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Oran 3.000 couvercles d’avaloirs volés Un tel méfait cause d’importantes incidences financières. Un grave ph

Publié le 07/09/2023
Oran 3.000 couvercles d’avaloirs volés Un tel méfait cause d’importantes incidences financières. Un grave phénomène à punir avec la plus haute rigueurUn grave phénomène à punir avec la plus haute rigueur Difficiles sont de plus en plus les interventions à opérer dans les axes routiers ou encore dans les cités et quartiers de la ville d'Oran. Les équipes spécialisées sont, très souvent, appelées à agir avec dextérité et minutie aux fins d'éviter des dégâts aux conséquences pouvant s'avérer dramatiques. Pour cause, les avaloirs, refoulant d'importantes quantités d'eaux pluviales lors des fortes trombes, se transforment rapidement en véritables pièges pouvant engloutir aussi bien l'homme déployé pour intervenir que le camion mobilisé à l'effet d'évacuer les eaux inondant les axes routiers obstrués par les eaux et les monticules des déchets qu'elles charrient dans leurs sillages. Dans cette sempiternelle problématique difficile à contenir de sitôt, les voleurs des déchets métaux, sévissant furtivement, sont très souvent à l'origine de tous les maux qu'endurent la cité et ses habitants. Pointés, sans appel, du doigt, ils sont accusés de commettre des larcins peu ordinaires. Il s'agit des tampons de ces avaloirs destinés au drainage et à la canalisation des eaux pluviales. «À Oran, pas moins de 3 000 couvercles de ces avaloirs ont été volés», a-t-on appris auprès de l'APC. Un tel méfait cause d'importantes incidences financières. Appelés à colmater, le plus tôt possible, cette béante brèche, les services municipaux ont, de prime abord, lancé le curage des avaloirs depuis le mois d'août dernier. Simultanément, ils poursuivent le recensement de ces canalisations ayant fait l'objet de visites rendues par ces commerçants de la ferraille. Même si les pouvoirs locaux ont tendance à apaiser les esprits, la problématique, est, à plus d'un titre, posée tandis que les risques sont imminents. Des quartiers en danger réel À Oran, la situation est d'autant plus préoccupante que des dizaines de familles ne sont plus restées sur la défensive pour établir des constats qui ont, d'ailleurs, été élaborés par les services techniques municipaux. La cité se transforme en un grand réceptacle d'eau à la faveur de la pluviométrie jugée, tout juste, moyenne. habitants, eux, encourent de grands risques comme les effondrements et les inondations provoqués, comme à l'accoutumée par de fortes rafales. Ces petites averses, faisant le bonheur des agriculteurs, nourrissent, curieusement, le cauchemar des habitants de la wilaya d'Oran, dont ceux résidant dans le centre-ville. Le spectre des effondrements, des affaissements de terrain et des infiltrations des eaux dans leurs habitations rôde en permanence. La situation s'aggrave encore plus si ces trombes sont suivies par des vents forts. Se mettant en furie, la nature donne une image hideuse de la ville, provoquant, dans plus d'un cas, plus de peur que de mal et parfois d'importants dégâts aux conséquences irrémédiables. Les rues et ruelles des quartiers populaires comme Derb et Sidi El Houari changent rapidement de look, en se transformant en fleuves urbains débordant de partout, charriant tout objet se trouvant sur leur chemin, boue et déchets ménagers en attente d'être enlevés par les éboueurs. Le même topo est très souvent perceptible à la place Gambetta qui se transforme en un grand lac recueillant tous les écoulements venant des rues d'Arcole et de l'avenue Canastel. Le front de la misère Les habitants, dont les demeures sont menacées par les écroulements, n'ont rien trouvé de mieux à faire pour exprimer leur ras-le-bol de ces situations récurrentes que d'appeler les pouvoirs publics à l'accélération des opérations de leur relogement. «Ici à Derb, nous sommes exposés aux risques d'être surpris par des écroulements de ces vieilles bâtisses», a affirmé un occupant d'un vieux bâti. Où sont donc les avaloirs pour lesquels se sont engagés les pouvoirs locaux? «Les grands développements opérés ces dernières années sont tronqués de ces avaloirs devant servir de rempart endiguant les cités lors des fortes pluies», déplore-t-on. Des responsables locaux, eux, sont tous unanimes à dire que «ces développements apporteront beaucoup d'améliorations», ajoutant que «ces améliorations sont de visu constatables». «Cette demande est très souvent renouvelée par des responsables locaux, alors que le constat saute aux yeux. Comment interpréter le fait que la place du 20 Août du chef- ieu de la daïra d'El Türck soit immergée par les dernières eaux pluviales? En tout état de cause, les fortes pluies et les vents sont, à Oran, synonymes de grandes difficultés, ils sont indésirables. El Bahia n'est plus cette belle ville aux couleurs chatoyantes des années 1980. Derrière le Front de mer est dressé un front qui abrite toutes sortes de misère qui s'est élargie au fil du laisser-aller. Du coup l'on tente, tant bien que mal, de colmater une plaie qui s'élargie de plus en plus. Le phénomène est national Idem pour les nouvelles cités de l'Usto et les quartiers des terrains squattés abritant les bidonvilles d'El Hassi, Rocher, Coca, et autres cités anarchiques dressées à Sidi Chahmi etc. En fait, le vol des couvercles des avaloirs n'est pas l'apanage exclusif de la wilaya d'Oran. Le prix de ce métal étant fixé par ces recycleurs au prix de 370 DA/kg encourage de plus en plus ces voleurs des matières ferreuses. Ces derniers sévissent un peu partout sur le territoire national. Quelques enquêtes ont abouti à des démantèlements de réseaux spécialisés dans le vol et le recel de ces matières. Le vol de métaux constitue ce phénomène d'étendue nationale. Cette pratique est exercée par ce que l'on appelle «les ramasseurs» équipés de charrettes à tractation animale et de vieilles voitures. Dans le passé récent, des tuyaux de gaz en cuivre de 22 mètres de longueur, ont été volés dans le quartier des 916 Logements RHB à Dergana. Des foyers de trois bâtiments ont fait l'objet de visites, causant une fuite de gaz. La direction de distribution de l'électricité et du gaz de Dar El Beïda avait appelé «à faire preuve de responsabilité, soulignant que «de tels actes immoraux affectaient les prestations de service et mettaient en danger la vie des citoyens». Il en est de même pour Algérie télécom dont les installations ont été ciblées par des voleurs dans la localité de Bentalha à Baraki. Algérie télécom a affirmé avoir procédé aux réparations et a, par- là même, déposé plainte». Fin avril dernier, la ligne du tramway d'Alger a été sérieusement perturbée. Pour cause, des câbles électriques dudit moyen de transport ont fait l'objet de larcins. Les réseaux d'assainissement d'Alger ont également été visités. Près de 4 000 couvercles d'avaloirs ont été volés en 2022. Il en est de même dans le reste des autres villes et autres agglomérations. Grandes ou petites, ces dernières sont investies par ces vendeurs de déchets ferreux ne reculant aucunement, quitte à verser dans le sabotage des grandes installations des grandes entreprises et de surcroît de souveraineté comme la Sntf, Algerie télécom, la Sonelgaz etc. Ali DOUIDIAli DOUIDI 00:00 | 07-09-2023 Share
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Oran

