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"Le Président Tebboune signe la Loi de finances 2021"

Publié le 02/01/2021
01/01/2021- La loi de finances 2021 publiée dans le journal officiel - 2021 : L’année de la transition économique - Plan de relance économique : En finir avec la rente
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Les Commentaires

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a signé jeudi dernier la loi de finances de 2021, a indiqué un communiqué de la présidence de la République. La signature a eu lieu en présence du président du Conseil de la nation par intérim, Salah Goudjil, du président de l'Assemblée Populaire Nationale (APN), Slimane Chenine, du Premier ministre, Abdelaziz Djerad, et du chef d'état-major de l'Armée nationale populaire (ANP), le général de corps d'Armée, Saïd Chanegriha, selon le communiqué. Etaient également présents le ministre des Finances, Aymane Benabderrahmane, le chef de cabinet de la Présidence, Nour-Eddine Baghdad Eddayedj, le secrétaire général de la présidence, Mohamed El-Amine Messaid, et le secrétaire général du gouvernement, Yahia Boukhari, selon la même source.

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La loi de finances 2021 publiée dans le journal officiel

La loi de finances de l'exercice 2021 a été publiée dans le dernier Journal officiel numéro 83, datée du 31 décembre 2020.
La loi de finances 2021, signé jeudi dernier à Alger par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, introduit une série de mesures législatives et fiscales visant la rationalisation des ressources budgétaires, l’élargissement de l’assiette fiscale, ainsi que l’amélioration du climat d’investissement et l’encouragement des exportations. En matière d'importations, celles relatives aux collections en kits SKD et CKD seront, conformément à la LF, exemptées de droits de douanes et de TVA lorsqu'elles sont destinées aux activités des établissements relevant du secteur économique de l’Armée nationale populaire (ANP), pour la production ou le montage de véhicules. La loi contient également plusieurs mesures permettant la généralisation progressive de la télé-déclaration fiscale sur les contribuables relevant du régime du réel. Au profit des jeunes entrepreneurs et des exportateurs, la LF 2021 a introduit plusieurs mesures fiscales, en dépit des difficultés qui caractérisent la situation financière du pays, notamment avec la propagation de la pandémie de coronavirus et ses répercussions économiques. Il s'agit d'exonération des entreprises disposant du label «start-up» de la taxe sur l'activité professionnelle (TAP) et de l'impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS) pour une durée de 2 années, à compter de la date d'obtention de leur label.
Les équipements acquis par ces entreprises, entrant directement dans la réalisation de leurs projets d'investissement, seront exonérés également de la TVA et soumis à 5% des droits de douane.
Quant aux entreprises disposant du label «incubateur», elles seront exonérées de la TAP, de l’IBS ou de l'impôt sur le revenu global (IRG) pour une durée de 2 années, à compter de la date d'obtention de leur label. La LF 2021 accorde, en outre, une réduction de l'impôt sur l'IBS pour une période de 5 ans, au profit des sociétés dont les actions ordinaires sont cotées en Bourse, à compter du 1er janvier. La réduction est égale au taux d'ouverture du capital social en Bourse. Par ailleurs, les opérations d’exportation de biens et des services, «génératrices de devises», réalisées par les personnes physiques, bénéficient d’une exonération «permanente» en matière d'IRG.
La nouvelle loi de finances prévoit l'exonération des bijoux artisanaux en argent de la TVA à l'exportation, en vue de permettre la préservation et la sauvegarde de ce patrimoine culturel séculaire et de promouvoir son exportation. Il est aussi décidé l’octroi d'une réfraction de 75% sur le montant des opérations de vente au détail de l'essence sans plomb, gasoil, GPL/C et GNC, visant à encourager les opérateurs économiques à investir dans la commercialisation des carburants propres. Concernant les assurances, la LF 2021 prévoit la suspension de la taxe annuelle sur les véhicules automobiles et engins roulants, due à l'occasion de la souscription du contrat d'assurance, prévue par les dispositions de la loi de finances 2020.

Importations : un nouveau moyen de paiement

En outre, le paiement des opérations d'importation devra s'effectuer désormais au moyen d'un instrument de paiement dit «à terme» payable à 30 jours à compter de la date de l'expédition des marchandises. Cette mesure ne concerne pas les opérations du commerce extérieur revêtant un caractère vital pour l'économie nationale et dont le paiement continuera à s'effectuer selon le mode «à vue».
S'agissant des facilitations accordées aux exportateurs, la LF 2021 comprend une mesure permettant de libérer la marchandise à l'exportation en cas de litiges susceptibles de naître après souscription de la déclaration en douane, et ce, afin d'éviter les retards dans le traitement des opérations à l'export et des coûts qui peuvent en découler. Pour ce qui est du cadrage macroéconomique, la loi de finances 2021 table sur une croissance du Produit intérieur brut (PIB) de 4%, une croissance hors hydrocarbures de 2,4 % et un taux d'inflation de 4,5%. Les revenus des exportations pétrolières devraient augmenter à 23,21 milliards de dollars (USD) en 2021 sur la base d'un prix référentiel du baril de pétrole de 40 USD. Elle prévoit, par contre, une baisse de la valeur des marchandises importées dans le cadre de la rationalisation continue des importations, de 14,4 %, pour atteindre 28,21 milliards USD.
S'agissant des dépenses budgétaires totales prévues, elles passent à 8.113,3 mds de DA en 2021 (+10%). Le budget de fonctionnement prévu est de 5.314,5 mds DA (+11,8%), alors que les dépenses d’équipements s’élèveront à 2.798,5 mds DA (+ 6,8%).
Les transferts sociaux du budget de l'Etat pour 2021 s'élèvent, quant à eux, à 1.929,35 milliards DA, soit une hausse de 81,58 milliards DA par rapport à 2020.
Le déficit budgétaire prévu pour l’année 2021 devra augmenter à 13,57 % du PIB, contre 10,4 % au titre de la LFC 2020.

