La menace d’une seconde marche annoncée par le secrétaire général du syndicat autonome, trois jours seulement après celle avortée par les éléments de la gendarmerie nationale, a mis les forces combinées police et gendarmerie en état d’alerte maximale comme le témoigne l’impressionnant dispositif des forces de l’ordre déployées autour du siège de la wilaya depuis avant-hier soir. Kechichi visiblement déterminé d’aller jusqu’au bout de ses revendications, a encore une fois dirigé hier, un rassemblement à l’intérieur de l’enceinte de l’usine pour expliquer à plus de 4000 employés « qu’il n’est pas question de revenir en arrière dès lors que les revendications des travailleurs n’ont pas atteint l’objectif escompté ». Selon nos sources d’informations, Kechichi qui a prévu une seconde marche après celle avortée cela fait trois jours, a décidé à la dernière minute de se rétracter.
Les raisons de cette décision, la menace de Aissa Menadi, qui aurait d’après certaines informations, incité ses sympathisants et autres énergumènes parmi lesquels des fans des Tuniques rouges d’agresser les travailleurs à la sortie de l’usine. Une menace que le SG avait prise au sérieux, annulant d’une part la marche et évitant d’autre part des accidents aux conséquences graves.
Il s’était donc contenté de faire un discours au cours duquel, il a expliqué aux travailleurs les plans préparés par l’ancien clan de l’usine en vue d’entraver l’avenir des employés et de leur usine. Après un appel au calme afin d’éviter tout débordement, il a invité les employés à rejoindre leurs postes de travail.
On apprend également qu’une commission composée de cadres des ministères de l’Intérieur et de l’Industrie doit intervenir au courant de cette semaine afin d’étudier la situation préoccupante au sein de l’usine, cela fait déjà plusieurs semaines.
Cette commission est attendue impatiemment par les employés de l’usine dont le souhait est de mettre fin à ce malaise qui risque de compromettre leur avenir et celui de l’usine.
lestrepublicain - 25 décembre 2013- Boufessioua Sofiane
Les Commentaires
L'Algérie attend, le procès de Khalifa alias "Arsène Lupin".
L'ex-golden boy a été extradé de Londres où il était réfugié depuis 2003 pour être jugé pour banque route et détournements de fonds.
Si Khalifa décidait de balancer des noms de personnalités jusque là protégées, la justice serait obligée de rouvrir les dossiers en attendant il pourra finir sa retraite en prison. le suivant sera Chakib Khellil alias "prince des ténèbres de l'or noir" on aura sa peau aussi...bandes de misérables voleurs du peuple.