Une campagne médicale de la protection civile va durer toute une année à raison de quatre sorties par mois, soit une par semaine. Du 25 mai 2014 au 25 mai 2015, les soldats du feu sillonneront toutes les régions du territoire national et particulièrement celles difficiles d’accès ou enclavées.
La caravane partie d’Annaba, sous la responsabilité du médecin chef, le Lieutenant Colonel Maâmouri Rafik, accompagné des élus de la commune mère, a entamé cette solidarité humanitaire par une mechta, dépendant la commune de Tréat qui ne dispose que d’un petit dispensaire où activent un médecin et une infirmière. Par ailleurs, lorsque le médecin est de garde à l’hôpital, les consultations ne peuvent pas être dispensées
. La Protection civile a mobilisé plusieurs médecins femmes, mais également des hommes, une assistante sociale ainsi que des psychologues afin de prendre en charge les habitants de ce douar qui se trouve sur la route de la localité balnéaire de la Marsa. Une ambulance médicalisée fait partie de la caravane pour cette première sortie. Les prochaines sorties vont se voir renforcées par d’autres ambulances où les malades sont traités et pris en charge. Signalons qu’un lot très important de médicaments a été aussi distribué aux personnes malades.
Particulièrement les hyper tendus, et ils étaient nombreux, les malades chroniques ont fait l’objet d’une prise en charge. Signalons aussi que les femmes au foyer, car n’oublions pas que les traditions des gens de la campagne sont strictes en ce domaine, ont été auscultées par les médecins femmes de la protection civile mobilisées en ce sens. La population qui vit dans une situation très précaire ne dispose pas de moyens financiers pour pouvoir se déplacer vers des structures sanitaires ou des médecins privés.
Le meilleur de ses habitants gagne à peine entre trois et milles dinars. D’où cette grande satisfaction qui a été manifestée envers les pompiers de la wilaya d’Annaba. L’émotion étreignait ces gens simples qui acceptent leur sort et ne s’attendaient pas à cette marque
de fraternité ni à ce témoignage de solidarité, et reprenant confiance quant au traitement de leurs maladies en cas de nécessité, sachant à qui s’adresser au moment où ils en auraient besoin.
lestrepublicain - 26 mai 2014 - Ahmed Chabi
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