une véritable épreuve qu’ils subissent cinq fois par jour depuis plusieurs semaines. A cela, s’ajoute le danger d’une meute de chiens errants qui rodent dans les alentours du bidonville situé juste de l’autre côté de la cité LSP, et que les habitants doivent éloigner à coups de pierres pour pouvoir entrer chez eux. Les préposés à la mosquée, qui se trouve prise entre deux bidonvilles, ont du mal à faire respecter les règles les plus simples de l’hygiène, et ce regard d’évacuation d’eaux usées bouché depuis des lustres est une contrainte de plus, en particulier durant cette période caniculaire. Le soir, d’après les riverains, les eaux débordent et rendent la rue impraticable. Certains doivent porter des bottes pour pouvoir se rendre à ce lieu de prière, un véritable calvaire aussi bien pour les habitants de ce quartier que pour les gens qui vont prier. Les nombreuses plaintes déposées à l’APC se sont révélées sans effet, d’après les concernés.
L'EST - 01/08/2013 - Farida H.
Pas de commentaires, soyez le premier à commenter cette brève !