Face à la mendicité à Constantine : La DAS mobilise ses « troupes »
La Rédaction by La Rédaction 7 août 2023in Constantine, Régions
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En ces temps difficiles, voir un bébé dans les bras d’une femme qui mendie devant une mosquée ou une supérette, entre autres, ne choque plus personne. Pis encore, le phénomène semble se banaliser. Certains n’hésitent pas de parler, dans ce cas précis, de réseaux spécialisés dans la mendicité via l’utilisation des enfants. Et si la loi est claire sur ce plan en condamnant les auteurs de ce fléau à la prison ferme, les choses semblent malheureusement prendre des proportions inquiétantes.
Elles sont de plus en plus nombreuses ces femmes, voire ces jeunes filles, qui utilisent les enfants pour mendier. Tous les moyens sont bons pour «attirer» la compassion des passants. En effet, rien ne semble arrêter ces énergumènes qui sont prêtes à aller au bout de leur projet, puisque s’en est un. Et l’on se demande légitimement aujourd’hui qui sont effectivement ou d’où viennent ces enfants que ces femmes utilisent pour mendier? Selon une enquête élaborée par les services de la DAS, ces enfants sont généralement «loués», au sens propre du terme, auprès de familles dont le statut social est souvent précaire.
Une précarité sociale qui incite, ainsi, des parents à «louer» leurs propres enfants, pour reprendre les propos de Boubaker Djimli, un sociologue, pour gagner de l’argent sans se soucier des conditions dans lesquelles ils sont utilisés. Selon lui, le problème est grave et il est impératif que des mesures plus fermes soient prises afin d’endiguer ce fléau. Il faudrait que ce phénomène soit définitivement pris en charge loin des actions conjoncturelles, a-t-il martelé.
Par : A.A
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En ces temps difficiles, voir un bébé dans les bras d’une femme qui mendie devant une mosquée ou une supérette, entre autres, ne choque plus personne. Pis encore, le phénomène semble se banaliser. Certains n’hésitent pas de parler, dans ce cas précis, de réseaux spécialisés dans la mendicité via l’utilisation des enfants. Et si la loi est claire sur ce plan en condamnant les auteurs de ce fléau à la prison ferme, les choses semblent malheureusement prendre des proportions inquiétantes.
Elles sont de plus en plus nombreuses ces femmes, voire ces jeunes filles, qui utilisent les enfants pour mendier. Tous les moyens sont bons pour «attirer» la compassion des passants. En effet, rien ne semble arrêter ces énergumènes qui sont prêtes à aller au bout de leur projet, puisque s’en est un. Et l’on se demande légitimement aujourd’hui qui sont effectivement ou d’où viennent ces enfants que ces femmes utilisent pour mendier? Selon une enquête élaborée par les services de la DAS, ces enfants sont généralement «loués», au sens propre du terme, auprès de familles dont le statut social est souvent précaire.
Une précarité sociale qui incite, ainsi, des parents à «louer» leurs propres enfants, pour reprendre les propos de Boubaker Djimli, un sociologue, pour gagner de l’argent sans se soucier des conditions dans lesquelles ils sont utilisés. Selon lui, le problème est grave et il est impératif que des mesures plus fermes soient prises afin d’endiguer ce fléau. Il faudrait que ce phénomène soit définitivement pris en charge loin des actions conjoncturelles, a-t-il martelé.
Par : A.A