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Mondial foot 2022: le bal des nouveaux «hypocrites» par Belkacem Ahcene-Djaballah La récente Coupe du monde

Publié le 10/12/2022
Mondial foot 2022: le bal des nouveaux «hypocrites» par Belkacem Ahcene-Djaballah La récente Coupe du monde de football au Qatar a été, indubitablement, un succès. Succès sportif, succès organisationnel, succès financier. Cela était prévisible tant la volonté et les moyens mobilisés par le pays ont été immensitissimes. 220 milliards de dollars investis pour un seul projet par un pays de cinquante ans d'âge (à peine 400 000 habitants dont environ 150 000 nationaux), ce n'est pas rien. Pharaonique ! Ce qui a, indubitablement, fait bien des «jaloux», tout particulièrement dans les pays qui n'ont pas décroché de gros contrats. Contrats liés aux réalisations et aux prestations de services. Avant et durant les compétitions. Il y a, aussi, ceux qui n'ont pas encore avalé le fait que le PSG appartienne au Qatar qui n'ont pas encore découvert (tant qu'il marque des buts) que la maman de Mbappé est d'origine algérienne, que des équipes du «tiers monde» footballistique arrivent à «battre» les habituels premiers de la classe et que tous les stades et toutes les rencontres aient fait le plein et surtout aucun incident. L'organisation de la Coupe du monde de football 2022 a été décidée il y a de cela plus d'une décennie. Jusque-là, pas trop de critiques et/ou de commentaires malveillants dans les médias occidentaux. Pourquoi ? Peut-être l'espoir de décrocher quelque contrat ou, au minimum, une invitation tous frais payés. Novembre 2022: Tout baigne dans l'huile sauf pour certains médias, tout particulièrement français qui s'échinèrent à casser du Qatari, en enfourchant des causes douteuses, de la plus sérieuse à la plus farfelue, celle de la défense du mouvement LGBT, celle de travailleurs migrants que l'on découvre soudainement maltraités, celle des couples homosexuels (et autres LGBT) qui ne sont pas les bienvenus durant les compétitions, en tout cas lorsqu'ils se comportent de manière ostentatoire. Lors des compétitions, les commentateurs occidentaux, journalistes et «experts» confondus, se sont même mis à faire la chasse aux lacunes (?), même si cela contredisait leur manière d'être et /ou de faire chez eux. Certains trouvaient qu'il y avait trop de mosquées, oubliant leurs églises et autres monastères ; d'autres regrettaient qu'il n'y ait pas permission de consommer de la bière à l'intérieur des stades et alentours oubliant leurs propres interdictions. Les plus virulents ont ressorti des plaintes (?) anciennes de travailleurs immigrés, allant jusqu'à effectuer des reportages dans les pays d'origine. On a eu, aussi, des critiques liés à la climatisation des stades. La dernière trouvaille a été l'élimination, dès le premier tour, de l'équipe nationale du pays hôte, la transformant en déroute cataclysmique, comme si le Qatar est le premier pays hôte à être éliminé dès le premier tour, comme si le Qatar avait comme premier et seul objectif la conquête finale de la Coupe, alors qu'il voulait seulement montrer et démontrer qu'il était capable (au prix de gros sacrifices financiers, il est vrai) de réaliser des infrastructures ultramodernes en un laps de temps assez court pour faire face à temps à l'évènement et d'organiser une compétition sportive mondiale à nulle autre pareille tout en respectant les termes des cahiers des charges et ce sur tous les plans. Il a pleinement réussi ! Il est certain que, pour lui, la Coupe du monde n'est pas terminée avec la fin des compétitions. Pragmatiques, toutes les installations et le «savoir-faire» acquis vont, certainement, être exploités pour être rentabilisés le plus rapidement possible. En accueillant les compétitions sportives (pas uniquement le foot) les plus prestigieuses, ainsi d'ailleurs que les manifestations culturelles, musicales. Manifestations auxquelles les contempteurs d'aujourd'hui, la Coupe du monde de foot oubliée, voudront bien être invités. Avec prise en charge et cadeaux en sus si possible, assurément !
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Mondial foot 2022: le bal des nouveaux «hypocrites»
par Belkacem Ahcene-Djaballah


