Rénover, c’est bien. Embellir, c’est encore mieux mais bâcler, c’est inacceptable. Telle est la réaction instantanée d’un commerçant qui a vu une partie du trottoir détérioré, dont l’achèvement des travaux remonte à quelques mois. En effet, plusieurs chantiers entrant dans le cadre de l’aménagement urbain sont ouverts au niveau des différents quartiers de la ville des Jujubes, pour lesquels d’importantes enveloppes financières ont été allouées par les autorités locales, laissent à désirer en ce qui concerne la qualité des produits utilisés. L’amélioration de l’état de la voirie et de la création des réseaux d’éclairage public et de son amélioration ainsi que l’assainissement d’eau potable sont la priorité des priorités de la nouvelle équipe communale qui ne ménage aucun effort pour rattraper le retard accusé dans la livraison de ces projets. Mais, certains trottoirs longtemps défoncés sur lesquels ont buté nombre de citoyens qui ont failli, par le passé, se casser le pied, ont été rénovés par la pose de carrelage qui ne répond pas du tout aux normes de fabrication des matériaux de construction. Même la main d’œuvre utilisée pour ce genre de travaux en ville n’est pas qualifiée pour exécuter tâche dans les règles de l’art. « Nous avons besoin de trottoirs couverts de carrelage uni et résistant qui ne retient pas la poussière qui se mêle avec l’eau, qui salit nos vêtements quand il pleut », a tenu à nous expliquer ce propriétaire de commerce. Et d’ajouter : « La qualité de ce matériau laisse à désirer. Car l’usure et les intempéries sont souvent à l’origine de la détérioration et la vétusté du carrelage de mauvaise qualité, posé sur les trottoirs des rues et artères de notre ville ». C’est pourquoi cette réaction faite par ce citoyen donne à réfléchir à plus d’un, notamment aux responsable en charge du suivi et du déroulement de ces travaux entamés ici et là dans la cité de Saint Augustin. Donc, il serait souhaitable que des contrôles inopinés soient effectués, de jour comme de nuit, par les chefs de projets pour mettre un terme à l’indélicatesse de certains entrepreneurs tout en exigeant d’eux une main d’œuvre qualifiée, qui renferme des compétences professionnelles intrinsèques afin de mener à bien ces réalisations entrant dans le cadre du développement de la ville, de son embellissement en général et de l’amélioration du cadre de vie du citoyen en particulier.
lestrepublicain - 17 mai 2014 - Nejmedine Zéroug
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