Les habitants de la cité Oued Kouba interpellent les pouvoirs publics sur l’état de leur quartier. Pour la énième fois. Ils se plaignent particulièrement des vendeurs illicites, qui s’arrogent le droit, non seulement, de squatter les espaces publics y compris la route et le parking, mais aussi se permettent la vente à la criée très tôt le matin. C’est aux premières heures de la journée que camions et autres charrettes s’installent, pour certains à proximité des fenêtres des résidents. Quant aux produits exposés à tous …les risques, comme c’est le sas des œufs et autres produits périssables, c’est une autre paire de manche. Dans une récente requête, les habitants en appellent aux responsables pour extirper la cité d’une anarchie qui perdure et à l’ombre de laquelle Oued Kouba s’assimile à un véritable souk quotidien. Il est vrai, soutiennent-ils, que le problème du commerce informel ne se résout pas avec une baguette magique d’autant plus que les marchés de proximité promis par les gouvernements successifs depuis longtemps n’ont pas encore vu le jour, mais nous revendiquons le droit à la quiétude. Et pour ce faire, « nous envisageons de déléguer nos représentants pour saisir toutes les autorités de wilaya sur ce qu’est advenu de notre cité jadis citée en exemple». Ces revendications trouveront-elles un répondant auprès des autorités? Les habitants appellent de tous leurs vœux à une solution de fond à ce problème qui perdure.
lestrepublicain - 10 Juin 2014 - S.L.
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