« Nous faisons de plus en plus souvent face à des cas où les dealers ont pour complices toute leur famille. Ce sont les mères, pères, frères ou soeurs qui cachent la « marchandise », tentent de retarder l’entrée des policiers venus pour perquisitionner. En mars dernier, nous avons présenté au parquet une famille au complet pour complicité. La complicité de la famille ne peut se prouver que difficilement, mais elle est fortement ressentie par les policiers ». C’est ainsi que s’exprimait hier le Chef de la PJ sur le dossier de la lutte contre la drogue qui connait, d’après ses explications des résultats très positifs caractérisés par le fait que désormais, seules des quantités limitées passent par la wilaya, les trafiquants craignant de passer de grandes quantités en raison de la pression exercée sur eux aussi bien par la police que la gendarmerie. Renforcement et multiplication des barrages sur les points de passages connus, mais aussi adaptation aux ruses des dealers, qui changent souvent de modes opératoires : La drogue passe parmi les grandes cargaisons de marchandises dans les camions, parmi les cabas déposés dans les fonds des bus de transport en commun, mais aussi à l’intérieur des dépanneuses et des véhicules transportés. Autre facteur d’évaluation du développement du trafic de drogue pour les policiers: la fluctuation des prix qui, comme toute autre marchandise, obéissent à la règle de l’offre et de la demande. « Lorsque les quantités sont limitées, les prix grimpent, et le dealer peut fixer le tarif qui lui convient. Les prises de cocaïne en petites quantités sont aussi effectuées assez souvent. Le Chef de la P.J., qui met l’accent sur l’importance des actions de proximité, devait ajouter que « les citoyens participent spontanément par le renseignement, à cette lutte qui ne peut porter ses fruits qu’avec l’appui de toute la société. Les parents, inquiets de voir leurs enfants s’adonner à l’usage de la drogue, dénoncent les dealers parmi leurs voisins. Nous comptons aussi sur les associations de lutte contre la drogue qui agissent aussi sur le terrain de la sensibilisation au niveau des quartiers et au niveau des établissements scolaires ». Ajoutons pour notre part, que la wilaya de Annaba et toute la région, ne possèdent pas encore d’hôpital spécialisé pour accueillir les personnes qui veulent en finir avec l’usage des stupéfiants. Seule, la wilaya de Sétif possède une infrastructure de ce genre. A Annaba, un service de désintoxication aux moyens limités se trouve au niveau de la localité de Boukhadra, et donne, d’après nos informations, des résultats mitigés.
L'EST - 11/09/2013 - Farida H.
Les Commentaires
Tonton LINTIKO ne parle pas pour ne rien dire , mais quand il s'exprime.....il est d'une lucidité hors du commun . Un grand bravo a lui et qu'il continue ainsi. Car je le lis avec davantage de concentration depuis qu'il ne s'exprime pas en abrégé (Désolé cher Ami).Quand a Nissou , s'il permet :" Un grain de beauté sur la fesse d'un Noir" çà m'a fait tellement rire...........Bonne et Douce nuit a tous et a toutes et a vous lire . Bravo a MALEK pour tout ce qu'il consent comme effort .