Vous êtes ici >> Accueil/Annaba Actualités/COVID-19.
Zone Membre
Publicités

COVID-19.

Publié le 25/07/2021
COVID-19. 12 morts en une demie-journée à l’hôpital de Beni Messous
« Actualité précédente
COVID-19. Le nombre des patients hospitalisés a augmenté de plus de 155 % en Algérie
Actualité suivante »
«Nous avons perdu 80 malades en une semaine»

Les Commentaires

Flambée des contaminations, mortalité record, hôpitaux saturés, vaccins peu disponibles… l’Algérie est dans la tourmente, frappé de plein fouet par une vague épidémique sans précédent. Hier samedi 25 juillet, rien qu’au CHU de Beni Messous, l’un des plus importants hôpitaux de la capitale Alger, pas moins de 12 morts des suites d’une grave infection à la COVID-19 ont été recensés et déplorés en moins d’une demie-journée, a pu confirmer Algérie Part auprès de plusieurs sources hospitalières concordantes. 12 morts en une demie-journée, c’est un record macabre qui n’a jamais a été égalé jusque-là depuis le début de l’épidémie en Algérie au mois de mars 2020.

Comme le CHU Mustpha Bacha, le plus grand hôpital du pays, le CHU Beni Messous est particulièrement sollicité et pris d’assaut par un nombre croissant de patients souffrant des formes les plus graves de la COVID-19. Les services de cet hôpital algérois sont saturés et pas la moindre place n’est disponible pour admettre des patients gravement malades. Le service de réanimation est sous-équipé et ses moyens sont très limités. Il ne peut pas accueillir au-delà… de 12 patients gravement atteints de COVID-19. C’est pour cette raison, expliquent nos sources, que beaucoup de malades perdent la vie faute d’une possible prise en charge médicale pour des soins intensifs et urgents.

Comme de nombreux autres hôpitaux, les pénuries successives de l’oxygène médical aggravent la situation des patients et créent de vives tensions entre les soignants et des citoyens désespérés, en colère contre les défaillances de leur système de santé incapable de sauver des vies parce qu’il manque cruellement de moyens.

Il faut savoir que les chiffres recueillis par les organismes officiels de l’Etat algérien à l’image de l’Institut National de la Santé Publique (INSP) affirment une hausse alarmante du nombre des patients admis dans les unités de soins intensifs et dans les services de réanimation. Le dernier rapport de l’INSP a constaté effectivement une augmentation de plus de 22,3 % entre le 26 juin et le 9 juillet dernier concernant le nombre des personnes soignées dans les unités de soins intensifs des hôpitaux algériens.

Mais certaines wilayas ont connu un doublement du nombre des admissions des patients gravement atteints et nécessitant des soins intensifs à l’image de Mila, Biskra, Mostaganem, Oum El Bouaghi ou Jijel. Le manque criant des moyens au niveau des hôpitaux empêchent d’accueillir au quotidien au-delà de 350 patients dans les services de réanimation. Ce nombre est encore dérisoire par rapport aux énormes besoins de la population algérienne frappée de plein fouet par la 3e vague de l’épidémie. Malheureusement, dans ces conditions, il ne sera pas aisé de sauver des vies. De nombreuses familles sont endeuillées.
Pour ajouter un commentaire, vous devez être membre de notre site !

Identifiez-vous :


Ou Inscrivez-vous gratuitement !

Dernières brèves

Articles similaires