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El Tarf /Alors que des conserveries chôment Des tonnes de tomate fraîche pourrissent au soleil

Publié le 08/08/2022
El Tarf /Alors que des conserveries chôment Des tonnes de tomate fraîche pourrissent au soleil 07 Aoû 2022 Régions 459 fois Des tonnes de tomate fraîche pourrissent au soleil Depuis plusieurs jours, la tranquillité des habitants des localités de Dréan et d’Ain Ben Beida (wilaya d’El Tarf) est dérangée par des odeurs nauséabondes provenant de la conserverie de tomate industrielle implantée en bordure de la route nationale 16. Renseignement pris, il s’avère que cette pollution olfactive, qui incommode également les automobilistes empruntant ce tronçon de route et les oblige à garder leurs vitres fermées, est due au pourrissement des tonnes de tomate embarquées à bord des véhicules qui font la chaîne sur le bas-côté de la chaussée en attendant de se présenter à l’accueil de ladite conserverie. Ces effluves empestent également l’air des agglomérations situées à proximité d’une autre unité de transformation de tomate, implantée entre Benamar et Besbès, toujours dans cette même wilaya d’El Tarf. « Cela fait plusieurs semaines que les relents persistent, mais depuis que l’opération de réception des productions des fellahs a été ralentie et que les dizaines de camions chargés de tomates fraîches sont obligés de stationner des journées entières sous un soleil brûlant, c’est devenu pire », soutient l’un des riverains. Un autre habitant, fellah de son état, assure que cette même situation est vécue par les riverains des routes nationales 80 et 21. Ces deux routes sont encombrées à longueur de journée par une file interminable de semi-remorques, de gros camions et de remorques de tracteurs chargés de tonnes de tomates destinées à deux autres unités de transformation. L’une d’entre elles est implantée à El-Fedjoudj, dans la wilaya de Guelma, et l’autre à Ben Azzouz, dans la wilaya de Skikda. Notre interlocuteur signale que durant cette période d’attente, les fruits fondent littéralement, en raison des hausses de température dépassant par moments les 40 degrés Celsius. « Près d’un tiers des tomates qui devraient normalement être livrées à la transformation est ainsi perdu. Il s’écoule sous forme liquide à travers les ridelles des camions, en pure perte, autant pour les fournisseurs que pour les usines. Ceci alors que d’autres conserveries de la région, qui ont des capacités de stockage et de transformation tout aussi importantes, sont quasiment réduites au chômage technique en pleine période de collecte », s’offusque ce fellah. Ce dernier nous apprend qu'au moins quatre conserveries, parmi les mieux équipées du pays, n'ont presque pas travaillé cette année pour des raisons financières. Pour en savoir plus, nous nous sommes rapprochés de la direction des Services agricoles d’Annaba. Une source qui a requis l’anonymat nous a confirmé que les conserveries, qui tournent actuellement au ralenti, sont implantées dans les wilayas d’El Tarf et d’Annaba. Selon la même source, elles ont prétendument fait l’objet d’un Plan de sauvetage par l’Etat en raison des difficultés financières qu’elles traversaient. « En application des instructions expresses des pouvoirs publics, ces entités devaient bénéficier du concours de la Banque de l’Agriculture et du Développement Rural (BADR), à travers un rééchelonnement de leurs dettes sur plusieurs années. Mieux encore, elles devaient se voir ouvrir une ligne de crédit de quatre milliards de dinars. L'objectif étant de financer l'acquisition de la matière première auprès des agriculteurs par le moyen d'un crédit fédératif à taux bonifié de zéro pourcent », rappelle notre interlocuteur. Ce dernier révèle que dans la réalité, il en a été tout autrement puisque ces industriels font face aux lourdeurs administratives et aux atermoiements de l’institution bancaire citée. « Il est vraiment désolant de constater qu’au lieu de soutenir les conserveurs à un moment crucial de leur activité, la BADR enfonce le clou en exigeant d’eux le versement de 10 et 20 % du montant de leur dette pour pouvoir bénéficier des crédits de campagne, qui est pour le moins aberrant. A travers de telles mesures draconiennes, la banque n’aide de toute évidence pas les producteurs à s’en sortir. Elle les accable », regrette encore ce technicien. Et de conclure en disant que ce n’est pas là la meilleure manière de maintenir l’autosuffisance en double concentré et triple concentré de tomate, deux produits que l'Algérie a cessé d’importer depuis 2020, permettant une économie en devise qui dépasse les quarante millions de dollars par an. Il est utile de signaler que le redémarrage effectif desdites unités de transformation en détresse permettra de faire travailler environ 5.000 agriculteurs en amont et de créer des centaines d'autres emplois en aval du processus de fabrication. Allia
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Garantie des crédits d’exploitation: Convention de coopération entre le FGAR et la BDL
Par Moussa O. -3 août 2022042


