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Mettant brutalement fin à la trêve Israël redouble de férocité Le Hamas a «proposé un échange de prisonniers

Publié le 03/12/2023
Mettant brutalement fin à la trêve Israël redouble de férocité Le Hamas a «proposé un échange de prisonniers et de personnes âgées» parmi les prisonniers, ainsi que la remise des corps de captifs «morts dans les bombardements sionistes». L'entité sioniste veut achever son génocideL'entité sioniste veut achever son génocide L’armée sioniste bombardait hier la bande de Ghaza pour une deuxième journée consécutive depuis l’expiration d’une trêve avec le mouvement Hamas qui avait permis la libération de prisonniers et l’acheminement d’une aide d’urgence mais à laquelle Netanyahu a mis fin au plus vite. L’armée barbare a annoncé avoir frappé «plus de 400 cibles» dans le territoire palestinien depuis la reprise des hostilités vendredi matin, dont 50 dans la seule région de Khan Younès (sud), où la morgue du principal hôpital était engorgée, selon un correspondant de l’AFP. Le ministère de la Santé du Hamas a fait état de plus de 240 morts et 650 blessés. Hier matin, l’armée sioniste a envoyé des SMS aux habitants de plusieurs zones, notamment les quartiers nord de Khan Younès, ainsi que de villages bordant la frontière avec Israël dans le centre de la bande de Ghaza, leur ordonnant de «partir immédiatement». Le Hamas a «proposé un échange de prisonniers et de personnes âgées» parmi les prisonniers, ainsi que la remise des corps de captifs «morts dans les bombardements sionistes». Mais le Premier ministre sioniste Benjamin Netanyahu a accusé le mouvement d’avoir «violé l’accord» et «tiré des roquettes» vers Israël. À la frontière libanaise, les échanges de tirs ont en parallèle repris entre l’armée sioniste et le mouvement Hezbollah. Le Hezbollah, qui a revendiqué des attaques contre Israël, a déploré la mort de deux de ses membres dans des bombardements sionistes dans le sud du Liban, où un civil a également été tué. Selon l’agence palestinienne Wafa, les forces sionistes ont encore mené des attaques nocturnes dans différents secteurs de la Cisjordanie occupée.»Si les violences reprennent à cette ampleur et cette intensité, nous pouvons supposer que des centaines d’enfants de plus seront tués et blessés chaque jour», a alerté la directrice exécutive de l’Unicef, Catherine Russell. La trêve avait offert un répit aux habitants de Ghaza et permis une légère relance de l’aide humanitaire, mais ce flot, qualifié de très insuffisant par l’ONU, a été interrompu par la reprise de l’agression fasciste d’Israël. Le Croissant-Rouge palestinien a toutefois indiqué hier avoir «réceptionné des camions d’aide» via le terminal égyptien de Rafah, poste-frontière avec Ghaza, les premiers depuis l’expiration de la trêve. Les besoins sont immenses dans le territoire déjà soumis à un blocus sioniste, où plus de la moitié des logements du territoire ont été endommagés ou détruits, et où 1,7 million de personnes — sur 2,4 millions — ont été déplacées par la guerre d’après l’ONU. Hier, l’ONG Médecins sans frontières (MSF) a annoncé que l’hôpital al-Awda, l’un des rares à être encore opérationnels dans le nord de la bande de Ghaza, avait été en partie touché par une frappe vendredi. Fadel Naïm, médecin-chef à l’hôpital Ahli Arab de Ghaza, a lui rapporté avoir reçu 30 cadavres hier à la morgue, dont ceux de sept enfants.»Les avions ont bombardé nos maisons: trois bombes, trois maisons détruites», a affirmé Nemr al-Bel, 43 ans, disant compter 10 morts dans sa famille et «13 autres encore sous les décombres».". En parallèle, la situation sanitaire se détériore dans la bande de Ghaza, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) recensant 111.000 cas d’infection respiratoire aiguë et 36.000 cas de diarrhée chez des enfants de moins de cinq ans parmi les déplacés.»Quand est-ce que le monde va nous voir comme des êtres humains? Ma famille et moi, on est des civils, on n’a rien à voir avec cette guerre», se désespère Marwa Saleh, 47 ans, arrivée à Khan Younès (sud) après avoir été déplacée de la ville de Ghaza (nord). En Israël, les familles et proches de prisonniers continuent de se mobiliser pour demander la libération des leurs après la confirmation vendredi soir par l’armée sioniste de la mort de cinq d’entre eux. Après la libération de 110 prisonniers depuis le début du conflit, dont 105 pendant la trêve, 136 au moins restent aux mains du Hamas et d’autres groupes à Ghaza. Le secrétaire général adjoint des Nations unies aux affaires humanitaires, Martin Griffiths, a déclaré vendredi soir qu’il n’y avait aucun endroit sûr pour les habitants de la bande de Ghaza, ajoutant qu’ils vivaient dans un cycle de mort, de destruction et de maladie. Griffiths a ajouté dans un communiqué qu’ «un grand nombre de personnes ont été tuées et blessées en quelques heures aujourd’hui. Les familles ont de nouveau reçu l’ordre d’évacuer et les espoirs se sont effondrés», souligné que «tous les habitants de Ghaza, en particulier les enfants, les femmes et les hommes, vivent dans la terreur au cours du deuxième mois de l’agression» sioniste. Il a réitéré la nécessité d’augmenter l’aide humanitaire à la bande de Ghaza et de parvenir à un cessez-le-feu humanitaire. 00:00 | 03-12-2023 Share
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