Vous êtes ici >> Accueil/Annaba Actualités/La bonne formule par Abdelkrim Zerzouri On parle du plafonnement ...
Zone Membre
Publicités

La bonne formule par Abdelkrim Zerzouri On parle du plafonnement des marges bénéficiaires des commerçants de

Publié le 06/09/2023
La bonne formule par Abdelkrim Zerzouri On parle du plafonnement des marges bénéficiaires des commerçants depuis fin 2021, sans passer à l'action, ni même donner une idée précise sur la nature des produits qui seront concernés par cette disposition. Tout ce qu'on retient c'est que la mesure en question reste une solution à laquelle s'attachent les autorités pour sauvegarder le pouvoir d'achat des citoyens, qu'on se met à développer dès que la courbe des prix commence à s'affoler. Dans une déclaration à la presse, lundi 4 septembre, en marge de l'ouverture de la session parlementaire ordinaire de l'Assemblée populaire nationale, le ministre du Commerce a affirmé que son département œuvrait à élaborer une série de décisions visant à plafonner les marges bénéficiaires de certains produits de large consommation. Affirmant dans ce sillage que ces décisions découlent des lois de la République et que le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations visait à les généraliser sur divers produits de large consommation. Pour le moment, le plafonnement de la marge bénéficiaire n'est appliqué avec succès qu'au niveau des pharmacies, pour le reste, il y a les produits soutenus par l'Etat dont le prix est fixé et des prix libres pour toutes les autres catégories de marchandises. Récemment, les autorités ont confié l'exclusivité de l'importation et de la distribution des légumes secs à l'OAIC, pour maîtriser les prix, mais on se retrouve avec des étalages presque vides, à cause peut-être d'une distribution qui n'a pas encore trouvé ses marques ou d'une fièvre qui s'est emparée des consommateurs. Sinon, le plafonnement des prix des produits de large consommation reste très contestable par les commerçants et les experts. Les premiers exigent la mise en place de toute une batterie de dispositions avant de s'approcher d'une telle mesure, à l'enseigne de la facturation et la distribution, notamment concernant les produits agricoles, qui n'obéissent à aucun des ces deux facteurs, ainsi que l'éradication du commerce informel. Des conditions somme toute fondées. Comment pourrait-on fixer une marge bénéficiaire X pour tel ou tel produit quand on n'a pas sous la main la facture d'achat du produit en question pour effectuer les calculs nécessaires ? Certains experts soutiennent que l'idée de plafonner les marges bénéficiaires n'est pas vraiment bonne. Cela peut s'avérer indispensable dans des périodes de crises, comme ce fut le cas lors de la pandémie de la Covid-19, mais au-delà de cette considération, les prix sont libres et seule la concurrence peut les infléchir. Enfin, en dehors des autorités publiques, qui se soucient de la protection du pouvoir d'achat, il n'y a pratiquement que l'Association de protection et orientation du consommateur et son environnement (APOCE) qui défend avec force et conviction, depuis des années, l'efficacité de la mesure de plafonnement des marges bénéficiaires.
« Actualité précédente
Relancer la machine économique par El-Houari Dilmi Rappelé par le président du Conseil de la nation Salah Go
Actualité suivante »
Le Camarade, les paysans et les poules Placeholder MAÂMAR FARAH PUBLIÉ 06-09-2023, 11:00 J'aime bien cette bl

Les Commentaires

La bonne formule
par Abdelkrim Zerzouri


On parle du plafonnement des marges bénéficiaires des commerçants depuis fin 2021, sans passer à l'action, ni même donner une idée précise sur la nature des produits qui seront concernés par cette disposition.

Tout ce qu'on retient c'est que la mesure en question reste une solution à laquelle s'attachent les autorités pour sauvegarder le pouvoir d'achat des citoyens, qu'on se met à développer dès que la courbe des prix commence à s'affoler. Dans une déclaration à la presse, lundi 4 septembre, en marge de l'ouverture de la session parlementaire ordinaire de l'Assemblée populaire nationale, le ministre du Commerce a affirmé que son département œuvrait à élaborer une série de décisions visant à plafonner les marges bénéficiaires de certains produits de large consommation. Affirmant dans ce sillage que ces décisions découlent des lois de la République et que le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations visait à les généraliser sur divers produits de large consommation.

Pour le moment, le plafonnement de la marge bénéficiaire n'est appliqué avec succès qu'au niveau des pharmacies, pour le reste, il y a les produits soutenus par l'Etat dont le prix est fixé et des prix libres pour toutes les autres catégories de marchandises.

Récemment, les autorités ont confié l'exclusivité de l'importation et de la distribution des légumes secs à l'OAIC, pour maîtriser les prix, mais on se retrouve avec des étalages presque vides, à cause peut-être d'une distribution qui n'a pas encore trouvé ses marques ou d'une fièvre qui s'est emparée des consommateurs. Sinon, le plafonnement des prix des produits de large consommation reste très contestable par les commerçants et les experts. Les premiers exigent la mise en place de toute une batterie de dispositions avant de s'approcher d'une telle mesure, à l'enseigne de la facturation et la distribution, notamment concernant les produits agricoles, qui n'obéissent à aucun des ces deux facteurs, ainsi que l'éradication du commerce informel. Des conditions somme toute fondées.

Comment pourrait-on fixer une marge bénéficiaire X pour tel ou tel produit quand on n'a pas sous la main la facture d'achat du produit en question pour effectuer les calculs nécessaires ? Certains experts soutiennent que l'idée de plafonner les marges bénéficiaires n'est pas vraiment bonne. Cela peut s'avérer indispensable dans des périodes de crises, comme ce fut le cas lors de la pandémie de la Covid-19, mais au-delà de cette considération, les prix sont libres et seule la concurrence peut les infléchir. Enfin, en dehors des autorités publiques, qui se soucient de la protection du pouvoir d'achat, il n'y a pratiquement que l'Association de protection et orientation du consommateur et son environnement (APOCE) qui défend avec force et conviction, depuis des années, l'efficacité de la mesure de plafonnement des marges bénéficiaires.
Pour ajouter un commentaire, vous devez être membre de notre site !

Identifiez-vous :


Ou Inscrivez-vous gratuitement !

Dernières brèves

Articles similaires