Vous êtes ici >> Accueil/Annaba Actualités/Report du procès de la prétendue fille cachée de Bouteflika Premiè...
Zone Membre
Publicités

Report du procès de la prétendue fille cachée de Bouteflika Premières révélations sur Mme Maya

Publié le 28/08/2020
"L'EXPRESSION" Hasna YACOUB YACOUB 00:00 | 27-08-2020" Report du procès de la prétendue fille cachée de Bouteflika Premières révélations sur Mme Maya:Fixé au 30 septembre, le procès de Mme Maya devra lever le voile sur un préjudice de pas moins de 150 milliards de centimes dont 1,5 million d’euros transférés illégalement en Espagne.
« Actualité précédente
Retour sur une déchéance annoncée des deux fils charognards de Gaïd-Salah
Actualité suivante »
Criminalité et banditisme Arrestation de 1 144 malfaiteurs en une semaine

Les Commentaires

Fixé au 30 septembre, le procès de Mme Maya devra lever le voile sur un préjudice de pas moins de 150 milliards de centimes dont 1,5 million d’euros transférés illégalement en Espagne.

Pour la seconde fois, le tribunal de Chéraga, à Alger, a reporté le procès de «Madame Maya», prétendue fille cachée du président déchu, Abdelaziz Bouteflika. Avant même l'ouverture du procès, l'ensemble de la défense savait déjà que l'affaire allait être reportée. En fait, le juge chargé du dossier étant en congé, c'est une autre magistrate qui s'est chargée de présider la séance, avant de renvoyer le procès au 30 septembre prochain à la demande des avocats, mais aussi après le constat de l'absence de deux défenseurs et de plusieurs témoins. Les prévenus étaient tous là, à savoir la principale accusée Mme Maya, de son vrai nom Chenichane Chafika Zoulikha et ses deux filles, Farah et Imène, les ex-ministres Abdelghani Zalène et Mohamed El Ghazi, le fils de ce dernier, Chafi El Ghazi ainsi que l'ancien directeur général de la Sûreté nationale, Abdelghani Hamel et K. Karim, l'ex-fiancé d'une des filles de Mme Maya. Ces dernières comparaissent librement, de même qu'une dizaine d'autres prévenus.
Poursuivis, notamment pour blanchiment d'argent, dans le cadre d'une association criminelle organisée, abus de fonction, transfert illégal de devises et demande et acceptation d'indus avantages. Cette affaire est rocambolesque.
Mme Chenichane, qui était «proche» de la famille Bouteflika, se faisait passer pour la fille de l'ex-président pour certains et pour un membre de sa famille pour d'autres. Grâce à ce lien de parenté qu'elle revendiquait, la femme a réussi à s'ouvrir toutes les portes, mais pas seulement pour elle. Elle intervenait auprès des ministres, des walis et autres hauts administrateurs pour régler les «soucis» des hommes d'affaires. Ces derniers ne manquaient pas alors de lui renvoyer l'ascenseur en se montrant généreux. Le pot aux roses aurait été découvert vers 2017 et selon certaines indiscrétions, c'est l'ex-ministre Zalène qui, après avoir pris en charge la doléance de Mme Maya, a chuchoté dans l'oreille de l'ex-conseiller, frère de l'ancien chef de l'Etat, pour lui rapporter les interventions demandées au nom de la famille Bouteflika. C'est à ce moment là qu'une enquête a été ouverte par les services de sécurité qui ne sera menée à bout qu'après la destitution de Abdelaziz Bouteflika. Mme Maya aurait ainsi fait de nombreuses révélations lors de son audition par les services de sécurité, mais à l'instruction, elle est revenue sur ses déclarations, niant de nombreux faits. Il n'empêche que cette première audition a permis d'avoir le «bout du fil» qui a permis de dévoiler les graves dérives qui se déroulaient dans la villa de Moretti où résidait Mme Maya et ses deux filles.
C'est d'ailleurs dans cette villa, où l'ex-Dgsn, avait posté une garde rapprochée pour la prévenue et ses filles, qu'une grande fortune a été découverte, bien dissimulée derrière un mur. Lors d'une descente de la police judiciaire et une fouille des lieux, les policiers sont tombés sur un mur à double fond. Quelques coups de marteau et c'est une véritable petite caverne qui s'était ouverte devant leurs yeux. À l'intérieur, plus de 12 milliards de centimes, entre 17 et 25 kg de bijoux divers en or, rubis et diamants, 270 000 euros et 30 000 dollars. L'argent était collecté auprès des hommes d'affaires dont l'un a bien reconnu avoir remis quelque 6 milliards à Mme Maya pour services rendus. En quelques années, cette dernière a donc, rassemblé un pactole qui lui a permis de s'offrir, entre autres biens, trois résidences en Espagne, la villa de Moretti, trois maisons à Hydra, deux autres à Ben Aknoun, un parc d'attractions et de loisirs et un terrain à Chlef. Pour le parc de loisirs et le terrain à Chlef, c'est justement l'ex-ministre du Travail, wali de Chlef à l'époque, Mohamed Ghazi, qui lui a facilité l'opération. Ce dernier lui aurait même attribué un logement dans la wilaya, qu'elle a mis au nom d'une de ses filles. Le terrain, par contre, devait abriter le projet d'une station d'essence qui ne verra jamais le jour.
C'est via l'ancien secrétaire particulier du président, Mohamed Laâgab, témoin dans ce procès, que Mme Maya a eu ses premiers contacts avec Mohamed Ghazi avec lequel elle gardera un contact régulier. C'est du moins ce qu'elle a affirmé durant l'instruction. D'autres révélations et d'autres noms d'anciens ministres, députés et hommes d'affaires seront révélés durant le procès, qui s'annonce des plus prenants. En fait, selon des indiscrétions, il semble bien que Mme Maya a causé un préjudice de pas moins de 150 milliards aux caisses de l'Etat, dont 1,5 million d'euros qui ont été transférés illégalement en Espagne, pour l'achat des trois résidences. D'ailleurs, Mme Maya a révélé que c'est
K. Karmi, l'ex-fiancé d'une de ses filles, qui aurait effectué le change des devises ayant permis l'achat des villas d'Espagne. Ce dernier est depuis, placé en détention préventive. Le 30 septembre prochain, à l'ouverture du procès, on en saura plus.

Hasna YACOUB 27-08-2020

les policiers sont tombés sur un mur à double fond. Quelques coups de marteau et c'est une véritable petite caverne qui s'était ouverte devant leurs yeux. À l'intérieur, plus de 12 milliards de centimes, entre 17 et 25 kg de bijoux divers en or, rubis et diamants, 270 000 euros et 30 000 dollars. L'argent était collecté auprès des hommes d'affaires dont l'un a bien reconnu avoir remis quelque 6 milliards à Mme Maya pour services rendus.
"Cette fille cachée de bouteflika"

Surnommée MAYA l'abeille...en réalité elle doit être "UN FRELON ASIATIQUE"...ay bouzah...débordée de richesse elle cache son trésor dans les murs;;;;BA BA BA BA BA BA BA;;;qui fait mieux!.
en comprend pourquoi nos jeune devenaient des haragas!.
"ADN de corrompus"

Tel père, telle mère, telle fille!.
Pour ajouter un commentaire, vous devez être membre de notre site !

Identifiez-vous :


Ou Inscrivez-vous gratuitement !

Dernières brèves

Articles similaires