Le sit-in pacifique et revendicatif qu’avait observé devant la wilaya une vingtaine de jeunes filles médecins en formation aux hôpitaux locaux, et résidentes à la cité universitaire « les Crêtes » depuis 2010, a été dispersé par usage de la force publique. Lors de cette dispersion « musclée », il y a eu deux interpellations. Une jeune fille médecin en formation de spécialité, pour le simple motif d’avoir filmé l’opération de dispersion à l’aide de la caméra de son appareil portable, et un jeune représentant des médecins résidents ayant soutenu les contestataires. Ils étaient tous les deux conduits au commissariat central où ils étaient entendus avant d’être relâchés. Cette interpellation a provoqué la colère et l’indignation de l’ensemble des médecins. Car, les animateurs du sit-in revendiquent une solution à leur problème lié à la décision d’évacuation de ladite cité universitaire avant mercredi prochain. Alors que les studios implantés à la cité de Oued Forcha, et qui, supposés destinés à ces médecins résidents, sont occupés par d’autres médecins spécialistes refusant de les évacuer et dont l’affaire traine toujours au niveau de la justice au grand dam de ces jeunes filles. Selon elles, le wali leur a promis de trouver une issue à ce problème au lendemain de la signification de ces décisions, mais en vain. Le recteur étant en congé annuel, son intérimaire s’est retrouvé impuissant face à ce problème. Le Directeur Général du CHU quant à lui, n’a pas souhaité intervenir dans cette affaire épineuse, se sont-elles indignées. En outre, elles disent avoir passé déjà deux nuits en dehors de la cité universitaire, puisque les agents de sécurité de ladite cité y ont refusé l’accès, sur instruction de la tutelle. Ainsi, nos futurs médecins ne savent pas à quel saint se vouer.
L'EST - 03/06/2013 - Toufik Ouazaa
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