La récente Coupe du monde de football au Qatar a été, indubitablement, un succès. Succès sportif, succès organisationnel, succès financier. Cela était prévisible tant la volonté et les moyens mobilisés par le pays ont été immensitissimes. 220 milliards de dollars investis pour un seul projet par un pays de cinquante ans d'âge (à peine 400 000 habitants dont environ 150 000 nationaux), ce n'est pas rien. Pharaonique ! Ce qui a, indubitablement, fait bien des «jaloux», tout particulièrement dans les pays qui n'ont pas décroché de gros contrats. Contrats liés aux réalisations et aux prestations de services. Avant et durant les compétitions. Il y a, aussi, ceux qui n'ont pas encore avalé le fait que le PSG appartienne au Qatar qui n'ont pas encore découvert (tant qu'il marque des buts) que la maman de Mbappé est d'origine algérienne, que des équipes du «tiers monde» footballistique arrivent à «battre» les habituels premiers de la classe et que tous les stades et toutes les rencontres aient fait le plein et surtout aucun incident.

L'organisation de la Coupe du monde de football 2022 a été décidée il y a de cela plus d'une décennie. Jusque-là, pas trop de critiques et/ou de commentaires malveillants dans les médias occidentaux. Pourquoi ? Peut-être l'espoir de décrocher quelque contrat ou, au minimum, une invitation tous frais payés.

Novembre 2022: Tout baigne dans l'huile sauf pour certains médias, tout particulièrement français qui s'échinèrent à casser du Qatari, en enfourchant des causes douteuses, de la plus sérieuse à la plus farfelue, celle de la défense du mouvement LGBT, celle de travailleurs migrants que l'on découvre soudainement maltraités, celle des couples homosexuels (et autres LGBT) qui ne sont pas les bienvenus durant les compétitions, en tout cas lorsqu'ils se comportent de manière ostentatoire.

Lors des compétitions, les commentateurs occidentaux, journalistes et «experts» confondus, se sont même mis à faire la chasse aux lacunes (?), même si cela contredisait leur manière d'être et /ou de faire chez eux. Certains trouvaient qu'il y avait trop de mosquées, oubliant leurs églises et autres monastères ; d'autres regrettaient qu'il n'y ait pas permission de consommer de la bière à l'intérieur des stades et alentours oubliant leurs propres interdictions. Les plus virulents ont ressorti des plaintes (?) anciennes de travailleurs immigrés, allant jusqu'à effectuer des reportages dans les pays d'origine. On a eu, aussi, des critiques liés à la climatisation des stades.

La dernière trouvaille a été l'élimination, dès le premier tour, de l'équipe nationale du pays hôte, la transformant en déroute cataclysmique, comme si le Qatar est le premier pays hôte à être éliminé dès le premier tour, comme si le Qatar avait comme premier et seul objectif la conquête finale de la Coupe, alors qu'il voulait seulement montrer et démontrer qu'il était capable (au prix de gros sacrifices financiers, il est vrai) de réaliser des infrastructures ultramodernes en un laps de temps assez court pour faire face à temps à l'évènement et d'organiser une compétition sportive mondiale à nulle autre pareille tout en respectant les termes des cahiers des charges et ce sur tous les plans. Il a pleinement réussi !

Il est certain que, pour lui, la Coupe du monde n'est pas terminée avec la fin des compétitions. Pragmatiques, toutes les installations et le «savoir-faire» acquis vont, certainement, être exploités pour être rentabilisés le plus rapidement possible. En accueillant les compétitions sportives (pas uniquement le foot) les plus prestigieuses, ainsi d'ailleurs que les manifestations culturelles, musicales. Manifestations auxquelles les contempteurs d'aujourd'hui, la Coupe du monde de foot oubliée, voudront bien être invités. Avec prise en charge et cadeaux en sus si possible, assurément !

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