Vous êtes ici >> Accueil/Annaba Actualités/ALGÉRIE NOUVELLE : 2019-2022, (VII) Enseignement supérieur : Une Lo...
Zone Membre
Publicités

ALGÉRIE NOUVELLE : 2019-2022, (VII) Enseignement supérieur : Une Locomotive du développement ,Akretche Djamal-

Publié le 29/12/2022
ALGÉRIE NOUVELLE : 2019-2022, (VII) Enseignement supérieur : Une Locomotive du développement ,Akretche Djamal-Eddine, Recteur de l’USTHB El Moudjahid : Le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a connu, ces dernières années, une dynamique. Quel est votre commentaire ? Djamal-Eddine Akretche : Durant ces trois dernières années, ce secteur a subi une mutation importante et connu une nouvelle vision stratégique. Un véritable coup d’accélérateur a été donné à l’enseignement supérieur et la recherche scientifique. C’est une nouvelle vision insufflée par le président de la République qui a accordé beaucoup d’importance à l’enseignement supérieur, la finalité étant de redonner de l’espoir à nos étudiants, notamment aux licenciés. Désormais, l’université ne se contente pas de former des étudiants ou de faire une recherche scientifique fondamentale. Elle s’est lancée dans une nouvelle démarche pour aller à la rencontre de son milieu socio-économique. De ce fait, elle devient un acteur important du développement du pays. Quelles sont les réalisations de cette nouvelle vision ? Cette période a été marquée par l’encouragement de certaines spécialités qui sont au diapason des évolutions technologiques mondiales, ce qui a permis la création de deux grandes écoles supérieures implantées à Sidi Abdellah, en l’occurrence l’Ecole supérieure d’intelligence artificielle et l’Ecole supérieure des mathématiques, qui seront suivies par d’autres. Tout ceci s’inscrit dans une nouvelle vision et le nouveau schéma de développement adopté par le secteur. On observe une évolution par rapport à l’enseignement supérieur classique. Je cite aussi la création d’autres écoles durant ces trois dernières années, particulièrement dans le domaine de l’agriculture saharienne. Un volet extrêmement important pour une meilleure exploitation des richesses dans ces régions. Par conséquent, l’université devient plus utile et plus visible par rapport au secteur socio-économique puisqu’elle s’imbrique dans ce système et ce, à la faveur de plusieurs facteurs, notamment le développement de l’entrepreneuriat et la possibilité offerte aux étudiants de créer leur startup et leur microentreprise. Toutes ces nouveautés permettent à l’université de sortir de sa zone de cloisonnement. Qu’en est-il des mesures prises pour encourager l’entrepreneuriat au sein de l’université ? Dans la nouvelle vision stratégique du secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, il y a un partenariat avec le ministère de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises pour encourager les étudiants à se lancer dans le domaine de l’entrepreneuriat en créant leur propre start-up, le leitmotive étant ‘’un diplôme, une start-up’’. Actuellement, dans tous les établissements, on s’attelle à fournir les espaces nécessaires pour la création de ces start-ups et l’encadrement adéquat. Nous sommes actuellement dans une phase explicative aux étudiants concernant ces nouvelles possibilités. Nous avons enregistré un nombre relativement important de dépôts d’idées innovantes qui seront incubées pour donner lieu par la suite à la création d’une startup. Ces dernières seront d’un apport important pour l’économie du pays, notamment lorsqu’elle s’insèrent dans un circuit de sous-traitance par rapport aux grandes entreprises, du fait que ces startups peuvent fournir des services directs à l’entreprise. C’est une catégorie de start-up qui, probablement, va voir le jour dans beaucoup d’universités. Outre la création de startups innovantes qui s’inscrivent dans le développement technologique, le numérique et tout ce qui est à la pointe du développement mondial, elles vont créer des activités qui donneront un élan au développement pour être au diapason des grandes nations. K. H.
« Actualité précédente
Réunion du Gouvernement, Sécurité routière chez les enfants : La prise de conscience commence à l’école Ph.: B
Actualité suivante »
Généralisation des opérations d'inspection des établissements de santé DR DR Le ministre de la Santé, Abdelha

Les Commentaires

ALGÉRIE NOUVELLE : 2019-2022, (VII) Enseignement supérieur : Une Locomotive du développement ,Akretche Djamal-Eddine, Recteur de l’USTHB

El Moudjahid : Le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a connu, ces dernières années, une dynamique. Quel est votre commentaire ?

