Vous êtes ici >> Accueil/Annaba Actualités/ Augmentation des salaires : Le meilleur moyen pour améliorer le po...
Zone Membre
Publicités

Augmentation des salaires : Le meilleur moyen pour améliorer le pouvoir d'achat

Publié le 26/09/2022
Augmentation des salaires : Le meilleur moyen pour améliorer le pouvoir d'achat Mise à jour : 26-09-2022 Augmentation graduelle mais substantielle des rémunérations, revoir la grille indiciaire des salaires, multiplier le nombre des points indiciaires (PI), baisser l'IRG, … Des propositions et scénarios discutés par les économistes dans leur perception de la meilleure façon pour améliorer le pouvoir d'achat des Algériens. Depuis l'annonce de président de la République d'une prochaine révision des salaires - avec les allocations chômage et les pensions de retraites -, la question du pouvoir d'achat est au cœur des débats. L'augmentation du coût de la vie et la flambée des produits à la consommation préoccupent les citoyens. Dr. Ishak Kharchi, expert économique et professeur en économie d'entreprise à l'université de Chlef, est parmi ceux qui se sont intéressés à cette question, expliquant que l'augmentation des salaires a été imposées par l'inflation mondiale, dont l'Algérie n'y est pas épargnée. Afin de faire face au phénomène de l'inflation par l'augmentation du pouvoir d'achat, les pouvoirs publics ont décidé l'augmentation des salaires pour stimuler la consommation et accroître la demande sur les produits nationaux, conformément à la politique suivie par l'Algérie de substitution des importations par les exportations (les importations ont baissés de 50 % ; en passant de 60 milliards de dollars à 30 milliards de dollars en deux ans). Dans ce contexte, l'économiste a souligné les efforts déployés par le ministère de l'Industrie pour éliminer les obstacles aux projets économiques dans tous les domaines productifs, comme les industries manufacturières et alimentaires, portant à la hausse la croissance économique et les postes d'emploi créés. La consommation est le maillon le plus important de l'économie nationale, et cela ne se fera qu'en augmentant le pouvoir d'achat qui assurera l'activité des détaillants puis des grossistes qui commercialisent les produits des usines, ce qui permettra à ces dernières de continuer la production selon les besoins du marché et donc l'optimisation des recettes fiscales de l'État à travers l'activité économique. Pour rappel, au début de l'année 2023, l'État approuvera une augmentation des salaires des travailleurs et de l'allocation de chômage. Le coût de ces augmentations se fera en proportion avec la situation économique et financière du pays, caractérisée par la hausse des prix du pétrole et les résultats positifs de la politique de rationalisation des dépenses et la réduction de la facture des importations, pour sauvegarder les réserves de changes. L'augmentation des salaires boostera le pouvoir d'achat du citoyen, ce qui encouragera la consommation et ainsi faire face à l'inflation qui frappe de plein fouet les économies de monde entier, conséquence de la hausse des prix des biens et les réticences à consommer. La révision des salaires et de l'allocation chômage reflète la volonté du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, de soutenir le pouvoir d'achat des citoyens, conformément à ses engagements électoraux, a soutenu Dr. Ishak kherchi. " Il est probable que l'allocation de chômage serait porté de 13 000 dinars à 18 000 dinars, Avec une révision des conditions pour en bénéficier, notamment ce qui est lié au critère d'âge. Ce qui élargira la liste des bénéficiaires et leur ouvrira la voie pour obtenir un emploi ", a-t-il pronostiqué, partant de constat que l'allocation du chômage est une étape temporaire dans l'attente de décrocher un emploi. Dr. Kharchi s'attend à ce que les augmentations de salaire approuvées par le président de la République se feront à travers plusieurs scénarios, dont le premier est le plus plausible, pour être de la même manière que les augmentations qui ont été faites en 2022, c'est-à-dire en introduisant de petits changements sur la grille indiciaire. Plus précisément, le nombre des points indiciaires pour chaque catégorie et chaque degré sera augmenté. La revalorisation des salaires peut avoir d'autres formes, selon le même économiste, soit par la réduction de l'impôt sur le revenu global (IRG), soit par l'augmentation de la valeur du point indiciaire, qui est actuellement évalué à 45 dinars, tel qu'il est revendiqué par la majorité des travailleurs de secteur public. Soit en approuvant une augmentation du salaire minimum garanti, qui devrait passer de 20 000 dinars à 22 000 dinars, ce qui profiterait, dans ce cas, aux travailleurs précaires qui perçoivent des salaires inférieurs au SMIG. Techniquement, l'économiste estime que le montant de la hausse doit être au même niveau et en ligne avec le taux d'inflation, qui sera déterminé par la loi de finances pour l'année 2023, afin de préserver le pouvoir d'achat des citoyens. Le même interlocuteur s'attendait également à ce que ces augmentations se feront en trois ou six étapes, conformément au principe de prudence et rationalisation, afin de préserver les équilibres budgétaires macroéconomiques de l'État, dans une conjoncture économique marquée par la hausse des prix du pétrole, provoquée par l'opération militaire russe en Ukraine, et les prévisions que ce conflit devrait perdurer dans le temps. Hamid M.
« Actualité précédente
Économie nationale: La plupart des indicateurs sont au vert
Actualité suivante »
Energie : M. Arkab participe à Vienne à la 66éme Conférence générale de l’AIEA

