Il y a quelques mois les Galeries algériennes de la Cité Plaine Ouest avaient été la proie d’un incendie monstre qui avait laissé beaucoup d’entre eux sur la paille. Un mouvement de protestation avait alors étés observé pour réclamer le droit de rebâtir les cases qui leur servaient de locaux afin d’exercer leur commerce. Empruntant à droite et à gauche ou pour ceux qui disposaient des sommes nécessaires, ils avaient entamé des travaux de réaménagement sans cependant bénéficier de documents indispensables pour leur exercice.
D’après des personnes présentes sur les lieux du rassemblement des protestataires, le terrain sur lequel est bâti, la structure, appartiendrait à une dame qui le réclame et qui ne veut pas le leur céder. Les protestataires nous ont simplement éconduit et n’ont pas voulu faire de déclarations. Leurs demandes ne sont pas claires, car ils revendiquent, toujours d’après des dires qui restent à confirmer, le droit de propriété de l’assiette sur laquelle sont érigés leurs locaux. Les forces de l’ordre présentes sur les lieux ne font pour le moment que canaliser la circulation automobile fortement perturbée en indiquant aux conducteurs d’autres passages afin qu’ils puissent traverser la cité. Les commerçants sont dans l’attente de la réponse d’une requête qu’ils ont adressé au ministère de l’Intérieur, après avoir saisi la Direction du Commerce sans cependant voir une solution Seul un représentant de l’APC les avait entendus lors du dernier mouvement de protestation qui avait précédé celui d’hier. Une entente avec la propriétaire est souhaitée afin de trouver une solution intermédiaire et leur permettre de continuer à travailler. Ils persisteront à bloquer les lieux jusqu’aux élections présidentielles si aucune autorité ne daigne les entendre.
lestrepublicain.com - 10 mars 2014 - Ounissi Manel
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