Djamal-Eddine Akretche : Durant ces trois dernières années, ce secteur a subi une mutation importante et connu une nouvelle vision stratégique. Un véritable coup d’accélérateur a été donné à l’enseignement supérieur et la recherche scientifique. C’est une nouvelle vision insufflée par le président de la République qui a accordé beaucoup d’importance à l’enseignement supérieur, la finalité étant de redonner de l’espoir à nos étudiants, notamment aux licenciés. Désormais, l’université ne se contente pas de former des étudiants ou de faire une recherche scientifique fondamentale. Elle s’est lancée dans une nouvelle démarche pour aller à la rencontre de son milieu socio-économique. De ce fait, elle devient un acteur important du développement du pays.

Quelles sont les réalisations de cette nouvelle vision ?

Cette période a été marquée par l’encouragement de certaines spécialités qui sont au diapason des évolutions technologiques mondiales, ce qui a permis la création de deux grandes écoles supérieures implantées à Sidi Abdellah, en l’occurrence l’Ecole supérieure d’intelligence artificielle et l’Ecole supérieure des mathématiques, qui seront suivies par d’autres. Tout ceci s’inscrit dans une nouvelle vision et le nouveau schéma de développement adopté par le secteur. On observe une évolution par rapport à l’enseignement supérieur classique. Je cite aussi la création d’autres écoles durant ces trois dernières années, particulièrement dans le domaine de l’agriculture saharienne. Un volet extrêmement important pour une meilleure exploitation des richesses dans ces régions. Par conséquent, l’université devient plus utile et plus visible par rapport au secteur socio-économique puisqu’elle s’imbrique dans ce système et ce, à la faveur de plusieurs facteurs, notamment le développement de l’entrepreneuriat et la possibilité offerte aux étudiants de créer leur startup et leur microentreprise. Toutes ces nouveautés permettent à l’université de sortir de sa zone de cloisonnement.

Qu’en est-il des mesures prises pour encourager l’entrepreneuriat au sein de l’université ?

Dans la nouvelle vision stratégique du secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, il y a un partenariat avec le ministère de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises pour encourager les étudiants à se lancer dans le domaine de l’entrepreneuriat en créant leur propre start-up, le leitmotive étant ‘’un diplôme, une start-up’’. Actuellement, dans tous les établissements, on s’attelle à fournir les espaces nécessaires pour la création de ces start-ups et l’encadrement adéquat. Nous sommes actuellement dans une phase explicative aux étudiants concernant ces nouvelles possibilités. Nous avons enregistré un nombre relativement important de dépôts d’idées innovantes qui seront incubées pour donner lieu par la suite à la création d’une startup. Ces dernières seront d’un apport important pour l’économie du pays, notamment lorsqu’elle s’insèrent dans un circuit de sous-traitance par rapport aux grandes entreprises, du fait que ces startups peuvent fournir des services directs à l’entreprise. C’est une catégorie de start-up qui, probablement, va voir le jour dans beaucoup d’universités. Outre la création de startups innovantes qui s’inscrivent dans le développement technologique, le numérique et tout ce qui est à la pointe du développement mondial, elles vont créer des activités qui donneront un élan au développement pour être au diapason des grandes nations.

K. H.
Pour ajouter un commentaire, vous devez être membre de notre site !

Identifiez-vous :


Ou Inscrivez-vous gratuitement !

Dernières brèves

Articles similaires