3.000 couvercles d’avaloirs volés
Un tel méfait cause d’importantes incidences financières.

Un grave phénomène à punir avec la plus haute rigueurUn grave phénomène à punir avec la plus haute rigueur
Difficiles sont de plus en plus les interventions à opérer dans les axes routiers ou encore dans les cités et quartiers de la ville d'Oran. Les équipes spécialisées sont, très souvent, appelées à agir avec dextérité et minutie aux fins d'éviter des dégâts aux conséquences pouvant s'avérer dramatiques. Pour cause, les avaloirs, refoulant d'importantes quantités d'eaux pluviales lors des fortes trombes, se transforment rapidement en véritables pièges pouvant engloutir aussi bien l'homme déployé pour intervenir que le camion mobilisé à l'effet d'évacuer les eaux inondant les axes routiers obstrués par les eaux et les monticules des déchets qu'elles charrient dans leurs sillages. Dans cette sempiternelle problématique difficile à contenir de sitôt, les voleurs des déchets métaux, sévissant furtivement, sont très souvent à l'origine de tous les maux qu'endurent la cité et ses habitants. Pointés, sans appel, du doigt, ils sont accusés de commettre des larcins peu ordinaires. Il s'agit des tampons de ces avaloirs destinés au drainage et à la canalisation des eaux pluviales. «À Oran, pas moins de 3 000 couvercles de ces avaloirs ont été volés», a-t-on appris auprès de l'APC. Un tel méfait cause d'importantes incidences financières. Appelés à colmater, le plus tôt possible, cette béante brèche, les services municipaux ont, de prime abord, lancé le curage des avaloirs depuis le mois d'août dernier. Simultanément, ils poursuivent le recensement de ces canalisations ayant fait l'objet de visites rendues par ces commerçants de la ferraille. Même si les pouvoirs locaux ont tendance à apaiser les esprits, la problématique, est, à plus d'un titre, posée tandis que les risques sont imminents.
Des quartiers en danger réel
À Oran, la situation est d'autant plus préoccupante que des dizaines de familles ne sont plus restées sur la défensive pour établir des constats qui ont, d'ailleurs, été élaborés par les services techniques municipaux. La cité se transforme en un grand réceptacle d'eau à la faveur de la pluviométrie jugée, tout juste, moyenne.
habitants, eux, encourent de grands risques comme les effondrements et les inondations provoqués, comme à l'accoutumée par de fortes rafales. Ces petites averses, faisant le bonheur des agriculteurs, nourrissent, curieusement, le cauchemar des habitants de la wilaya d'Oran, dont ceux résidant dans le centre-ville. Le spectre des effondrements, des affaissements de terrain et des infiltrations des eaux dans leurs habitations rôde en permanence.
La situation s'aggrave encore plus si ces trombes sont suivies par des vents forts. Se mettant en furie, la nature donne une image hideuse de la ville, provoquant, dans plus d'un cas, plus de peur que de mal et parfois d'importants dégâts aux conséquences irrémédiables. Les rues et ruelles des quartiers populaires comme Derb et Sidi El Houari changent rapidement de look, en se transformant en fleuves urbains débordant de partout, charriant tout objet se trouvant sur leur chemin, boue et déchets ménagers en attente d'être enlevés par les éboueurs. Le même topo est très souvent perceptible à la place Gambetta qui se transforme en un grand lac recueillant tous les écoulements venant des rues d'Arcole et de l'avenue Canastel.
Le front de la misère
