En réaction à l’article paru hier dans les colonnes de notre journal « Polémique autour de la délocalisation du CMP », le directeur de la santé n’a pas tardé à prendre des mesures urgentes pour apaiser la tension auprès du personnel du centre Franz Fanon et des malades déjà en mal de par leur vulnérabilité due au problème d’intégration au sein de la société auquel ils font face. Une décision qui a soulagé tout le monde, car le directeur de la santé déjà conscient des conséquences négatives de cette délocalisation sur la santé des patients, a purement et simplement appelé les médecins à rester à leurs postes de travail tout en insistant d’informer dans l’immédiat tous les malades que la délocalisation du CMP, était momentanément annulée. Et comme dit l’adage tout est bien qui finit bien, et la joie était indescriptible dans la journée d’hier au milieu de cette structure composée de médecins spécialistes, infirmiers et administrateurs ainsi que des malades, devenus tous avec le temps une seule famille. C’est du moins ce que nous a confirmé un malade rencontré, hier matin devant l’hôpital psychiatrique Errazi, alors qu’il hésitait à aller à une séance, il nous confie « je suis angoissé depuis que j’ai appris cette mauvaise nouvelle, car franchement je n’ai pas envie d’être dans cet établissement en présence des malades mentaux. Je ne suis pas un aliéné, je souffre de troubles psychologiques qui ont tendance à disparaitre grâce à l’assistance des médecins qui m’ont vraiment aidé. Mais là, ce n’est pas la grande forme et j’ai peur de l’avenir ». Un second patient croisé devant l’entrée du centre Franz Fanon, aux Caroubiers, a expliqué « Je suis vraiment très content après l’annulation de la délocalisation du CMP. J’ai appris à l’instant que les médecins ne changeront pas de lieu ».
lestrepublicain.com - 13 janvier 2014 - Boufessioua Sofiane
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