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Lamamra au quotidien français L'Opinion «Nous sommes ouverts à toutes les opportunités»

Publié le 10/10/2022
Lamamra au quotidien français L'Opinion «Nous sommes ouverts à toutes les opportunités» Les deux pays se devaient «de préserver la relation afin que les sujets irritants ne puissent plus dégénérer en crise». La conviction de l'Algérie dans la nouvelle séquence algéro-française, concrétisée par la réunion du 5e Comité intergouvernemental de haut niveau est de «concrétiser un partenariat majeur», a affirmé le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, dans un entretien accordé au quotidien français L'Opinion. Le ministre relève que ce partenariat qu'on voudrait renouveler doit «mobiliser les éléments sectoriels de coopération: la sécurité, l'économie, la culture, les relations humaines». Un spectre assez large qui témoigne de la volonté de l'Algérie d'édifier une relation multiple et forte avec la France. Le ministre des Affaires étrangères n'y va pas par quatre chemins pour exprimer les attentes de l'Algérie. «Nous sommes ouverts à toutes les opportunités de partenariat, de l'exploitation des ressources naturelles dans l'optique d'un développement technologique aux aspects géopolitique et énergétique», rappelle Ramtane Lamamra, histoire de définir le spectre de la coopération qui se veut très large. Cette vision qui ouvre des perspectives inédites au partenariat entre les deux pays est décrit comme mutuellement bénéfique par le ministre des Affaires étrangères. «Nous avons un espace géographique de la Méditerranée en partage et une coopération qui peut aller bien au-delà, vers l'Europe et vers l'Afrique, de nos profondeurs stratégiques respectives», a indiqué Ramtane Lamamra, mettant ainsi en exergue une offre historique que propose l'Algérie à la France. Un deal gagnant-gagnant qui apporte une certitude de rayonnement aux deux pays dans une zone géostratégique majeure qui fut déjà un carrefour entre les civilisations occidentale et islamique. La Déclaration d'Alger pour un partenariat renouvelée, signée à Alger par les deux présidents Tebboune et Macron constitue certainement le socle de cette vision stratégique qui va au-delà des rapports strictement économiques et jusqu'à interroger l'avenir, avec la ferme intention d'obtenir des réponses positives. Pour ce faire, les deux pays se devaient «de préserver la relation afin que les sujets irritants ne puissent plus dégénérer en crise». Les questions mémorielles en font partie. Ramtane Lamamra explique cette nouvelle approche généreuse dans les relations algéro-françaises par «les très longs entretiens entre les présidents Tebboune et Macron, inédits par rapport aux visites précédentes», et qui «ont permis de dégager une vision commune d'une relation apaisée, confiante, mutuellement respectueuse et avantageuse». Cet effort, fourni par les deux hommes est, aux yeux de Ramtane Lamamra «un espoir pour la refondation de cette relation sur la base d'un esprit nouveau». Le ministre résumera la séquence historique du moment: les deux Présidents se sont compris et bien compris». Questionné sur les rapports entre l'Algérie et l'Union européenne, le ministre retiendra que «l'UE n'a pas voulu tenir compte de la volonté algérienne de remettre à niveau son industrie, au sortir de la décennie noire». Concernant la guerre en Ukraine, Ramtane Lamamra affirme craindre «des décisions et des phénomènes qui nous échappent», tout en relevant que l'Algérie tient à ses «principes et une attitude de neutralité pour contribuer à un assainissement politique de la situation». Concernant la situation au Sahel, il a évoqué «des échecs des classes politiques successives qui expliquent, sans les justifier, les problèmes de changements de gouvernants». Saïd BOUCETTASaïd BOUCETTA 00:00 | 10-10-2022 Share
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Lamamra au quotidien français L'Opinion

«Nous sommes ouverts à toutes les opportunités»
Les deux pays se devaient «de préserver la relation afin que les sujets irritants ne puissent plus dégénérer en crise».

La conviction de l'Algérie dans la nouvelle séquence algéro-française, concrétisée par la réunion du 5e Comité intergouvernemental de haut niveau est de «concrétiser un partenariat majeur», a affirmé le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, dans un entretien accordé au quotidien français L'Opinion. Le ministre relève que ce partenariat qu'on voudrait renouveler doit «mobiliser les éléments sectoriels de coopération: la sécurité, l'économie, la culture, les relations humaines».
Un spectre assez large qui témoigne de la volonté de l'Algérie d'édifier une relation multiple et forte avec la France. Le ministre des Affaires étrangères n'y va pas par quatre chemins pour exprimer les attentes de l'Algérie. «Nous sommes ouverts à toutes les opportunités de partenariat, de l'exploitation des ressources naturelles dans l'optique d'un développement technologique aux aspects géopolitique et énergétique», rappelle Ramtane Lamamra, histoire de définir le spectre de la coopération qui se veut très large.
Cette vision qui ouvre des perspectives inédites au partenariat entre les deux pays est décrit comme mutuellement bénéfique par le ministre des Affaires étrangères. «Nous avons un espace géographique de la Méditerranée en partage et une coopération qui peut aller bien au-delà, vers l'Europe et vers l'Afrique, de nos profondeurs stratégiques respectives», a indiqué Ramtane Lamamra, mettant ainsi en exergue une offre historique que propose l'Algérie à la France. Un deal gagnant-gagnant qui apporte une certitude de rayonnement aux deux pays dans une zone géostratégique majeure qui fut déjà un carrefour entre les civilisations occidentale et islamique.
La Déclaration d'Alger pour un partenariat renouvelée, signée à Alger par les deux présidents Tebboune et Macron constitue certainement le socle de cette vision stratégique qui va au-delà des rapports strictement économiques et jusqu'à interroger l'avenir, avec la ferme intention d'obtenir des réponses positives. Pour ce faire, les deux pays se devaient «de préserver la relation afin que les sujets irritants ne puissent plus dégénérer en crise».
Les questions mémorielles en font partie. Ramtane Lamamra explique cette nouvelle approche généreuse dans les relations algéro-françaises par «les très longs entretiens entre les présidents Tebboune et Macron, inédits par rapport aux visites précédentes», et qui «ont permis de dégager une vision commune d'une relation apaisée, confiante, mutuellement respectueuse et avantageuse». Cet effort, fourni par les deux hommes est, aux yeux de Ramtane Lamamra «un espoir pour la refondation de cette relation sur la base d'un esprit nouveau». Le ministre résumera la séquence historique du moment: les deux Présidents se sont compris et bien compris».
Questionné sur les rapports entre l'Algérie et l'Union européenne, le ministre retiendra que «l'UE n'a pas voulu tenir compte de la volonté algérienne de remettre à niveau son industrie, au sortir de la décennie noire». Concernant la guerre en Ukraine, Ramtane Lamamra affirme craindre «des décisions et des phénomènes qui nous échappent», tout en relevant que l'Algérie tient à ses «principes et une attitude de neutralité pour contribuer à un assainissement politique de la situation». Concernant la situation au Sahel, il a évoqué «des échecs des classes politiques successives qui expliquent, sans les justifier, les problèmes de changements de gouvernants».

Saïd BOUCETTASaïd BOUCETTA
00:00 | 10-10-2022
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