Les habitants, dont les demeures sont menacées par les écroulements, n'ont rien trouvé de mieux à faire pour exprimer leur ras-le-bol de ces situations récurrentes que d'appeler les pouvoirs publics à l'accélération des opérations de leur relogement. «Ici à Derb, nous sommes exposés aux risques d'être surpris par des écroulements de ces vieilles bâtisses», a affirmé un occupant d'un vieux bâti. Où sont donc les avaloirs pour lesquels se sont engagés les pouvoirs locaux? «Les grands développements opérés ces dernières années sont tronqués de ces avaloirs devant servir de rempart endiguant les cités lors des fortes pluies», déplore-t-on. Des responsables locaux, eux, sont tous unanimes à dire que «ces développements apporteront beaucoup d'améliorations», ajoutant que «ces améliorations sont de visu constatables». «Cette demande est très souvent renouvelée par des responsables locaux, alors que le constat saute aux yeux. Comment interpréter le fait que la place du 20 Août du chef- ieu de la daïra d'El Türck soit immergée par les dernières eaux pluviales?
En tout état de cause, les fortes pluies et les vents sont, à Oran, synonymes de grandes difficultés, ils sont indésirables. El Bahia n'est plus cette belle ville aux couleurs chatoyantes des années 1980. Derrière le Front de mer est dressé un front qui abrite toutes sortes de misère qui s'est élargie au fil du laisser-aller. Du coup l'on tente, tant bien que mal, de colmater une plaie qui s'élargie de plus en plus.
Le phénomène est national
Idem pour les nouvelles cités de l'Usto et les quartiers des terrains squattés abritant les bidonvilles d'El Hassi, Rocher, Coca, et autres cités anarchiques dressées à Sidi Chahmi etc. En fait, le vol des couvercles des avaloirs n'est pas l'apanage exclusif de la wilaya d'Oran. Le prix de ce métal étant fixé par ces recycleurs au prix de 370 DA/kg encourage de plus en plus ces voleurs des matières ferreuses. Ces derniers sévissent un peu partout sur le territoire national. Quelques enquêtes ont abouti à des démantèlements de réseaux spécialisés dans le vol et le recel de ces matières. Le vol de métaux constitue ce phénomène d'étendue nationale. Cette pratique est exercée par ce que l'on appelle «les ramasseurs» équipés de charrettes à tractation animale et de vieilles voitures. Dans le passé récent, des tuyaux de gaz en cuivre de 22 mètres de longueur, ont été volés dans le quartier des 916 Logements RHB à Dergana. Des foyers de trois bâtiments ont fait l'objet de visites, causant une fuite de gaz.
La direction de distribution de l'électricité et du gaz de Dar El Beïda avait appelé «à faire preuve de responsabilité, soulignant que «de tels actes immoraux affectaient les prestations de service et mettaient en danger la vie des citoyens». Il en est de même pour Algérie télécom dont les installations ont été ciblées par des voleurs dans la localité de Bentalha à Baraki. Algérie télécom a affirmé avoir procédé aux réparations et a, par- là même, déposé plainte». Fin avril dernier, la ligne du tramway d'Alger a été sérieusement perturbée. Pour cause, des câbles électriques dudit moyen de transport ont fait l'objet de larcins.
Les réseaux d'assainissement d'Alger ont également été visités. Près de 4 000 couvercles d'avaloirs ont été volés en 2022. Il en est de même dans le reste des autres villes et autres agglomérations. Grandes ou petites, ces dernières sont investies par ces vendeurs de déchets ferreux ne reculant aucunement, quitte à verser dans le sabotage des grandes installations des grandes entreprises et de surcroît de souveraineté comme la Sntf, Algerie télécom, la Sonelgaz etc.

Ali DOUIDIAli DOUIDI
00:00 | 07-09-2023
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nous sommes une race incurable
elle ne changera jamais.

Quelles sont les maladies incurables ?
10 maladies incurables aujoud'hui
C'est le cas de la maladie d'Alzheimer, la maladie de Parkinson, la sclérose en plaque ou encore la maladie de Charcot...les voleurs des câbles électriques? et les voleurs des couvercles d'avaloirs?...les voleurs du corail?????????????????????
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