Ils sont trois à être condamnés à 5 ans de prison ce 10 mars 2014, pour avoir attenté à la vie, le 3 mai 2013, du jeune Sofiane de retour d’Angleterre où il s’était réfugié, après avoir été accusé par une fille aux mœurs légères de l’avoir engrossé. La naissance d’un enfant illégitime avait amené l’accusée, instigatrice de la vengeance, à se payer les services d’un repris de justice tout juste sorti de prison et d’un soi-disant Algéro-tunisien C. M. Le piège était tendu et il n’y avait plus qu’à attendre le moment opportun pour passer à l’acte. Pour la genèse de l’affaire, B. S âgée aujourd’hui de 36 ans est une fille connue des endroits louches et s’adonnait au plus vieux métier du monde d’après son ex-compagnon. Elle venait en compagnie d’autres hommes au Club Hippique où il travaillait avant d’émigrer. Des rapports qui devaient se faire entre eux avaient aboutis par une grossesse, obligeant le jeunez Sofiane à faire ménage commun avec son amie. Cependant il était prêt à reconnaitre la paternité de l’enfant à condition que des analyses soient effectuées. Chose que n’acceptait pas Sana. De l’étranger, il lui envoyait des vêtements et des sous en attendant son retour. La fille aux mauvaises mœurs refusant obstinément de faire examiner son fils, avait alors décidé de se débarrasser de son amant après son retour. Elle s’adresse alors à deux de ses connaissances N.N né en 1991, tout juste sorti de prison, et résidant à Sidi Salem. Un besoin d’argent le pousserait à commettre n’importe quel délit. Le second qui pérorait devant la cour à force de sourires et de l’usage d’un arabe littéraire châtié, C. S né en 1989 est stagiaire des cimenteries Lafarge. Ils devaient « percer » le jeune Sofiane avec lequel Ana avait rendez-vous dans un café sur le Cours de la Révolution, un vendredi. Pour mieux pousser les voyous à agir, elle gave N. N de psycchotropes appelé par les malfrats « Doua Lekleb » et en avale 4, ensuite elle lui donne la somme rondelette d’un million de centimes. Fruit peut être de ses randonnées nocturnes à travers les boîtes de la côte. Le complice devait faire sortir la victime du café afin que le tueur à gage puisse agir en toute tranquillité. Armé d’un couteau « Cutter », il adresse un premier coup qui ne fait que balafrer le crâne, au deuxième coup il enfonce dans le ventre de Sofiane la lame pendant que son complice lui retenait les mains. L’agresseur prend alors la fuite et se fond dans la foule de fidèles qui se rendait à la prière hebdomadaire. Appelé à la barre Sofiane enfonce son ex-compagne et l’accuse d’avoir même été présente lors du meurtre d’une jeune fille, originaire d’El-Tarf qui avait été balancé d’un étage supérieur par ses assassins à la cité des Lauriers roses. L’Algéro-tunisien qui réside également à Sidi Salem est accusé ouvertement d’avoir participé à la tentative de meurtre. Le trio qui se trouve dans le box des accusés a été rattrapé par les représentants de la loi, car Sofiane avait échappé de peu à la mort pour les dénoncer. Ainsi comme le dit l’adage « le crime ne paie pas » et ils auront de longues années à passer en prison pour méditer sur leur sort. Signalons enfin que le Procureur de la République, représentant du Ministère Public avait requis la perpétuité à l’encontre du trio d’apprentis criminels.
lestrepublicain.com - 12 mars 2014 - Ahmed Chabi
Les Commentaires
Cependant, la meilleure facon de se prémunir contre ce genre de drames, c'est de bien savoir avec qui on a à faire, qui on fréquente