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Le gouvernement au charbon

Publié le 05/09/2022
Rentrée scolaire, flambée des prix, sécheresse, concrétisation des projets économiques... Le gouvernement au charbon La rentrée sociale s'annonce au pas de charge, sur fond de rentrée scolaire pas de tout repos, de pouvoir d'achat à préserver et d'objectifs économiques à atteindre, fixés par le président de la République. Des dossiers chauds attendent l’ExécutifDes dossiers chauds attendent l’Exécutif Fini les vacances. Les enseignants universitaires retrouvent leurs campus, aujourd'hui. Ils seront suivis par leurs étudiants le 17 septembre. Des retrouvailles qui signent le début de la rentrée sociale. Elle sera suivie par le retour des écoliers, collégiens, lycéens qui découvriront les bancs de leurs classes le 21 septembre. Des événements précédés par des dépenses financières, encore sur toutes les lèvres. Elles auront croisé sur leur chemin la flambée des prix des produits de consommation, des viandes, des fruits et légumes... Une sempiternelle litanie. Elle risque d'augmenter d'une octave avec la sécheresse notamment, et le conflit armé russo-ukrainien qui a mis l'économie mondiale dans tous ses états et certains produits sous pression au point de faire grimper leurs prix (le blé en particulier) de façon exponentielle. Comment ne pas s'y focaliser sachant qu'à ces dépenses quotidiennes devenues un fardeau pour les petites bourses, et de moins en moins supportables pour les mieux loties, viennent immanquablement s'ajouter celles des fournitures scolaires qui pèsent déjà lourd sur le porte-monnaie des ménages. Le pouvoir d'achat en prend un coup. Fort heureusement il y aura la révision de l'allocation chômage, l'élargissement de la liste de ses bénéficiaires, l'augmentation des salaires des travailleurs ainsi que des pensions de retraite décidés par le président de la République. Une bouffée d'oxygène que l'Exécutif est tenu de mettre en oeuvre. Cela ne sera pas la seule, même si elle demeure dominante. Le chef de l'État ayant fait de la justice sociale un trait de caractère de la gestion de son mandat. Aussi, la rentrée sociale s'annonce au pas de charge pour le gouvernement sur fond de rentrée scolaire pas de tout repos, pas comme les autres avec l'introduction de l'anglais dès le primaire qui doit s'accompagner de recrutement d'enseignants, de pouvoir d'achat à préserver et d'objectifs économiques fixés à atteindre. L'année 2022 a été décrétée année économique par le premier magistrat du pays. Le temps est compté. Plus que quatre mois pour atteindre cet objectif. Il faut des actes. Du concret. La feuille de route tracée par le président de la République doit être honorée. Les ministères qui sont à la traîne, doivent donner le coup d'accélérateur qui crédibilisera leur action. Des défis d'une extrême importance doivent être relevés. Hormis le mégagisement de fer de Gara Djebilet sorti brutalement de son sommeil, permettant l'extraction de 1000 tonnes, le 16 août dernier, peu d'informations parviennent concernant d'autres projets phares. On peut citer, entre autres, la réalisation du port d'El Hamdania à Cherchell, la mine de zinc d'Amizour à Béjaïa, de phosphate de Bir El Ater à Tébessa, de l'ouverture de la piste minière en général et un programme de développement des énergies renouvelables permettant la production de 15000 MW d'électricité à l'horizon 2035, dont 4000 MW d'ici à 2024, et la réalisation de centrales photovoltaïques, qui doivent produire 1000 MW. Du pain sur la planche pour le gouvernement qui aura, en outre, à relayer la voix forte de l'Algérie insufflée par le chef de l'État et avec laquelle on compte, désormais, sur l'échiquier international pour la résolution des conflits régionaux, internationaux et en faveur de la paix dans le monde. Autant de batailles à engager et à impérativement remporter. L'argent étant le nerf de la guerre, les membres du gouvernement, qui auront à la mener, n'auront pas à se plaindre de ce côté-là. L'Algérie pourra compter sur une cagnotte de 50 milliards de dollars que lui rapportera son secteur pétro-gazier d'ici la fin de l'année selon les estimations du P-DG du Groupe Sonatrach alors que le FMI les prévoit autour des 58 milliards de dollars tout en s'adossant à un bas de laine de plus de 44 milliards de dollars. Des conditions qui n'autorisent pas le moindre faux pas. Mohamed TOUATIMohamed TOUATI 00:00 | 05-09-2022 Share
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Rentrée scolaire, flambée des prix, sécheresse, concrétisation des projets économiques...

