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Dons et bénévolat : les éclaircissements de l’ambassade d’Algérie en France

Publié le 08/08/2021
Dons et bénévolat : les éclaircissements de l’ambassade d’Algérie en France
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Les personnels soignants viendront prêter main forte à leurs confrères algériens. D. R.

Par Houari A. – L’ambassade d’Algérie en France a dévoilé les conditions relatives à la collecte et l’acheminement des dons afin d’éviter tout cafouillage et de mettre fin aux allégations diffusées à travers les réseaux sociaux. Les associations communautaires, les collectifs et les ressortissants algériens ont été informés, via un communiqué rendu public ce vendredi, que, dans le cadre de la concrétisation des opérations de solidarité initiées par les membres de la communauté nationale à l’étranger, les initiateurs doivent prendre attache avec les représentations consulaires territorialement compétentes «à l’effet de solliciter la délivrance d’une autorisation».






Cette démarche vise à éviter l’éparpillement de l’effort consenti par notre diaspora et empêcher toute tentative de récupération ou d’instrumentalisation par des parties malveillantes. L’ambassade a précisé que le dossier de demande d’autorisation doit comporter l’identité des donateurs – associations, collectifs, particuliers – et l’agrément, le cas échéant, la liste du matériel médical – concentrateurs d’oxygène –, des consommables et des produits pharmaceutiques collectés, comportant les indications sur le volume, le poids et la valeur.

«Le ministère de la Santé, à travers la Pharmacie centrale, est le seul et unique destinataire des dons recueillis. Il se charge de la répartition du matériel médical, des consommables et produits pharmaceutiques collectés, selon son évaluation des besoins au niveau national», précise le communiqué de l’ambassade d’Algérie en France, qui souligne que l’acheminement des dons s’effectue à partir des aéroports de Paris, Marseille et Lyon.

S’agissant du déplacement des personnels soignants dans le cadre du bénévolat, l’ambassade invite les professionnels et praticiens de la santé désireux de se rendre en Algérie pour contribuer, au sein des structures sanitaires, à la prise en charge des malades atteints du Covid-19 à se rapprocher de la représentation consulaire dont ils relèvent «afin de manifester leur engagement et d’être portés sur la liste des volontaires», et ce, à l’effet de «programmer le déplacement des personnes concernées» qui devront indiquer leur spécialité et la période de disponibilité pour assurer une répartition optimale dans les différentes structures de santé à travers tout le pays, par le ministère de la Santé. Les volontaires seront contactés par les représentations consulaires pour être informés de la destination et de la période retenue pour leur mission de bénévolat qui les rattachera encore plus à leur pays d’origine.

L’ambassade assure, enfin, que les volontaires «trouveront à leur arrivée à Alger le moyen de transport adéquat pour rejoindre leur lieu d’affectation, de même qu’ils seront informés de leurs conditions de travail et de séjour».

Cette «mise au point» de l’ambassade d’Algérie à Paris vient mettre fin à la cacophonie qui a suivi la mise en place d’une plateforme initiée par des compatriotes installés en France pour participer à la lutte contre l’épidémie de Covid-19 en Algérie. Des médecins et autres membres d’associations se sont, en effet, plaints de ce que les autorités leur mettraient les bâtons dans les roues et entraveraient leur action. Des sources proches du dossier ont expliqué à Algeriepatriotique qu’au contraire ce louable effort nécessitait une organisation via l’ambassade et les consulats car des contacts avaient été pris directement avec des institutions en Algérie, sans coordination aucune, ce qui a donné lieu à un embrouillamini et à une multiplication des intervenants qui ont perturbé l’organisation de l’opération.

«On ne pouvait envoyer les bénévoles en Algérie sans avoir, au préalable, garanti les meilleures conditions d’accueil et un choix judicieux des régions et des établissements hospitaliers à pourvoir, selon des besoins précis définis sur place», a expliqué notre source, selon laquelle les walis ont été instruits par le ministre de l’Intérieur d’assurer l’hébergement et toutes les commodités aux participants à cette opération de solidarité.

H. A.
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