Création d’un Centre de transferts technologiques
Le grand cadeau chinois aux Algériens
Une vieille revendication que l’Algérie a exprimée lors des occasions bilatérales et multilatérales.
Les retombées de la visite du président Tebboune en Chine sur l'économie nationale seront incalculables au double plan quantitatif et qualitatif. À bien lire les mémorandum et protocole d'accord signés, hier, l'on comprend que rarement une visite d'État aura été aussi bien préparée. Dans l'industrie, l'agriculture, les services, la logistique, la bonne gouvernance, les nouvelles technologies, les investissements directs, aucun secteur n'a été oublié. La moisson de cette visite est, disons-le, phénoménale. Tant pour l'Algérie que pour la Chine, les documents présentés, hier à la signature, encadrés par une déclaration finale exhaustive, tracent une voie royale pour la consolidation d'un axe Alger-Pékin qui ne passera certainement pas inaperçu dans les calculs géopolitique et géoéconomique. Un nouveau bloc solide est en train de naître en Afrique du Nord. Il rayonnera sur toute l'Afrique et le Moyen-Orient. C'est une certitude, estiment les observateurs de la scène régionale. Et la raison essentielle tient à la décision prise par Alger et Pékin de créer un «Centre de transferts technologiques». C'est une vieille revendication que l'Algérie a exprimé lors de toutes les occasions bilatérales et multilatérales. Face aux États- Unis, à la France, l'Italie, la Turquie, la Russie, l'Union européenne, la question du transfert des technologies a toujours été posée comme un signe d'amitié, de sincérité et de partenariat gagnant-gagnant. À aucun moment, il n'était question de faire bénéficier l'ingénierie algérienne d'un savoir-faire acquis ailleurs. Cette clé incontournable du développement a toujours été refusée à l'Algérie. On retiendra à titre d'exemple que la demande algérienne de transfert de technologie dans le domaine de l'énergie solaire dans le cadre de la Cop 21 n'a pas été satisfaite. Que dire alors de l'industrie nucléaire, spatial ou de la biotechnologie? Il n'est même pas sûr que dans le cadre de la réalisation du gazoduc Algérie-Italie devant transporter du gaz, de l'hydrogène, de l'ammoniac et l'électricité, l'Algérie puisse acquérir un savoir-faire scientifique. L'on pourrait trouver des circonstances atténuantes aux partenaires occidentaux, arguant leur intérêt à conserver ce genre de «sources de pouvoir».
Face aux Occidentaux, à la réputation déjà faite d'anciens colonisateurs, le rapport est souvent complexe sur cette question précisément. Mais ce n'est pas le cas pour un pays ami. Et l'initiative de créer un centre de transferts technologiques, avec la Chine donnera à l'Algérie un facteur de puissance économique qui la mettra, à terme, à égalité avec les pays de l'Union européenne. La Chine a certainement besoin d'un allié fort en Afrique du Nord et l'Algérie, qui a de tout temps aspiré à l'acquisition de technologies, trouve dans ce centre, matière à enclencher un nouveau processus de développement qui en fera une puissance régionale avec tous les attributs de puissance, à même de remplacer les Européens en Afrique. Les Algériens savent que c'est un rêve du président Tebboune. Il commence à se réaliser enfin.
Saïd BOUCETTASaïd BOUCETTA
00:00 | 19-07-2023
Share
Les Commentaires
Les chinois devraient commencer en premier expliquer aux autorités de notre ville comment EDUQUER ET DE FAIRE CHANGER LES MENTALITES DE nos habitants pour garder une ville propre comme les villes chinoises?.
Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Monsieur Mohamed Tarek Belaribi.
Le ministère de l'Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville (MHUV) est un ministère du gouvernement algérien chargé de la mise en œuvre de la politique nationale en matière d'habitat, d'urbanisme et de développement de la ville en Algérie.
Sur sa façon de travailler être à 6h du matin avec son équipe pour suivre divers chantiers.
Un homme de terrain qui a su retrousser ses manches pour relever le niveau du pays.
Et non un pantouflard qui à un coté attendri pour son fauteuil en cuir et son bureau climatisé!... Il porte l'image réelle de l'ALGERIE NOUVELLE parce que il assume ses responsabilité d'homme politique!.