La criminalité n’est pas seulement une affaire d’hommes mais elle implique également des femmes qui veulent s’enrichir sans vergogne et en utilisant tous les moyens illicites pour y parvenir. Cette Constantinoise, âgée de 23 ans, mise hors d’état de nuire en fin de semaine par les éléments de la police de la sûreté de daïra d’El Bouni faisait l’objet d’un mandat d’arrêt et d’un mandat d’amener émis par le tribunal de Constantine. La raison en est tout simplement ses activités de dealer en drogue et en substances psychotropes. Pourtant c’est le sport favori de garçons ratés ou de vieilles branches qui ne peuvent plus changer de vie et aux casiers judiciaires chargés de condamnations. Malgré son jeune âge, elle n’avait pas hésité à embrasser cette activité dangereuse qui est celle des produits hallucinogènes. En se réfugiant à Annaba et plus précisément à El Bouni, elle croyait échapper à la loi. Mais sa cavale n’a pas duré longtemps et c’est, menottée qu’elle a été remise aux services de sécurité de Constantine après un bref passage au tribunal d’El-Hadjar où on lui avait notifié les mandats d’arrêt et d’amener lancés à son encontre. Le 11 juin, c’est dans un fourgon cellulaire qu’elle avait retrouvé la ville des Ponts, l’antique Cirta.
lestrepublicain - 17 Juin 2014 - Ahmed Chabi
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