L'important matériel saisi, renseigne sur la structuration des réseaux de contrebandiers, financés par la mafia européenne du corail.
Les éléments de la brigade d'intervention, relevant du groupement de la Gendarmerie nationale d'Annaba sont parvenus, lundi dernier à démanteler un réseau international de trafic de corail, apprend-on de source, près de ce corps.
Les précisions fournies par cette dernière, font état de la récupération d'un important matériel de plongée sous-marine sophistiqué. Composée de 85 bouteilles d'oxygène, 22 tenues de plongée sous marine, des filets de pêche ainsi que trois embarcations artisanales de pêche, avec des moteurs de marque Suzuki. La saisie a été, selon notre source, estimée à plus de trois milliards de centimes. La descente opérée dans la soirée du lundi, par les éléments de la brigade d'intervention de la Gendarmerie nationale, s'est aussi soldée par la saisie de matériels ultrasophistiqués, utilisé dans la plongée en apnée, par les braconniers des récifs coralliens à l'est du pays. Le prix de l'unité en euros, est évalué à 300 millions de centimes en dinars algériens.
Innovant dans leur manière d'échapper aux filets des services de sécurité, les contrebandiers de l'or rouge, recourent aux chiens pitbull, pour freiner leurs détracteurs, parmi des éléments de lutte contre ce trafic illicite, saignant de l'économie nationale. C'est le cas de le dire dans cette affaire où, les éléments de la brigade d'intervention de la gendarmerie ont saisi deux chiens de race pitbull. Des chiens sont utilisés par les braconniers, à l'effet de repousser l'arrivée des services de sécurité sur les lieux. Comme ce fut le cas dans cette affaire, où, les éléments du réseau ont pu, à bord d'un pneumatique, pendant que les éléments de la gendarmerie, faisaient face à l'attaque des chiens, prendre la fuite, vers une destination inconnue depuis Oued Seybouse dans la localité de Sidi Salem.
Signalons qu'au moment où nous mettons sous presse, les limiers de la brigade d'intervention de la Gendarmerie nationale, poursuivent leurs investigations et recherches, à l'effet d'arrêter les éléments de ce réseau qui, jusqu'à l'heure, demeurent indéterminés.
Rappelons que le braconnage des récifs coralliens, sur toute la côte de l'est du pays, occasionne l'agression des récifs coralliens, de par la pêche anarchique de cette ressource halieutique et sa distinction à court terme. Situation profitant plutôt à la mafia étrangère qui récolte d'importantes quantités, cédées à des prix dérisoires, qu'à l'économie nationale.
Par ailleurs, il est à noter que l'intensification du trafic et la contrebande du corail, dénote, selon la même source, de l'étendue de cette activité, à travers des réseaux de pêche illicite et trafic du corail à travers les frontières, avec la Tunisie notamment. Une pêche interdite, rappelons-le, par la loi depuis plus de 10 ans.
Les Commentaires
En premier erreur monumentale du ministre de pêche Sid Ahmed Ferroukhi qui a donné l'autorisation de l'arrachage du corail au lieu de le protéger...cet imbécile n'a rien compris sur la protection de la beauté des fonds marins...ailleurs en Australie le Massif de la barrière de corail attire des milliers de touristes pour faire de la plongée uniquement pour admirer cette merveille au lieu de faire la même chose notre ce bougre d'abruti a préférer le massacre du corail rouge unique au Monde qui se trouve chez nous.
Ils ignorent également que cette ressource est cent fois plus rentable, si on la respectait, que la modique et dérisoire somme contre laquelle ils cèdent cette richesse irremplacable.
Il est vrai qu'ils refilent cette richesse à des réseaux étrangers surtout maffieux que ces derniers font écouler ensuite dans les marchés des principaux consommateurs de corails qui proviennent à 90% des pays riches. Pour décorer leur aquariums, pour agrémenter leurs maisons, pour l'artisanat, pour en faire des bijoux etc...
Comme c'est le cas de l'ivoire des Rhinocéros ou des éléphants deux espèces en voie de disparition victimes de leur cornes ou de leur défenses pour fabriquer des bijoux mais surtout pour des raisons stupidement supposées aphrodisiaques.