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Rackett, agressions en tous genres, incivisme et accidents Ces comportements qui gâchent les vacances Une jou

Publié le 13/08/2023
Rackett, agressions en tous genres, incivisme et accidents Ces comportements qui gâchent les vacances Une journée de repos se transforme vite en un moment des plus désagréables, voire pire, celle d’une grande tragédie… Quand le civisme fait terriblement défautQuand le civisme fait terriblement défaut Il voulait emmener ses enfants au parc d'attractions, il se retrouve à l'hôpital! En quête d'une journée joyeuse de détente, un avocat et sa famille ont été brutalement agressés, tant verbalement que physiquement. Leur «tort»: avoir «osé» s'opposer au diktat des «parkingeurs». Cet incident, survenu la semaine passée à Alger, n'est pas un cas unique. D'autres ont payé de leur vie pour avoir résisté à ces énergumènes. Au quotidien, les citoyens subissent le rackett de ces envahisseurs des routes. Refuser de se plier à leur «loi» peut s'avérer mortel. En été, leur activité devient plus intense. À la simple apparition du soleil et à la hausse du mercure, ils reprennent du service. Avec des agissements de voyous, ils règnent en maîtres sur les plages, devenues leur nouveau terrain de jeu. Ils imposent des tarifs arbitraires aux estivants, ignorant les prix affichés à l'entrée. Un comportement agressif et intimidant crée une atmosphère de peur. Tout individu qui osera réclamer se verra violemment agressé. Cependant, ils ne se contentent pas des parkings, ils envahissent aussi les plages, monopolisant le littoral. Tôt le matin, ils se lèvent armés de chiens de garde, matraques et même couteaux, pour occuper les meilleures places sur la plage. Leurs regards hostiles «accueillent» les vacanciers. Certains sont plus conciliants et acceptent de déplacer leurs équipements après négociation pour laisser place aux familles. En revanche, d'autres exigent d'être payés pour une place qui ne leur...appartient pas. Leurs réactions deviennent rapidement agressives, débouchant souvent sur des affrontements. Les estivants sont ainsi confrontés à un dilemme: céder et payer cette «taxe» ou abandonner et rentrer chez eux. Dans les deux cas, l'irritation est au rendez-vous, transformant cette journée de détente en corvée. Les forces de sécurité lancent régulièrement des opérations contre ces envahisseurs des plages, mais leur retour est inévitable après leur départ. Ils jouent à cache-cache avec les autorités. Cette situation devient insoutenable pour les Algériens, pris au piège de ces nouveaux maîtres de l'espace public. Cependant, l'attitude de ces «squatteurs» n'est pas la seule source de perturbation pouvant gâcher une journée de vacances. Certains estivants eux-mêmes ne respectent pas les espaces publics et font preuve d'un incivisme flagrant. Les plages deviennent de véritables dépotoirs, jonchées de détritus laissés à l'abandon. Certains individus, jeunes et moins jeunes, se «spécialisent» dans le harcèlement des jeunes filles et des familles. Leurs avances sont souvent excessivement insistantes, accompagnées de musiques assourdissantes. À la moindre indication de présence féminine, ils exécutent des sauts acrobatiques ou pis encore, recourent aux insultes et aux bagarres. Tout cela se déroule sous les yeux de chefs de famille impuissants, parfois forcés d'entrer en conflit avec eux, ou de quitter les lieux avec une amertume grandissante. Cette situation a donné naissance à ce que l'on pourrait appeler le «diktat des familles». Sous prétexte de préserver l' «horma» (l'honneur familial), certains érigent des bidonvilles en plein milieu des plages, obstruant la vue sur la magnifique étendue d'eau pour ceux qui se trouvent derrière. Cela entraîne une pollution visuelle majeure. Bien que ces espaces soient publics et censés être partagés par tous, le respect de la liberté d'autrui semble avoir disparu. Ainsi, les vacances se transforment en moments désagréables pour tous, piégés dans ce cercle vicieux. De plus, il est essentiel d'ajouter les comportements dangereux sur les routes. Les accidents de la circulation se multiplient pendant la saison estivale. Rien que le week-end dernier, 17 personnes ont perdu la vie et près de 500 autres ont été blessées sur les routes du pays. En outre, le phénomène des noyades a pris une ampleur alarmante cette année, avec près d'une centaine de décès. Cela est principalement dû au manque de conscience des estivants qui ne respectent pas les consignes des maîtres nageurs. En somme, la situation est telle qu'une journée censée être de repos peut rapidement se transformer en celle d'une tragédie. Dramatique! Walid AÏT SAÏDWalid AÏT SAÏD 00:00 | 13-08-2023 Share
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Rackett, agressions en tous genres, incivisme et accidents

Ces comportements qui gâchent les vacances
Une journée de repos se transforme vite en un moment des plus désagréables, voire pire, celle d’une grande tragédie…

