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Face aux émeutes du sud, ni action ni réaction de Tebboune et ses ministres

Publié le 18/07/2021
Face aux émeutes du sud, ni action ni réaction de Tebboune et ses ministres
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"Face aux émeutes du sud, ni action ni réaction de Tebboune et ses ministres"




Ce samedi 17 juillet, de nouvelles manifestations violentes se sont enclenchées à Ouargla et plusieurs autres localités du sud. C’est le 10e jour successif où des émeutes ont secoué plusieurs régions de ce sud algérien martyrisé par la précarité, le chômage et la misère sociale. Et depuis le début de cette crise qui menace d’embraser tout le sud algérien, ni le Président Abdelmadjid Tebboune ni aucun ministre du nouveau gouvernement d’Aïmene Benabderrahmane n’ont réagi ni tendu leur oreille ou leur main à ces jeunes chômeurs des wilayas du sud désespérés face à l’indifférence générale qui se dresse contre leurs souffrances quotidiennes.

Ce samedi 17 juillet, plusieurs affrontements opposant des jeunes émeutiers aux forces anti-émeutes ont plongé des quartiers de la ville d’Ouargla dans une ambiance de « guerre ». Ces affrontements étaiement particulièrement intenses et violents à Mekhadma, le quartier populaire le plus chaud d’Ouargla. Les blessés sont nombreux et les dégâts matériels sont considérables car de nombreux carrefours de la ville d’Ouargla ont été entièrement saccagés et les routes défigurées par les pneus brûlés et les barricades fumantes.

Ce samedi, les protestations se sont répandues à d’autres wilayas où des populations en détresse sont sortis clamer leur colère en occupant les rues et les placettes des agglomérations. Cette fois-ci, c’est à Ain Oussara dans la wilaya de Djelfa où des dizaines d’habitants se sont rassemblés pour réclamer la construction d’un hôpital de proximité conforme aux normes internationales. Les protestataires d’Ain Oussara ont demandé également davantage d’efforts et d’investissements publics pour améliorer les services publics dans leur ville dont la population ne cesse de croître d’une année à une autre.

Face à l’ampleur des manifestations et des protestations qui enflamment de nombreuses wilayas au sud du pays, les dirigeants algériens observent un silence intrigant vécu par les populations des régions ébranlées par les émeutes successives de ces derniers jours comme une indifférence moqueuse, un mépris caractérisé qui démontre une nouvelle tout le désintérêt dont font preuve les hauts responsables de l’Etat algérien à l’égard des régions du sud.

Abdelmadjid Tebboune n’a pas fait le moindre commentaire. Ni aucune déclaration pour appeler au calme et au dialogue. Le Président algérien est totalement absent sur la scène publique depuis le début de cette crise sociale au sud du pays. Et pourtant, des wilayas stratégiques entières sont touchées de plein fouet par un mouvement de protestation de plus en plus violent. Ouargla, mais aussi El-Oued, Illizi, In Salah, Touggourt, Hassi Messaoud, Ghardaia ou Laghouat, toutes ces régions peuplées par des milliers de concitoyens ont été honteusement ignorées par le Président Tebboune et les membres du nouveau gouvernement algérien.

Ni visite ministérielle, ni discours présidentielle ou mise en place de mesures d’apaisement et de dialogue avec des jeunes souffrant des maux sociaux les plus dangereux comme la pauvreté extrême, les autorités algériennes ont totalement manqué à leur devoir face à cette crise sociale qui s’est emparée du sud. En revanche, les forces de la répression continuent d’être grandement mobilisées et dépêchées en nombre impressionnant dans toutes ces régions notamment à Ouargla où ce samedi des dizaines de nouveaux camions des forces anti-émeutes de la gendarmerie nationale ont été dépêchées de plusieurs autres wilayas pour se déployer dans plusieurs quartiers à Ouargla. Un signal ferme envoyé par les autorités algériennes en direction des jeunes manifestants : le bâton vous attend si vous osez poursuivre la contestation. Le bâton, rien que la bâton pour répondre à des chômeurs qui crient leur détresse de ne plus pouvoir continuer de vivre dignement dans leur propre pays.
"Pour faire sortir le président du palais d'El Mouradia"

J'avais suggérer au nouveau chef du gouvernement de fermer les portes de son palais avec une chaine cadenassée! ensuite de l'embarquer dans un camping car et mettre comme chauffeur le premier ministre et d'aller faire le tour du pays ville par ville voir la réalité des problèmes, des zônes d'ombres, le chômage de nos jeunes, de faire de vrais débats et conférences avec notre population ? POUR TROUVER DES SOLUTIONS à nos problèmes?.
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