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2021
L’année de la transition économique

La nécessité de diversifier l’économie nationale s’est imposée dès 2014, début de la chute des cours des hydrocarbures, et l’amorce par notre pays d’une phase difficile dont les conséquences ont lourdement impacté ses équilibres financiers. Cette exigence revêt aujourd’hui un caractère d’urgence, les ressources de l’Etat ne permettant plus de maintenir le niveau élevé des dépenses publiques, et encore moins, de contenir le processus du déficit budgétaire, dans un contexte de crise sanitaire.
L’Algérie dispose encore de marges de manœuvres pour concevoir une nouvelle approche économique, rassurent les experts. Toutefois, elle devra impérativement œuvrer à asseoir les fondements d’un développement durable dans le cadre de la stratégie globale des réformes structurelles pour une économie circulaire ouverte sur des secteurs autres que les hydrocarbures, dont l’agriculture qui offre un grand potentiel à l’export, et l’industrie à travers ses différentes filières, notamment, les mines et la pétrochimie, et qui peuvent renforcer la résilience de l’économie nationale. En fait, les gisements susceptibles de générer de la croissance et de contribuer à la transformation économique existent.
Par conséquent, le défi consiste à libérer l’acte d’investir, à relancer la production nationale dans une dimension régionale car il s’agit de diversifier les ressources, et pour ce faire, il va falloir exporter, une projection de 5 milliards de dollars d’ici fin 2021, est retenue dans la feuille de route du gouvernement.
Une orientation sur laquelle a insisté le Président de la République lors de la conférence nationale sur la relance économique et sociale, tenue en août dernier, en soulignant l’impératif de libérer l’économie des hydrocarbures dont la dépendance devra baisser de 98% actuellement à 80% d’ici la fin de l’année 2022. Cet objectif n’est pas impossible car «il y a une volonté politique et une vision économique claire», avait souligné M. Abdelmadjid Tebboune. Une économie qui devra «changer de paradigme» pour s’inscrire dans le processus de transformation consacré dans le programme du gouvernement.
L’année 2021 qui s’annonce aussi difficile que sa précédente, avec ses incertitudes et ses défis, les indicateurs économiques sont là pour le confirmer, s’inscrira dans la poursuite du cadrage tracé visant à préserver les équilibres financiers du pays et à réduire les déséquilibres induits par le déficit budgétaire en rationalisant la dépense publique et l’utilisation des ressources de l’Etat, tout en préservant le pouvoir d’achat et les acquis sociaux au profit des couches défavorisées et vulnérables. En plus de l’urgence à mettre en route les réformes structurelles, économiques et financières, la nouvelle année sera marquée par la mise en place des conditions de la relance de la croissance, et l’émergence d’une nouvelle dynamique soutenue par l’entreprise productive, les start-up innovantes, en particulier, comme locomotive du développement.
D. Akila

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Plan de relance économique
En finir avec la rente

L’innovation, l’émergence d’un environnement entrepreneurial compétitif, la valorisation des compétences et la promotion de start-up sont les piliers sur lesquels repose l’objectif de diversification économique pour s’émanciper de la rente. La réforme du mode de fonctionnement de l’économie nécessite «des changements radicaux en vue de se libérer de la mentalité rentière et aller vers la création des richesses et l’encouragement de la compétitivité et de l’innovation», avait indiqué le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. «L’économie ne peut demeurer dépendante des hydrocarbures. Il est impératif de la libérer, de rechercher et d'explorer des ressources alternatives où la ressource humaine sera la base du véritable décollage de l’économie nationale», a-t-il soutenu. Le renouveau économique passe par le biais d’une exploitation efficiente des ressources dont dispose le pays pour réussir l’édification de l’Algérie nouvelle. En 2020, ce dossier à fait l’objet d’un suivi de la part du chef de l’Etat à travers ses orientations et décisions prises lors des différentes réunions du Conseil des ministres. Les participants à la Conférence nationale consacrée au Plan de relance pour une économie nouvelle et à la Conférence Algeria Disrupt 2020 avaient plaidé en faveur de l’émergence d’une économie offrant davantage de liberté financière aux opérateurs publics et privés. Il y a eu aussi la création d’un fonds dédié aux start-up ouvert au secteur privé et aux sociétés étrangères qui souhaitent contribuer financièrement. Le plan de relance économique a l’ambition de promouvoir l’investissement. Un montant de 1.900 milliards de DA est affecté pour ceux qui souhaitent investir avec des avantages fiscaux. Il s’agit aussi de hisser les start-up au rang de locomotive du développement économique. L’année a été marquée par un dialogue entre des ministres et des représentants des organisations patronale et syndicale.
Karim Aoudia
"C'est tout de même une photo bizarre"

Le président entouré de huit hommes politiques sans aucun ne portait une protection de masque respiratoire!.
"C'est a croire"

Que chacun cherche a faire un petit séjour en Allemagne!.
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