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5éme session du Cihn Des projets pour sceller les retrouvailles

Publié le 10/10/2022
5éme session du Cihn Des projets pour sceller les retrouvailles On ne sait pas si, à l'issue de cette visite de travail, le Haut conseil de coopération et la commission mixte d'historiens, seront mis en place. Les regards demeurent braqués sur le sommet algéro-français de haut niveau, qui se tient, aujourd'hui, entre les deux Premiers ministres des deux pays. En effet, le Premier ministre Aïmene Benabderrahmane et son homologue française, Elisabeth Borne en visite de travail en Algérie, les 9 et 10 octobre, co-présideront la 5e session du Comité intergouvernemental de haut niveau (CIHN) à Alger. Au coeur des discussions et débats, la relance effective de la coopération économique bilatérale entre les deux pays, conformément aux voeux et engagements des deux présidents, Abdelmadjid Tebboune et Emmanuel Macron, lors de la visite de ce dernier en Algérie, en août dernier. Accompagnée de 16 ministres et secrétaires d'État du gouvernement français, Elisabeth Borne effectue sa première sortie à l'étranger en Algérie. Durant ces deux journées de visite, Borne aura des entretiens bilatéraux avec son homologue algérien, Benabderrahmane, en plus de coprésider une réunion des deux délégations ministérielles. L'autre rendez-vous important qui interviendra le lendemain, soit le 10 octobre 2022, sera le forum des hommes d'affaires algéro-français, dont il est attendu beaucoup de résultats et de décisions concrètes. Les débats et les pourparlers devront se focaliser, a priori, sur la jeunesse, l'économie, l'innovation et la transition énergétique. Mais aussi sur le cinéma, l'agriculture, l'agroalimentaire, l'industrie mécanique, etc... On ne sait pas si, à l'issue de cette visite de travail, le fameux Haut conseil de coopération et la commission mixte d'historiens, décidées conjointement entre les deux présidents, seront mis en place. Aussi, il reste à savoir si les questions de mobilité entre les deux pays seront abordées, comme annoncé lors de la visite de Macron en Algérie en août dernier. Pour ce qui est des questions énergétiques, bien qu'on se garde d'affirmer une demande officielle de la France, en vue de revoir à la hausse des approvisionnements en gaz algérien, le spectre des négociations énergétiques plane sur cette réunion. A priori, il y a des sujets qui reviennent de manière récurrente, imposant un débat sérieux et pragmatique des deux côtés. C'est le cas des questions de colocalisation de certaines industries françaises qui seront, vraisemblablement, abordées, en ce sens que l'Algérie autant que la France auront tout à gagner dans la perspective d'une telle approche mutuellement bénéfique. Cela est d'autant plus intéressant que l'Algérie vient de promulguer une loi sur l'investissement qui a introduit de nouvelles perspectives et marges de manoeuvre au profit des IDE. Tous les ingrédients concourent à une telle approche, étant donné les effets pervers de la géopolitique en Ukraine, notamment. Il y a lieu de préciser que, de part et d'autre de la Méditerranée, beaucoup de bruits et de supputations ont accompagné l'annonce de la visite d'Elisabeth Borne en Algérie, et les réelles motivations de cet important débarquement de plus de la moitié des ministres du gouvernement français à Alger. Entre bienvenue, consentement et autres tentatives de chahutage, la tenue du Comité intergouvernemental de haut niveau Cihn a de quoi susciter les résistances, les passions et les remontrances, de part et d'autre du Bassin méditerranéen. Mais au-delà de ces considérations, somme toute légitimes, c'est de l'aboutissement et de la concrétisation des accords dont il s'agit, au bout du compte. La tenue du 5éme Cihn devra aboutir à la dissipation des scepticismes subsistants et la relance de l'espoir des deux côtés des deux rives, à travers des mesures concrètes et réelles au profit des deux sociétés algérienne et française. La rencontre des deux chefs d'État algérien et français, lors de la visite de Macron en Algérie, a scellé la mise en branle d'une réelle et nouvelle dynamique dans les rapports bilatéraux entre l'Algérie et la France. Dont acte. Mohamed OUANEZARMohamed OUANEZAR 00:00 | 10-10-2022 Share
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5éme session du Cihn

Des projets pour sceller les retrouvailles
On ne sait pas si, à l'issue de cette visite de travail, le Haut conseil de coopération et la commission mixte d'historiens, seront mis en place.


