La marche du Hirak Populaire prévue pour ce 117eme vendredi, n’a pas eu lieu à Annaba. Hier et le moins que l’on puisse dire, le Cours de la Révolution était bunkerisé. La tentative d’hier a été avortée dans l’œuf, a-t-on constaté sur place, en présence d’une impressionnant dispositif policier, qui veillaient au grain dès la matinée. En effet, toutes les issues donnant sur le Cours de la révolution, la plus importante place publique d’Annaba et connue comme étant le point de chute de toutes les mobilisations qui ont eu lieu dans cette ville dans le cadre du Hirak ont été totalement et fortement quadrillées, dès la matinée, par une armada de policiers des différentes brigades. L’on dénombre l’interpellation de plusieurs personnes, qui tentaient, peu avant 14 heures de rejoindre l’esplanade de cet important espace public. Déjà connus par les services de sécurité, les activistes du Hirak, n’ont même eu le temps de mettre les pieds sur le Cours de la révolution, dont l’esplanade a été décorée et mise à la disposition des petits bambins à l’occasion de cette deuxième journée de l’aïd. Surpris, des animateurs de ce mouvement populaire, ont été interpellés à l’entrée de cette place publique. Ces arrestations ont été opérées, pratiquement dans le calme et sans résistance, précisément aux alentours du Théâtre « Azzedine Medjoubi ». Découragés par ces conditions de vigilance extrême des services de sécurité, beaucoup d’activistes ont préféré ne pas s’aventurer en faisant marche arrière et quitter les lieux discrètement.
B. Salah-Eddine
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La marche du Hirak Populaire prévue pour ce 117eme vendredi, n’a pas eu lieu à Annaba. Hier et le moins que l’on puisse dire, le Cours de la Révolution était bunkerisé. La tentative d’hier a été avortée dans l’œuf, a-t-on constaté sur place, en présence d’une impressionnant dispositif policier, qui veillaient au grain dès la matinée. En effet, toutes les issues donnant sur le Cours de la révolution, la plus importante place publique d’Annaba et connue comme étant le point de chute de toutes les mobilisations qui ont eu lieu dans cette ville dans le cadre du Hirak ont été totalement et fortement quadrillées, dès la matinée, par une armada de policiers des différentes brigades. L’on dénombre l’interpellation de plusieurs personnes, qui tentaient, peu avant 14 heures de rejoindre l’esplanade de cet important espace public. Déjà connus par les services de sécurité, les activistes du Hirak, n’ont même eu le temps de mettre les pieds sur le Cours de la révolution, dont l’esplanade a été décorée et mise à la disposition des petits bambins à l’occasion de cette deuxième journée de l’aïd. Surpris, des animateurs de ce mouvement populaire, ont été interpellés à l’entrée de cette place publique. Ces arrestations ont été opérées, pratiquement dans le calme et sans résistance, précisément aux alentours du Théâtre « Azzedine Medjoubi ». Découragés par ces conditions de vigilance extrême des services de sécurité, beaucoup d’activistes ont préféré ne pas s’aventurer en faisant marche arrière et quitter les lieux discrètement.
B. Salah-Eddine