Les infirmiers du service néphrologie du CHU Ibn Rochd, ont tenu un rassemblement, hier devant la direction de l’hôpital après les sanctions prononcées par le directeur des ressources humaines à l’encontre de deux infirmiers du service. Selon notre source d’information, les raisons de cette sanction, jugée arbitraire, font suite aux refus des infirmiers du service de néphrologie d’être les seules à prendre en charge les malades après les opérations de la transplantation rénale. « Ces dernières années, le nombre de greffes rénales a augmenté », a tenu à préciser notre source d’information. « Les malades sont transférés du service néphrologie vers le bloc opératoire de l’urologie. Après leur sortie du bloc opératoire, ce sont les infirmiers et aides-soignants du service néphrologie au nombre de 12 qui prennent en charge le patient pendant son hospitalisation qui peut durer jusqu’à 25 jours », a expliqué notre interlocuteur et d’ajouter « Nous sommes des paramédicaux polyvalents et nous n’avons aucune décision d’affectation vers ce service qui devait être assuré par d’autres infirmiers tels ceux du service urologie où se déroulent les opérations des transplantations rénales. Ces derniers, bien que leur nombre soit supérieur à celui de notre service de néphrologie, ils n’ont jamais été inquiétés ». D’après la même source, bien avant la décision de sanction « un rapport détaillé a été remis à la direction générale suivie d’une entrevue avec le directeur des ressources humaines. Ce dernier, conscient de l’ampleur de la tâche pour laquelle les infirmiers de ce service n’ont jamais été récompensés, a rassuré les plaignants». Le lendemain, c’est la même personne qui prend la décision de sanctionner les infirmiers refusant d’assurer la garde.
lestrepublicain - 24 Juin 2014 - Boufessioua Sofiane
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