Les regards demeurent braqués sur le sommet algéro-français de haut niveau, qui se tient, aujourd'hui, entre les deux Premiers ministres des deux pays. En effet, le Premier ministre Aïmene Benabderrahmane et son homologue française, Elisabeth Borne en visite de travail en Algérie, les 9 et 10 octobre, co-présideront la 5e session du Comité intergouvernemental de haut niveau (CIHN) à Alger.
Au coeur des discussions et débats, la relance effective de la coopération économique bilatérale entre les deux pays, conformément aux voeux et engagements des deux présidents, Abdelmadjid Tebboune et Emmanuel Macron, lors de la visite de ce dernier en Algérie, en août dernier. Accompagnée de 16 ministres et secrétaires d'État du gouvernement français, Elisabeth Borne effectue sa première sortie à l'étranger en Algérie. Durant ces deux journées de visite, Borne aura des entretiens bilatéraux avec son homologue algérien, Benabderrahmane, en plus de coprésider une réunion des deux délégations ministérielles. L'autre rendez-vous important qui interviendra le lendemain, soit le 10 octobre 2022, sera le forum des hommes d'affaires algéro-français, dont il est attendu beaucoup de résultats et de décisions concrètes.
Les débats et les pourparlers devront se focaliser, a priori, sur la jeunesse, l'économie, l'innovation et la transition énergétique. Mais aussi sur le cinéma, l'agriculture, l'agroalimentaire, l'industrie mécanique, etc... On ne sait pas si, à l'issue de cette visite de travail, le fameux Haut conseil de coopération et la commission mixte d'historiens, décidées conjointement entre les deux présidents, seront mis en place. Aussi, il reste à savoir si les questions de mobilité entre les deux pays seront abordées, comme annoncé lors de la visite de Macron en Algérie en août dernier. Pour ce qui est des questions énergétiques, bien qu'on se garde d'affirmer une demande officielle de la France, en vue de revoir à la hausse des approvisionnements en gaz algérien, le spectre des négociations énergétiques plane sur cette réunion.
A priori, il y a des sujets qui reviennent de manière récurrente, imposant un débat sérieux et pragmatique des deux côtés. C'est le cas des questions de colocalisation de certaines industries françaises qui seront, vraisemblablement, abordées, en ce sens que l'Algérie autant que la France auront tout à gagner dans la perspective d'une telle approche mutuellement bénéfique. Cela est d'autant plus intéressant que l'Algérie vient de promulguer une loi sur l'investissement qui a introduit de nouvelles perspectives et marges de manoeuvre au profit des IDE. Tous les ingrédients concourent à une telle approche, étant donné les effets pervers de la géopolitique en Ukraine, notamment. Il y a lieu de préciser que, de part et d'autre de la Méditerranée, beaucoup de bruits et de supputations ont accompagné l'annonce de la visite d'Elisabeth Borne en Algérie, et les réelles motivations de cet important débarquement de plus de la moitié des ministres du gouvernement français à Alger.
Entre bienvenue, consentement et autres tentatives de chahutage, la tenue du Comité intergouvernemental de haut niveau Cihn a de quoi susciter les résistances, les passions et les remontrances, de part et d'autre du Bassin méditerranéen. Mais au-delà de ces considérations, somme toute légitimes, c'est de l'aboutissement et de la concrétisation des accords dont il s'agit, au bout du compte. La tenue du 5éme Cihn devra aboutir à la dissipation des scepticismes subsistants et la relance de l'espoir des deux côtés des deux rives, à travers des mesures concrètes et réelles au profit des deux sociétés algérienne et française. La rencontre des deux chefs d'État algérien et français, lors de la visite de Macron en Algérie, a scellé la mise en branle d'une réelle et nouvelle dynamique dans les rapports bilatéraux entre l'Algérie et la France. Dont acte.

Mohamed OUANEZARMohamed OUANEZAR
00:00 | 10-10-2022
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