"L'Expression"07-07-2019 Wahida BAHRI Annaba envahie par les moustiques
Que faut-il faire ?,
La situation est plus qu’insoutenable, pour les habitants des quartiers et des cités de la ville de Annaba. Un fait suscitant une vive colère chez le chef de l’exécutif de la wilaya, Toufik Mezhoud.
Le responsable a estimé que la situation prévalant de par ce désagrément, est préoccupante et sa prise en charge est la responsabilité de tout un chacun. Des propos qui interviennent en réponse aux responsables concernés qui n’assument ni responsabilité ni devoir. Pour s’en défaire, les différents services en charge de la démoustication, se rejettent la responsabilité. Celle-ci, en rapport avec, notamment, le défaut de vidange des caves envahies par les eaux, de curage des oueds, des cours d’eau, de désherbage et de l’entretien des points noirs ayant trait aux eaux usées stagnantes et les fuites d’eau potable entre autres. Un constat aux lourdes conséquences tant sur l’environnement que sur la santé publique. Selon certains responsables, «la responsabilité ne peut être imputée à l’APC. Celle-ci, à elle seule, ne peut rien faire». Dans ce sens, en dépit de toutes les actions entreprises par certains organismes en charge de la démoustication, en vue d’une coordination pour venir à bout de ce phénomène, rien n’a été fait. Un fait narguant tant l’APC de Annaba que l’autorité du premier responsable de la wilaya. Car, faut-il le noter, les propos tenus par des responsables de l’APC de Annaba, versent dans le même sens que celui du wali de Annaba, dont la colère risque d’amener à des décisions pouvant aller jusqu’à la sanction.
En effet, la situation se complique de plus en plus, si l’on considère les eaux usées et les fuites d’eau éparpillées ici et là dans plusieurs cités et quartiers de la ville, sans pour autant oublier les 1 676 caves d’immeubles faisant, depuis des mois, office de couveuses pour les larves de moustiques.
Les eaux non pompées, de ces caves, présentent un foyer favorable à la pondaison des larves. Ces «crèches» de milliers de moustiques n’ont pas été détruites au début du cycle biologique «Les opérations anti-larvaires, doivent se faire en un mois, entre le 15 mars et le 15 avril, il faut les faire en temps opportun», a lancé le wali de Annaba, qui a qualifié la situation de catastrophique. «Vous n’avez pas travaillé comme je vous l’ai dit, c’est pourquoi l’on se retrouve dans cette situation», a tonné le commis de l’Etat. Il a également évoqué les opérations de désherbage et le chaulage, entre autres. Des opérations, selon le wali, censées s’amorcer toutes ensemble à travers le territoire de la wilaya. Toufik Mezhoud a, sur les ondes de la chaîne locale, fustigé les responsables locaux quant aux assurances garanties sur l’opération. Or, déçu, le wali s’est dit non satisfait quand il s’agit notamment de la tranquillité des habitants, dérangés par les désagréments qu’occasionnent les moustiques. Ces derniers présentent, non pas un fait marquant de la saison des grandes chaleurs, mais plutôt un phénomène, le premier du genre à Annaba, du moins cette année. En conclusion, le désagrément cause la prolifération des moustiques, est le résultat d’un manque de coordination entre les responsables, dont l’Opgi, l’ADE, l’ONA et l’APC, entre autres secteurs. En attendant que les directives du wali de Annaba soient respectées à la lettre, les habitants de Annaba, sont contraints de s’accommoder aux hôtes indésirables que sont les moustiques.
Déplorable quotidien pour les habitants qui dénoncent l’irresponsabilité des services communaux concernant le ramassage des ordures, à l’origine des odeurs nauséabondes accentuées par la canicule qui sévit ces jours-ci dans la wilaya de Annaba".
Les Commentaires
IL FAUT RENFORCER L'EDUCATION A PARTIR DES ECOLES. LA MAJORITE DES HABITANTS NE FONT AUCUNE DIFFERENCE ENTRE UNE POUBELLE EST LA RUE...la saletée dans chaque coin de rue, des poubelle sans couvercle, des épluchures de pastèques et melons qui trainent parterre, des fuites d'eau dans quasiment toutes les caves des bâtiments, a rajouter à cela l'incompétence du personnel et surtout des dirigeants Walii et Maire!.
"Les opérations anti-larvaires, doivent se faire en un mois, entre le 15 mars et le 15 avril, il faut les faire en temps opportun»,
Et bien malheureusement les bourricots ATTENDENT D'être EN PLEIN été le 7 JUILLET pour se REVEILLER TRISTE GOUVERNANCE CE SCENARIO SE répète tous las ans depuis 57 ans et l'année prochaine on remettra cela DES ânes resteront toujours des ânes! nous avons ce qu'on mérite POINT A LA LIGNE.
Ton résumé me réconforte de ne pas me sentir tout seul contre cette "FATALITE" (Force surnaturelle par laquelle, selon certains, tout ce qui arrive est déterminé d'avance).