El Tarf : classement de K’sar Lalla Fatma en tant que site archéologique national protégé
janvier 5, 2024 - 12:50Rédaction 2 Commentaires
K’sar Lalla Fatma El Tarf
K’sar Lalla Fatma à El Tarf. D. R.
Le ministère de la Culture et des Arts vient d’approuver le classement de K’sar Lalla Fatma, situé dans une forêt de chêne-liège à Oued Djenane, dans la commune d’El Aioun (40 km à l’Est d’El Tarf), en tant que site archéologique national protégé, affirmé, jeudi, le directeur de la culture et des arts, Abdelkader Azzedine.
Ce responsable, précisant que le classement de ce monument, qui comprend de nombreux vestiges archéologiques romains, byzantins et islamiques, fait suite à la levée des réserves émises par la commission nationale des monuments et sites, a souligné que ce classement «fournira une couverture juridique qui aidera à protéger et à valoriser ce monument historique».
Selon lui, ses services ont déjà pris des mesures pour protéger le site de Lalla Fatma, constitué d’une villa de deux étages construits en moellons, un ensemble de fermes, des pressoirs à olives et des espaces pour la transformation des produits agricoles.
La première phase de l’étude relative à la restauration, dûment achevée, a été soumise à l’approbation du ministère de tutelle en vue d’entamer des travaux destinés à transformer ce site archéologique en pôle touristique de premier plan, a ajouté le même responsable.
Ce dernier n’a pas exclu la possibilité d’y organiser, après achèvement de la restauration, un événement culturel et artistique national à même de valoriser le site et de renforcer son attractivité touristique.
Il convient de noter que la construction de K’sar Lalla Fatma remonte à la période romaine, entre le IIIe et le IVe siècle après JC.
Des documents historiques indiquent que ce palais, qui comprend de nombreux vestiges archéologiques romains, byzantins et islamiques, avait été utilisé par les Byzantins qui y ont apporté de nombreuses modifications afin d’en faire une tour de défenses.
En revanche, les musulmans, qui l’ont utilisé à différentes fins, n’y ont apporté aucune modification.
R. C.
Les Commentaires
janvier 5, 2024 - 12:50Rédaction 2 Commentaires
K’sar Lalla Fatma El Tarf
K’sar Lalla Fatma à El Tarf. D. R.
Le ministère de la Culture et des Arts vient d’approuver le classement de K’sar Lalla Fatma, situé dans une forêt de chêne-liège à Oued Djenane, dans la commune d’El Aioun (40 km à l’Est d’El Tarf), en tant que site archéologique national protégé, affirmé, jeudi, le directeur de la culture et des arts, Abdelkader Azzedine.
Ce responsable, précisant que le classement de ce monument, qui comprend de nombreux vestiges archéologiques romains, byzantins et islamiques, fait suite à la levée des réserves émises par la commission nationale des monuments et sites, a souligné que ce classement «fournira une couverture juridique qui aidera à protéger et à valoriser ce monument historique».
Selon lui, ses services ont déjà pris des mesures pour protéger le site de Lalla Fatma, constitué d’une villa de deux étages construits en moellons, un ensemble de fermes, des pressoirs à olives et des espaces pour la transformation des produits agricoles.
La première phase de l’étude relative à la restauration, dûment achevée, a été soumise à l’approbation du ministère de tutelle en vue d’entamer des travaux destinés à transformer ce site archéologique en pôle touristique de premier plan, a ajouté le même responsable.
Ce dernier n’a pas exclu la possibilité d’y organiser, après achèvement de la restauration, un événement culturel et artistique national à même de valoriser le site et de renforcer son attractivité touristique.
Il convient de noter que la construction de K’sar Lalla Fatma remonte à la période romaine, entre le IIIe et le IVe siècle après JC.
Des documents historiques indiquent que ce palais, qui comprend de nombreux vestiges archéologiques romains, byzantins et islamiques, avait été utilisé par les Byzantins qui y ont apporté de nombreuses modifications afin d’en faire une tour de défenses.
En revanche, les musulmans, qui l’ont utilisé à différentes fins, n’y ont apporté aucune modification.
R. C.
Comment (2)
CAFTAN ALGERIEN
5 janvier 2024 - 14 h 02 min
L’Algérie doit protéger et valoriser son histoire et ses vestiges …
Les Algériens doivent maitriser leur histoire, pour qu’ils puissent faire face aux ennemis….
Répondre
RBOBA
5 janvier 2024 - 23 h 34 min
Pour maîtriser leur Histoire comme vous l’écrivez (et je l’écris avec un H majuscule), il faudrait que les Algériennes et Algériennes se mettent au boulot : celui d’étudier, de lire. Oui, je sais, cela prend du temps, mais moins que de passer son temps sur son écran de smartphone ! Les bibliothèques existent et partout, et elles sont gratuites ! Si les livres peuvent être coûteux ! Si l’Ecole algérienne a failli (ce qui semble le cas quand j’entends les inepties prononcées par des Algériens et Algériennes) alors les livres sont là !
D’ailleurs votre pseudonyme, « caftan algérien » est parlant. Le caftan ne peut être qu’Algérien et/ou Tunisien. Pourquoi ? Parce que c’est un mot d’origine ottomane ! Or, l’empire ottoman ne s’est jamais installé au Maroc. Et pourtant, des Algériennes et Algériens véhiculent à leur tour, la croyance que ce vêtement est Marocain ! Lire, lire, lire. Etudier, étudier, étudier….. Sans arrêt, à chaque âge de la vie.