Les Commentaires

Augmentation des salaires : Le meilleur moyen pour améliorer le pouvoir d'achat


Mise à jour : 26-09-2022

Augmentation graduelle mais substantielle des rémunérations, revoir la grille indiciaire des salaires, multiplier le nombre des points indiciaires (PI), baisser l'IRG, … Des propositions et scénarios discutés par les économistes dans leur perception de la meilleure façon pour améliorer le pouvoir d'achat des Algériens.
Depuis l'annonce de président de la République d'une prochaine révision des salaires - avec les allocations chômage et les pensions de retraites -, la question du pouvoir d'achat est au cœur des débats.
L'augmentation du coût de la vie et la flambée des produits à la consommation préoccupent les citoyens.
Dr. Ishak Kharchi, expert économique et professeur en économie d'entreprise à l'université de Chlef, est parmi ceux qui se sont intéressés à cette question, expliquant que l'augmentation des salaires a été imposées par l'inflation mondiale, dont l'Algérie n'y est pas épargnée.
Afin de faire face au phénomène de l'inflation par l'augmentation du pouvoir d'achat, les pouvoirs publics ont décidé l'augmentation des salaires pour stimuler la consommation et accroître la demande sur les produits nationaux, conformément à la politique suivie par l'Algérie de substitution des importations par les exportations (les importations ont baissés de 50 % ; en passant de 60 milliards de dollars à 30 milliards de dollars en deux ans).
Dans ce contexte, l'économiste a souligné les efforts déployés par le ministère de l'Industrie pour éliminer les obstacles aux projets économiques dans tous les domaines productifs, comme les industries manufacturières et alimentaires, portant à la hausse la croissance économique et les postes d'emploi créés.
La consommation est le maillon le plus important de l'économie nationale, et cela ne se fera qu'en augmentant le pouvoir d'achat qui assurera l'activité des détaillants puis des grossistes qui commercialisent les produits des usines, ce qui permettra à ces dernières de continuer la production selon les besoins du marché et donc l'optimisation des recettes fiscales de l'État à travers l'activité économique. Pour rappel, au début de l'année 2023, l'État approuvera une augmentation des salaires des travailleurs et de l'allocation de chômage.
Le coût de ces augmentations se fera en proportion avec la situation économique et financière du pays, caractérisée par la hausse des prix du pétrole et les résultats positifs de la politique de rationalisation des dépenses et la réduction de la facture des importations, pour sauvegarder les réserves de changes.
L'augmentation des salaires boostera le pouvoir d'achat du citoyen, ce qui encouragera la consommation et ainsi faire face à l'inflation qui frappe de plein fouet les économies de monde entier, conséquence de la hausse des prix des biens et les réticences à consommer.
La révision des salaires et de l'allocation chômage reflète la volonté du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, de soutenir le pouvoir d'achat des citoyens, conformément à ses engagements électoraux, a soutenu Dr. Ishak kherchi.
" Il est probable que l'allocation de chômage serait porté de 13 000 dinars à 18 000 dinars, Avec une révision des conditions pour en bénéficier, notamment ce qui est lié au critère d'âge. Ce qui élargira la liste des bénéficiaires et leur ouvrira la voie pour obtenir un emploi ", a-t-il pronostiqué, partant de constat que l'allocation du chômage est une étape temporaire dans l'attente de décrocher un emploi.
Dr. Kharchi s'attend à ce que les augmentations de salaire approuvées par le président de la République se feront à travers plusieurs scénarios, dont le premier est le plus plausible, pour être de la même manière que les augmentations qui ont été faites en 2022, c'est-à-dire en introduisant de petits changements sur la grille indiciaire.
Plus précisément, le nombre des points indiciaires pour chaque catégorie et chaque degré sera augmenté.
La revalorisation des salaires peut avoir d'autres formes, selon le même économiste, soit par la réduction de l'impôt sur le revenu global (IRG), soit par l'augmentation de la valeur du point indiciaire, qui est actuellement évalué à 45 dinars, tel qu'il est revendiqué par la majorité des travailleurs de secteur public.
Soit en approuvant une augmentation du salaire minimum garanti, qui devrait passer de 20 000 dinars à 22 000 dinars, ce qui profiterait, dans ce cas, aux travailleurs précaires qui perçoivent des salaires inférieurs au SMIG.
Techniquement, l'économiste estime que le montant de la hausse doit être au même niveau et en ligne avec le taux d'inflation, qui sera déterminé par la loi de finances pour l'année 2023, afin de préserver le pouvoir d'achat des citoyens.
Le même interlocuteur s'attendait également à ce que ces augmentations se feront en trois ou six étapes, conformément au principe de prudence et rationalisation, afin de préserver les équilibres budgétaires macroéconomiques de l'État, dans une conjoncture économique marquée par la hausse des prix du pétrole, provoquée par l'opération militaire russe en Ukraine, et les prévisions que ce conflit devrait perdurer dans le temps.
Hamid M.
Pour ajouter un commentaire, vous devez être membre de notre site !

Identifiez-vous :


Ou Inscrivez-vous gratuitement !

Dernières brèves

Articles similaires