Une convention de coopération a été signée mardi à Alger entre le Fonds de garantie des crédits aux petites et moyennes entreprises (FGAR) et la Banque de développement local (BDL) visant à garantir les crédits d’exploitation au profit des propriétaires de PME.

La convention définit «les conditions et les modalités d’octroi des garanties financières liées aux crédits d’exploitation accordés par la BDL au profit des propriétaires d’entreprises et qui sont couvertes par le FGAR». Elle a été signée, au siège de la direction générale de la BDL, par le directeur général de la banque, Youcef Lalmas, et le directeur général du FGAR, El Hadi Temam, en présence du directeur de l’intelligence économique au ministère de l’Industrie, Mokdad Aggoune, et de cadres des deux établissements. A cette occasion, M. Lalmas a précisé que «cette importante convention, première du genre dans le secteur financier et bancaire, permettra aux PME de garantir les crédits d’exploitation, en plus des crédits d’investissement», ajoutant que le principal objectif de ce partenariat était «la promotion de l’économie nationale par le financement des investissements des petites et moyennes entreprises conformément aux orientations des hautes autorités du pays». Selon le responsable, la convention prévoit de «soutenir les entreprises qui souhaitent obtenir des crédits bancaires, mais qui n’ont pas les moyens de payer la garantie du projet». Ces entreprises, a-t-il expliqué, «seront orientées par les agences de la BDL à travers l’ensemble du territoire national vers le FGAR, qui couvrira les risques liés aux crédits d’exploitation permettant aux entreprises le financement de l’achat de matières premières et la gestion de leur trésorerie et le financement initial de l’exportation dans le commerce extérieur». La convention prévoit également «l’octroi de garanties financières aux nouvelles PME où à celles qui souhaitent étendre leurs activités pour leur permettre d’accéder aux crédits bancaires», a ajouté M. Lalmas, estimant que «le ciblage de ces entreprises, qui représentent plus de 90 % du tissu économique national, contribuera à l’inclusion financière et à la lutte contre l’économie parallèle». Dans ce contexte, il a indiqué qu’un travail sera mené, en coordination avec le FGAR, pour «activer» l’accès aux crédits d’exploitation de manière moderne et efficace, via un portail électronique permettant de soumettre et d’approuver en ligne des demandes de garantie des crédits d’exploitation. De son côté, M. Temam a fait savoir que cette coopération entrait dans le cadre de «l’élargissement du partenariat à la garantie des crédits d’exploitation, qui est un nouveau service lancé par le Fonds en marge des travaux de la conférence nationale sur «la garantie financière» (24 mai 2022), rappelant l’annonce par le ministre de l’Industrie, au cours de cette rencontre, du lancement officiel du service de garantie des crédits d’exploitation «pour s’adapter aux nouvelles mesures introduites par la nouvelle loi sur l’investissement et assurer un accompagnement optimal aux porteurs de projets à travers un accès facilité aux crédits bancaires». La Banque de développement local est le premier partenaire du Fonds de garantie des crédits aux petites et moyennes entreprises compte tenu du niveau des engagements financiers entre les deux établissements, a fait remarquer le responsable, rappelant que la BDL a été la première banque à signer une convention avec le FGAR, en 2004, concernant les crédits d’investissement. Le FGAR a accompagné 3505 entreprises, 586 d’entre elles ayant bénéficié de crédits auprès de la BDL, et ce, dans différents secteurs d’activités, pour une valeur totale des projets de plus de 34 milliards de dinars, avec une couverture bancaire par la BDL de 19,7 milliards de dinars, garantis par le fonds à hauteur de 10,4 milliards de dinars. Ces projets ont permis la création de 13 316 emplois.

Moussa O. /Ag.
Il n'y a rien a comprendre??????????????
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