Les policiers avaient le flair aigu lorsqu’ils avaient demandé ce 31 juillet au soir, au conducteur de la Renault « Clio » de se garer pour un simple contrôle de routine. La scène s’était passée au niveau du rond-point près du pôle universitaire d’El Bouni à Boukhadra 3. Dans la voiture il y avait également un passager qui paraissait dissimuler des choses aux yeux des agents de l’ordre. Il est prié de descendre du véhicule pour être fouillé. Chose qu’il accepte de mauvaise grâce, car il savait que c’était son dernier jour de liberté après la découverte qu’allaient faire les policiers. En effet, il détenait trois morceaux de « Zatla » et des comprimés de produits hallucinogènes de marque Rivotril. Quand on sait à quels dégâts et crimes peut mener la consommation de ce genre de comprimés, il y a lieu d’en avoir peur. Ces comprimés ne sont prescrits qu’aux malades atteints d’épilepsie. Pris par une personne saine, ils la transforment en une véritable bête sauvage, capable d’agresser ou de tuer avec une grande facilité. Ceci pour dire que le procureur près le tribunal d’El-Hadjar a très bien fait d’expédier cet individu né en 1974 sous mandat de dépôt ce 31 juillet.
L'EST - 03/08/2013 - Ahmed Chabi
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