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Marché Parallèle Et Clandestin Des Devises À Annaba : Le Pèlerinage Fait Flamber Le Cours De L’euro EDITEUR -

Publié le 21/05/2023
Marché Parallèle Et Clandestin Des Devises À Annaba : Le Pèlerinage Fait Flamber Le Cours De L’euro EDITEUR - 20 MAI 2023 Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Bien loin de fléchir sur le marché informel, le coût de l’euro ne cesse d’augmenter. Cette devise est particulièrement prisée par rapport aux autres monnaies telles que le dollar ou la livre sterling. Il y a trois mois, son taux de vente oscillait entre 21,80 et 21,90 dinars, mais il a récemment atteint 22,60 dinars. Ainsi, pour acquérir cent euros, il faut débourser l’équivalent de 22.600 dinars, ce qui représente un écart considérable par rapport au cours officiel qui se situe à 95 euros pour 15.000 dinars. Selon les cambistes de la gare d’Annaba, cette hausse ne résulte pas seulement de l’approche du départ vers les lieux saints de l’islam ou de la demande croissante de devises pour l’achat d’un véhicule neuf ou de moins de trois ans à l’étranger. Cette augmentation, loin de s’estomper pour le moment, s’explique principalement par la rareté des devises sur le marché. En somme, c’est le sacro-saint principe de l’offre et de la demande : il y a moins de devises disponibles à la vente. D’autres avancent la récente mesure prise par le gouvernement français concernant les allocations familiales des bénéficiaires résidant à l’étranger. En effet, cette nouvelle disposition exige que ces personnes séjournent au moins neuf mois sur le territoire français, sous peine de se voir retirer ces allocations. Cette mesure ne concerne pas les personnes retraitées. Par ailleurs, l’achat de devises est également convoité par les ressortissants étrangers travaillant en Algérie, sans oublier les importateurs, les grossistes et les autres entrepreneurs. En attendant l’ouverture de bureaux de change, qui représente un moteur de l’économie nationale, l’euro, tout comme les autres devises, même face à l’avidité des spéculateurs de tous bords, a encore de beaux jours devant lui. A signaler, enfin, que ce constat est valable dans la wilaya d’El Tarf, mais également dans le reste du pays. Iheb
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EDITEUR - 20 MAI 2023
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Bien loin de fléchir sur le marché informel, le coût de l’euro ne cesse d’augmenter. Cette devise est particulièrement prisée par rapport aux autres monnaies telles que le dollar ou la livre sterling. Il y a trois mois, son taux de vente oscillait entre 21,80 et 21,90 dinars, mais il a récemment atteint 22,60 dinars. Ainsi, pour acquérir cent euros, il faut débourser l’équivalent de 22.600 dinars, ce qui représente un écart considérable par rapport au cours officiel qui se situe à 95 euros pour 15.000 dinars. Selon les cambistes de la gare d’Annaba, cette hausse ne résulte pas seulement de l’approche du départ vers les lieux saints de l’islam ou de la demande croissante de devises pour l’achat d’un véhicule neuf ou de moins de trois ans à l’étranger. Cette augmentation, loin de s’estomper pour le moment, s’explique principalement par la rareté des devises sur le marché. En somme, c’est le sacro-saint principe de l’offre et de la demande : il y a moins de devises disponibles à la vente. D’autres avancent la récente mesure prise par le gouvernement français concernant les allocations familiales des bénéficiaires résidant à l’étranger. En effet, cette nouvelle disposition exige que ces personnes séjournent au moins neuf mois sur le territoire français, sous peine de se voir retirer ces allocations. Cette mesure ne concerne pas les personnes retraitées. Par ailleurs, l’achat de devises est également convoité par les ressortissants étrangers travaillant en Algérie, sans oublier les importateurs, les grossistes et les autres entrepreneurs. En attendant l’ouverture de bureaux de change, qui représente un moteur de l’économie nationale, l’euro, tout comme les autres devises, même face à l’avidité des spéculateurs de tous bords, a encore de beaux jours devant lui. A signaler, enfin, que ce constat est valable dans la wilaya d’El Tarf, mais également dans le reste du pays.

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