Quand le civisme fait terriblement défautQuand le civisme fait terriblement défaut
Il voulait emmener ses enfants au parc d'attractions, il se retrouve à l'hôpital! En quête d'une journée joyeuse de détente, un avocat et sa famille ont été brutalement agressés, tant verbalement que physiquement. Leur «tort»: avoir «osé» s'opposer au diktat des «parkingeurs». Cet incident, survenu la semaine passée à Alger, n'est pas un cas unique. D'autres ont payé de leur vie pour avoir résisté à ces énergumènes. Au quotidien, les citoyens subissent le rackett de ces envahisseurs des routes. Refuser de se plier à leur «loi» peut s'avérer mortel.
En été, leur activité devient plus intense. À la simple apparition du soleil et à la hausse du mercure, ils reprennent du service. Avec des agissements de voyous, ils règnent en maîtres sur les plages, devenues leur nouveau terrain de jeu. Ils imposent des tarifs arbitraires aux estivants, ignorant les prix affichés à l'entrée. Un comportement agressif et intimidant crée une atmosphère de peur. Tout individu qui osera réclamer se verra violemment agressé. Cependant, ils ne se contentent pas des parkings, ils envahissent aussi les plages, monopolisant le littoral. Tôt le matin, ils se lèvent armés de chiens de garde, matraques et même couteaux, pour occuper les meilleures places sur la plage. Leurs regards hostiles «accueillent» les vacanciers. Certains sont plus conciliants et acceptent de déplacer leurs équipements après négociation pour laisser place aux familles. En revanche, d'autres exigent d'être payés pour une place qui ne leur...appartient pas. Leurs réactions deviennent rapidement agressives, débouchant souvent sur des affrontements.
Les estivants sont ainsi confrontés à un dilemme: céder et payer cette «taxe» ou abandonner et rentrer chez eux. Dans les deux cas, l'irritation est au rendez-vous, transformant cette journée de détente en corvée. Les forces de sécurité lancent régulièrement des opérations contre ces envahisseurs des plages, mais leur retour est inévitable après leur départ. Ils jouent à cache-cache avec les autorités. Cette situation devient insoutenable pour les Algériens, pris au piège de ces nouveaux maîtres de l'espace public. Cependant, l'attitude de ces «squatteurs» n'est pas la seule source de perturbation pouvant gâcher une journée de vacances. Certains estivants eux-mêmes ne respectent pas les espaces publics et font preuve d'un incivisme flagrant. Les plages deviennent de véritables dépotoirs, jonchées de détritus laissés à l'abandon. Certains individus, jeunes et moins jeunes, se «spécialisent» dans le harcèlement des jeunes filles et des familles. Leurs avances sont souvent excessivement insistantes, accompagnées de musiques assourdissantes. À la moindre indication de présence féminine, ils exécutent des sauts acrobatiques ou pis encore, recourent aux insultes et aux bagarres. Tout cela se déroule sous les yeux de chefs de famille impuissants, parfois forcés d'entrer en conflit avec eux, ou de quitter les lieux avec une amertume grandissante. Cette situation a donné naissance à ce que l'on pourrait appeler le «diktat des familles». Sous prétexte de préserver l' «horma» (l'honneur familial), certains érigent des bidonvilles en plein milieu des plages, obstruant la vue sur la magnifique étendue d'eau pour ceux qui se trouvent derrière. Cela entraîne une pollution visuelle majeure. Bien que ces espaces soient publics et censés être partagés par tous, le respect de la liberté d'autrui semble avoir disparu. Ainsi, les vacances se transforment en moments désagréables pour tous, piégés dans ce cercle vicieux. De plus, il est essentiel d'ajouter les comportements dangereux sur les routes.
Les accidents de la circulation se multiplient pendant la saison estivale. Rien que le week-end dernier, 17 personnes ont perdu la vie et près de 500 autres ont été blessées sur les routes du pays.
En outre, le phénomène des noyades a pris une ampleur alarmante cette année, avec près d'une centaine de décès. Cela est principalement dû au manque de conscience des estivants qui ne respectent pas les consignes des maîtres nageurs. En somme, la situation est telle qu'une journée censée être de repos peut rapidement se transformer en celle d'une tragédie. Dramatique!

Walid AÏT SAÏDWalid AÏT SAÏD
00:00 | 13-08-2023
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Il n'y a qu'en Algérie que l'on trouve racket et agressions en tous genres, incivisme et accidents!

ailleurs en Tunisie, Maroc, Turquie, Egypte... tu peux passer d'agréables vacances en familles...malheureusement il n'y a qu'en Algérie que l'on trouve cette bande de racaille qui font la loi sur les plages, la ville ...c'est un malheur l'Algérie restera un pays non recommandé pour des vacances tranquilles?.
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