Si vous veniez à passer devant le Conservatoire communal situé derrière le Théâtre Azzedine Medjoubi, faites attention à ne pas buter sur de gros blocs de béton qui s’y trouvent entreposés. Juste devant les vespasiennes publiques, on s’est amusé à les empiler en ces lieux créant ainsi un danger permanent pour ceux ou celles qui auraient à emprunter ce trottoir. Les élèves de l’Ecole de musique ou simplement les enfants des riverains sont exposés quotidiennement à ces aléas. Plusieurs personnes, d’après les témoins, auraient buté sur ces blocs et auraient été blessées lors de la chute. Nous apprenons également de source bien informée que la police du commissariat de proximité du 9ème arrondissement aurait ordonné au gardien des urinoirs à les débarrasser et qu’il a quinze jours devant lui pour le faire.
Malheureusement, au moment où nous mettons sous presse, les blocs n’ont pas changé de lieu et se trouvent toujours empilés. Cette placette, anciennement appelée Place Leclerc, qui devrait être le miroir du centre ville, se trouve dans un état de dégradation totale, les bancs ont été arrachés, les pauvres rosiers qu’on avait planté pour ornementer ces lieux sont à l’abandon pour ne pas dire perdus. Et la gadoue règne en maîtresse sur ses platebandes qu’on aurait aimé voir garnies de gazon et de fleurs. La placette sert en outre de terrain de football pour les gamins du quartier.
lestrepublicain.com - 16 mars 2014 - Ahmed Chabi
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