Le gouvernement au charbon
La rentrée sociale s'annonce au pas de charge, sur fond de rentrée scolaire pas de tout repos, de pouvoir d'achat à préserver et d'objectifs économiques à atteindre, fixés par le président de la République.

Des dossiers chauds attendent l’ExécutifDes dossiers chauds attendent l’Exécutif
Fini les vacances. Les enseignants universitaires retrouvent leurs campus, aujourd'hui. Ils seront suivis par leurs étudiants le 17 septembre. Des retrouvailles qui signent le début de la rentrée sociale. Elle sera suivie par le retour des écoliers, collégiens, lycéens qui découvriront les bancs de leurs classes le 21 septembre. Des événements précédés par des dépenses financières, encore sur toutes les lèvres. Elles auront croisé sur leur chemin la flambée des prix des produits de consommation, des viandes, des fruits et légumes... Une sempiternelle litanie. Elle risque d'augmenter d'une octave avec la sécheresse notamment, et le conflit armé russo-ukrainien qui a mis l'économie mondiale dans tous ses états et certains produits sous pression au point de faire grimper leurs prix (le blé en particulier) de façon exponentielle. Comment ne pas s'y focaliser sachant qu'à ces dépenses quotidiennes devenues un fardeau pour les petites bourses, et de moins en moins supportables pour les mieux loties, viennent immanquablement s'ajouter celles des fournitures scolaires qui pèsent déjà lourd sur le porte-monnaie des ménages. Le pouvoir d'achat en prend un coup. Fort heureusement il y aura la révision de l'allocation chômage, l'élargissement de la liste de ses bénéficiaires, l'augmentation des salaires des travailleurs ainsi que des pensions de retraite décidés par le président de la République. Une bouffée d'oxygène que l'Exécutif est tenu de mettre en oeuvre. Cela ne sera pas la seule, même si elle demeure dominante. Le chef de l'État ayant fait de la justice sociale un trait de caractère de la gestion de son mandat. Aussi, la rentrée sociale s'annonce au pas de charge pour le gouvernement sur fond de rentrée scolaire pas de tout repos, pas comme les autres avec l'introduction de l'anglais dès le primaire qui doit s'accompagner de recrutement d'enseignants, de pouvoir d'achat à préserver et d'objectifs économiques fixés à atteindre.
L'année 2022 a été décrétée année économique par le premier magistrat du pays. Le temps est compté. Plus que quatre mois pour atteindre cet objectif. Il faut des actes. Du concret. La feuille de route tracée par le président de la République doit être honorée. Les ministères qui sont à la traîne, doivent donner le coup d'accélérateur qui crédibilisera leur action. Des défis d'une extrême importance doivent être relevés. Hormis le mégagisement de fer de Gara Djebilet sorti brutalement de son sommeil, permettant l'extraction de 1000 tonnes, le 16 août dernier, peu d'informations parviennent concernant d'autres projets phares. On peut citer, entre autres, la réalisation du port d'El Hamdania à Cherchell, la mine de zinc d'Amizour à Béjaïa, de phosphate de Bir El Ater à Tébessa, de l'ouverture de la piste minière en général et un programme de développement des énergies renouvelables permettant la production de 15000 MW d'électricité à l'horizon 2035, dont 4000 MW d'ici à 2024, et la réalisation de centrales photovoltaïques, qui doivent produire 1000 MW. Du pain sur la planche pour le gouvernement qui aura, en outre, à relayer la voix forte de l'Algérie insufflée par le chef de l'État et avec laquelle on compte, désormais, sur l'échiquier international pour la résolution des conflits régionaux, internationaux et en faveur de la paix dans le monde. Autant de batailles à engager et à impérativement remporter. L'argent étant le nerf de la guerre, les membres du gouvernement, qui auront à la mener, n'auront pas à se plaindre de ce côté-là. L'Algérie pourra compter sur une cagnotte de 50 milliards de dollars que lui rapportera son secteur pétro-gazier d'ici la fin de l'année selon les estimations du P-DG du Groupe Sonatrach alors que le FMI les prévoit autour des 58 milliards de dollars tout en s'adossant à un bas de laine de plus de 44 milliards de dollars. Des conditions qui n'autorisent pas le moindre faux pas.


Mohamed TOUATIMohamed TOUATI
00:00 | 05-09-2022
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Les internautes filtrent la rentrée du gouvernement!.

A chacun son travail?.
Le moindre dérapage! ...on vous allume?.
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