En 2016 puis en 2020, l'entreprise allemande avait déjà demandé à ne plus être utilisée par les personnalités politiques françaises.
Kärcher "n'est l'étendard d'aucun parti politique". L'entreprise allemande qui commercialise le fameux nettoyeur à haute pression réagit, mardi 11 janvier, à l'utilisation de sa marque par Valérie Pécresse et a demandé à ne plus apparaître dans le débat politique français.
"L'entreprise Kärcher réagit aux propos déplacés et réitérés de Madame Valérie Pécresse (...) qui a utilisé à plusieurs reprises la marque Kärcher de manière inappropriée lors d'une interview accordée à La Provence le 6 janvier, sur le plateau de On est en Direct sur France 2 le 8 janvier et de nouveau lors d'une interview aux Matins Présidentiels de France Info le 10 janvier", écrit l'entreprise dans un communiqué.
"Kärcher demande aux personnalités politiques et aux médias de cesser immédiatement tout usage de sa marque dans la sphère politique qui porte atteinte à sa marque et aux valeurs de l'entreprise, poursuit-elle. Le groupe Kärcher se bat, depuis des années, pour que sa marque ne soit pas exploitée sur la scène politique française, où elle n'a pas sa place, et s'oppose à ce qu'elle soit associée à tout parti ou courant politique."
"Ressortir le Kärcher de la cave" : "Je reprends le flambeau de la droite", affirme Valérie Pécressepar franceinfo
En 2016 déjà, l'entreprise avait envoyé une lettre recommandée aux candidats à l'élection présidentielle pour leur demander de ne pas utiliser son nom, rappelle BFMTV.
En 2020, elle avait également réitéré cette demande publiquement : "Kärcher ne souhaite pas que son nom soit et sa marque soient empruntés par le discours ou ou pour tout autre sujet qui désignerait autre chose que ses produits".
"Je vais ressortir le Kärcher de la cave. Cela fait dix ans qu'il y est et il est temps de l'utiliser. Il s'agit de remettre de l'ordre dans la rue" car "on ne donne plus de réponse face à la violence des nouveaux barbares", avait déclaré Valérie Pécresse le 6 janvier dans La Provence.
Les mêmes mots avaient été employés en 2005 par Nicolas Sarkozy, à l'époque ministre de l'Intérieur de Jacques Chirac. Il s'était rendu à La Courneuve (Seine-Saint-Denis) à la suite de la mort d'un garçon de 11 ans et avait annoncé vouloir "nettoyer au Kärcher" la cité des 4.000 où résidait la victime. Des mots forts qui sont restés dans les mémoires. Valérie Pécresse s'inscrit dans la même lignée que Nicolas Sarkozy. Cette dernière qui a annoncé vouloir "nettoyer les quartiers", souhaite la mise en place de "brigades coups de poing, incluant des moyens numériques, le fisc, mais aussi l'armée, afin de sécuriser les périmètres d'intervention".
Les Commentaires
Et puis il y a une chose qui en dit long sur cette face tordue : elle n'est pas capable d'originalité. Pour faire simple, elle a tout simplement reprit les propos de l'ancien président de sa famille politique. C'est du déjà entendu ! Qu'elle banalité !
Elle a mise plus bas que terre la fonction d'enseignant chercheur! elle avait dévalorisé le métier de chercheur! "elle disait que nos chercheurs touche un salaire en étant au chaud et de ne rien faire! elle comme présidente ça serait catastrophique pour un pays comme la France!.