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Patrimoine archéologique à Jijel : « Sauver ce qui peut encore l’être » La Rédaction by La Rédaction 2 avril

Publié le 03/04/2023
Patrimoine archéologique à Jijel : « Sauver ce qui peut encore l’être » La Rédaction by La Rédaction 2 avril 2023 in Jijel, Régions A A 0 0 SHARES 4 VIEWS Share on Facebook Share on Twitter « Sauver ce qui encore l’être». C’est la phrase avec laquelle le directeur de la culture de la wilaya de Jijel, qui est revenu sur l’historique de ce dossier, a plaidé devant les élus de l’Assemblée populaire de wilaya, lors de la session de l’Assemblée populaire de la wilaya de Jijel, tenue mercredi dernier, afin de sensibiliser les élus récalcitrants à adopter l’étude de protection des sites de Rabta à Jijel et celui de Chobae à Ziama Mansouria. Aussi bien la nécropole de Jijel que les ruines romaines de Chobae municipium ont subi des empiétements, des dégradations, et même phagocytés sur de grandes parties par des constructions. Cette étude, pour établir un plan de protection, a été finalement votée par les élus de l’APW qui mettent ainsi fin à pas moins d’une dizaine d’années de retard ! En effet, le site Rabta a été rattaché par l’arrêté de wilaya N°1150/12 du 18 juillet 2012 au secteur de la Culture et fait l’objet d’une ouverture d’instance en vue de son classement parmi les monuments et sites historiques édictée par l’arrêté du 29 août 1998. Ce même site a été inscrit par arrêté du 14 juillet 2007 sur l’inventaire général des biens culturels immobiliers. Avec cette adoptio n par l’APW, ce dossier pourra poursuivre les démarches édictées, en vue de la protection, la sauvegarde et la mise en valeur, par la loi 98/04 du 15 juin 1998, relative à la protection du patrimoine culturel. On rappellera que, lors d’une visite effectuée en décembre 2016 à Jijel, l’ex-ministre de la culture, Azzedine Mihoubi, avait promis « d’accélérer les études de ces sites et de proposer des solutions opérationnelles tout en faisant connaître leur volet historique. ». Si lors de cette visite, la nécropole de Rabta remontant au VIème siècle avant J.C. avait retenu une certaine attention, celui du municipium de Chobae, a subi, selon le bureau d’études, « une dégradation avancée » et ce qui reste, n’est qu’un mur d’enceinte, non sans relever « qu’aucune fouille n’a été effectuée depuis 1962. ». Le directeur de la conservation et de la restauration du patrimoine culturel au ministère de la Culture, Mourad Bouteflika, qui avait accompagné l’ex-ministre, avait déclaré à la presse que le site de Chabae a « une autre particularité, le site est construit ; ensuite, il y a un reste qui est l’ancienne muraille à laquelle il faut accorder une attention particulière. Et si, demain il y a des projets de développement, il faut les accompagner en créant la supervision, et si une découverte est faite, il y aura une intervention des spécialistes archéologues.» Par : Fodil S.
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