L’agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ) s’est engagée dans un processus d’amélioration de son service public. Les jeunes sans emploi, porteurs de projets de création de leurs propres activités professionnelles, ne seront plus astreints à fournir un volumineux dossier comme auparavant auprès de l’ANSEJ. En effet, les doucement exigés pour la validation d’un dossier d’investissement par l’ANSEJ, ont été réduits au maximum à la faveur des reformes du service public.
C’est ce qu’a révélé tout récemment le premier responsable de l’ANSEJ à Annaba .Ce dernier a annoncé dans ce sillage, la création d’un bureau de l’ANSEJ à la daïra d’El Bouni, qui compte parmi les zones les plus peuplées de la wilaya de Annaba. Ce bureau permettra un rapprochement de l’ANSEJ auprès des jeunes sans emploi désireux de monter leurs propres entreprises et de s’affranchir de l’assistanat. Il y a lieu de rappeler dans le même cadre la création d’une maison de l’entrepreneuriat au titre d’une convention entre l’université Badji Mokhtar et l’ANSEJ de Annaba dans le but de sensibiliser et d’accompagner les futurs diplômés de l’enseignement supérieur qui voudraient lancer leurs propres activités professionnelles dès qu’ils achèvent les études.
Toutes ces dispositions permettent ainsi à l’ANSEJ de se mettre au diapason des exigences du service public et de lui donner un contenu concret. Par ailleurs, l’ANSEJ a financé en 2013 plus de 1100 projets d’investissement de jeunes sans emploi parmi lesquels des diplômés universitaires. Ce qui lui a permis de se rapprocher de l’objectif prévisionnel de l’ordre de 1200 projets et de dépasser celui de l’année 2012. Il faut dire que cette évolution positive en nombre de projets d’investissement, n’est pas fortuite du fait qu’elle est le résultat des mesures prises par l’Etat dans le cadre de la lutte contre le chômage en milieu des jeunes.
lestrepublicain.com - 16 janvier 2014 - Hocine Akli
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