Oran
Début de la campagne de démoustication
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AMEL BENTOLBA
PUBLIÉ 03-05-2023, 11:00
Chaque année à la même période du début du mois de mai, et ce, jusqu’au mois de septembre, débute la campagne de démoustication.
À Oran, en raison d’une température à l’année supérieure à 14 degrés, celle-ci favorise l’apparition des moustiques tout au long de l’année. Durant l’été, la situation est intenable, tous les foyers sont équipés d’appareils anti-moustique, les pastilles et autres produits (chimiques) sont utilisés pour lutter contre les piqûres de ces insectes.
La commune d’Oran entame depuis peu sa campagne de démoustication de nuit, avec des applications de produits par trois camions qui effectuent leurs rondes à travers les 18 secteurs que compte la commune.
Cela ne suffit pas à éradiquer les moustiques à 100% mais seulement à 30%, a déclaré Mme Jameî Rachida, chef de service d’assainissement au niveau de la commune d’Oran, durant son intervention sur les ondes de la radio d’Oran. Le travail de nuit ne suffit pas à lui seul. La matinée, les équipes exécutent un programme anti-larves dans les caves se trouvant dans les cités. Principalement à Akid-Lotfi, Es-Seddikia, El Mokrani, là où il y a des regroupements de bâtiments. «Le problème des moustiques dans la commune d’Oran ce sont les caves inondées. On compte 600 caves inondées, toutes génératrices de moustiques, c’est la source même de cette prolifération, sans oublier la zone humide Dhayat-Morsli (sebkha d’Oran), un énorme problème.»
L’intervenante citera également les stagnations des eaux, principalement à Bouamama, Ras-El-Aïn. «Là où nous avons des constructions illicites, ils rejettent leurs eaux souterraines, des eaux génératrices de moustiques.»
La chef de service assainissement précise que chaque cave a sa particularit. Certaines sont inondées par les eaux des AE, il y a un retour, il y a les inondations par les eaux usées, et il y a celles qui se remplissent par les eaux des pluies.
Les opérations régulières de vidange ne sont pas la solution définitive,puisque les inondations reprennent aussitôt. Il faut régler le problème à la source, «si on ne répare pas, si on ne diagnostique pas, le problème sera posé une semaine après». La solution, c’est l’assèchement des caves «si on arrive à réduire de moitié les caves inondées (au nombre de 600), la réduction des moustiques sera d’un tiers», conclut-elle.
Amel Bentolba
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AMEL BENTOLBA
PUBLIÉ 03-05-2023, 11:00
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