Tous les coups sont permis
par Abdou BENABBOU
Les grandes guerres qui ont perturbé l'humanité au cours des siècles n'ont jamais cessé. Elles ont seulement changé de formes et d'habits. Toutes les réunions, les sommets, les G7, G9, G on ne sait quoi, FMI, Banque mondiale, ONU, lutte contre le dérèglement climatique, n'émettent aujourd'hui que des sons de pipeaux. Le Conseil de sécurité onusien lui-même, censé assurer la paix ne donne plus l'impression que d'assurer la guerre. A croire qu'il a été institué pour animer les conflits. Qui des détenteurs du droit de veto pourra mieux confirmer l'adage que l'on est mieux servi que par soi-même ?
Une phénoménale dépravation mondiale est bien amorcée et il serait illusoire de croire que la sérénité est à l'horizon. Les découvertes technologiques, les instruments du progrès, le mirage de l'avancée moderne ont l'air de présenter une piètre figure à côté des profondes misères humaines grandissantes. La déconfiture du commerce mondial, les marchés et les échanges gangrénés vont jusqu'à tarir les marmites et les garde-mangers des plus repus des cuisines.
La fracture s'élargit. Deux mondes s'éloignent pour renforcer une belliqueuse confrontation entre ceux qui crient à l'injustice et ceux qui persistent à donner leur propre convenance à ce que doit être la justice. La guerre en Ukraine, la tragédie palestinienne, la noirceur du ciel asiatique, la lave de sang au Sahel qui s'étend à toute l'Afrique ne sont que le prolongement d'une génétique humaine à laquelle les hommes font sans cesse appel pour qu'ils se détruisent eux-mêmes.
Les histoires de couche d'ozone, des inflations qui n'épargnent personne, les pénibles confrontations avec l'existence partout ne seraient donc que les ingrédients d'une malédiction. Les prétendues hautes concertations entre les puissances de ce monde ne sont que des outils et des armes pour rentabiliser une guerre des arrière-pensées. La prouesse est celui qui rapprochera le mieux le feu à son pain pour le cuire. Et tous les coups sont permis.
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par Abdou BENABBOU
Les grandes guerres qui ont perturbé l'humanité au cours des siècles n'ont jamais cessé. Elles ont seulement changé de formes et d'habits. Toutes les réunions, les sommets, les G7, G9, G on ne sait quoi, FMI, Banque mondiale, ONU, lutte contre le dérèglement climatique, n'émettent aujourd'hui que des sons de pipeaux. Le Conseil de sécurité onusien lui-même, censé assurer la paix ne donne plus l'impression que d'assurer la guerre. A croire qu'il a été institué pour animer les conflits. Qui des détenteurs du droit de veto pourra mieux confirmer l'adage que l'on est mieux servi que par soi-même ?
Une phénoménale dépravation mondiale est bien amorcée et il serait illusoire de croire que la sérénité est à l'horizon. Les découvertes technologiques, les instruments du progrès, le mirage de l'avancée moderne ont l'air de présenter une piètre figure à côté des profondes misères humaines grandissantes. La déconfiture du commerce mondial, les marchés et les échanges gangrénés vont jusqu'à tarir les marmites et les garde-mangers des plus repus des cuisines.
La fracture s'élargit. Deux mondes s'éloignent pour renforcer une belliqueuse confrontation entre ceux qui crient à l'injustice et ceux qui persistent à donner leur propre convenance à ce que doit être la justice. La guerre en Ukraine, la tragédie palestinienne, la noirceur du ciel asiatique, la lave de sang au Sahel qui s'étend à toute l'Afrique ne sont que le prolongement d'une génétique humaine à laquelle les hommes font sans cesse appel pour qu'ils se détruisent eux-mêmes.
Les histoires de couche d'ozone, des inflations qui n'épargnent personne, les pénibles confrontations avec l'existence partout ne seraient donc que les ingrédients d'une malédiction. Les prétendues hautes concertations entre les puissances de ce monde ne sont que des outils et des armes pour rentabiliser une guerre des arrière-pensées. La prouesse est celui qui rapprochera le mieux le feu à son pain pour le cuire. Et tous les coups sont permis.