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La France et l’Algérie relancent « un partenariat spécial et exhaustif»

Publié le 26/08/2022
La France et l’Algérie relancent « un partenariat spécial et exhaustif» Le Parisien avec AFP - Il y a 1 h Les présidents algérien et français ont scellé jeudi à Alger leur réconciliation après des mois de brouilles. « Des perspectives prometteuses pour améliorer un partenariat spécial », a déclaré le président algérien Abdelmadjid Tebboune, tandis que son homologue français a annoncé « Emmanuel Macron et son homologue algérien ont scellé jeudi à Alger la réconciliation entre les deux pays, après des mois de brouilles diplomatiques. Les deux chefs d’État ont par ailleurs annoncé la création d’« une commission mixte d’historiens » qui sera chargée de se pencher sur la période allant « du début de la colonisation à la guerre de libération » de l’Algérie. AFP Emmanuel Macron et son homologue algérien ont scellé jeudi à Alger la réconciliation entre les deux pays, après des mois de brouilles diplomatiques. Les deux chefs d’État ont par ailleurs annoncé la création d’« une commission mixte d’historiens » qui sera chargée de se pencher sur la période allant « du début de la colonisation à la guerre de libération » de l’Algérie. AFP une page nouvelle qui s’écrit dans la relation bilatérale » entre les deux pays. La visite coïncide avec le 60e anniversaire de la fin de la guerre et la proclamation de l’indépendance de l’Algérie en 1962. Dans son discours, le président français a souligné la volonté des deux pays de regarder vers l’avenir et « travailler ensemble sur ce passé commun (…) complexe, douloureux ». Alger et Paris vont créer « une commission mixte d’historiens » afin de « regarder l’ensemble de cette période historique », « du début de la colonisation à la guerre de libération, sans tabou, avec une volonté (…) d’accès complet à nos archives », a annoncé Emmanuel Macron. La France et l’Algérie vont par ailleurs relancer plusieurs comités intergouvernementaux, notamment dans les domaines économique et stratégique. Les deux pays vont accroître la coopération à tous les niveaux et les échanges commerciaux. Selon le président Tebboune, la rencontre entre les deux dirigeants a été aussi « l’occasion d’évoquer la situation sécuritaire et politique d’intérêt commun sur le plan régional et international ». Du point de vue d’Alger, cette visite marque « une reconnaissance du rôle axial de l’Algérie dans la région » et un « retour en force de la diplomatie algérienne sur la scène internationale ». Avec cette visite, c’est la deuxième fois qu’Emmanuel Macron se rend en Algérie en tant que président, après un premier déplacement en décembre 2017. Les relations entre les deux pays étaient alors au beau fixe avec un jeune président français, né après 1962 et libéré du poids de l’histoire, qui avait qualifié la colonisation française de « crime contre l’humanité ». Mais elles ont rapidement tourné court, rattrapées par des mémoires difficilement conciliables après 132 ans de colonisation, une guerre sanglante et le départ d’un million de Français d’Algérie en 1962. Les excuses attendues par Alger pour la colonisation ne sont jamais venues. En octobre 2021, des propos d’Emmanuel Macron reprochant au « système politico-militaire » algérien de surfer sur la « rente mémorielle » et ses interrogations sur l’existence d’une nation algérienne avant la colonisation ont provoqué une grave rupture. Le locataire de l’Élysée a fait depuis fait amende honorable et les deux présidents ont remis progressivement en route le partenariat bilatéral. Mais, la question délicate des visas attribués par la France, dont le nombre a été divisé par deux, a notamment continué de peser sur les relations mutuelles.
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Le Parisien avec AFP - Il y a 1 h


Les présidents algérien et français ont scellé jeudi à Alger leur réconciliation après des mois de brouilles. « Des perspectives prometteuses pour améliorer un partenariat spécial », a déclaré le président algérien Abdelmadjid Tebboune, tandis que son homologue français a annoncé «
Emmanuel Macron et son homologue algérien ont scellé jeudi à Alger la réconciliation entre les deux pays, après des mois de brouilles diplomatiques. Les deux chefs d’État ont par ailleurs annoncé la création d’« une commission mixte d’historiens » qui sera chargée de se pencher sur la période allant « du début de la colonisation à la guerre de libération » de l’Algérie. AFP
Emmanuel Macron et son homologue algérien ont scellé jeudi à Alger la réconciliation entre les deux pays, après des mois de brouilles diplomatiques. Les deux chefs d’État ont par ailleurs annoncé la création d’« une commission mixte d’historiens » qui sera chargée de se pencher sur la période allant « du début de la colonisation à la guerre de libération » de l’Algérie. AFP

une page nouvelle qui s’écrit dans la relation bilatérale » entre les deux pays. La visite coïncide avec le 60e anniversaire de la fin de la guerre et la proclamation de l’indépendance de l’Algérie en 1962. Dans son discours, le président français a souligné la volonté des deux pays de regarder vers l’avenir et « travailler ensemble sur ce passé commun (…) complexe, douloureux ». Alger et Paris vont créer « une commission mixte d’historiens » afin de « regarder l’ensemble de cette période historique », « du début de la colonisation à la guerre de libération, sans tabou, avec une volonté (…) d’accès complet à nos archives », a annoncé Emmanuel Macron. La France et l’Algérie vont par ailleurs relancer plusieurs comités intergouvernementaux, notamment dans les domaines économique et stratégique. Les deux pays vont accroître la coopération à tous les niveaux et les échanges commerciaux. Selon le président Tebboune, la rencontre entre les deux dirigeants a été aussi « l’occasion d’évoquer la situation sécuritaire et politique d’intérêt commun sur le plan régional et international ». Du point de vue d’Alger, cette visite marque « une reconnaissance du rôle axial de l’Algérie dans la région » et un « retour en force de la diplomatie algérienne sur la scène internationale ». Avec cette visite, c’est la deuxième fois qu’Emmanuel Macron se rend en Algérie en tant que président, après un premier déplacement en décembre 2017. Les relations entre les deux pays étaient alors au beau fixe avec un jeune président français, né après 1962 et libéré du poids de l’histoire, qui avait qualifié la colonisation française de « crime contre l’humanité ». Mais elles ont rapidement tourné court, rattrapées par des mémoires difficilement conciliables après 132 ans de colonisation, une guerre sanglante et le départ d’un million de Français d’Algérie en 1962. Les excuses attendues par Alger pour la colonisation ne sont jamais venues. En octobre 2021, des propos d’Emmanuel Macron reprochant au « système politico-militaire » algérien de surfer sur la « rente mémorielle » et ses interrogations sur l’existence d’une nation algérienne avant la colonisation ont provoqué une grave rupture. Le locataire de l’Élysée a fait depuis fait amende honorable et les deux présidents ont remis progressivement en route le partenariat bilatéral. Mais, la question délicate des visas attribués par la France, dont le nombre a été divisé par deux, a notamment continué de peser sur les relations mutuelles.
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