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Publié le 17/01/2024
Oqba Ibn Nafi al-Fihri Sidi Okba ibn Nafi al Fihri Article Discussion Lire Modifier Modifier le code Voir l’historique Outils Oqba Ibn Nafi Al Fihri Statue d'Oqba Ibn Nafi à Biskra, en Algérie. Fonctions Gouverneur d'Ifriqiya 681-683 Abu al-Muhajir DinarZuhayr ibn Qays (en) Gouverneur d'Ifriqiya 666-674 Mu'awiya ibn Hudaij (en)Abu al-Muhajir Dinar Biographie Naissance 622 La Mecque Décès 683 Sidi Okba Nom dans la langue maternelle عقبة بن نافع الفهري‎ Allégeance Califat des Rachidoune Califat omeyyade de Damas Activités Chef militaire, homme politique Autres informations Armes Armée Rashidun (en) (jusqu'en 661), Umayyad Army (d) (661-683) Conflit Conquête musulmane du Maghreb Grade Émir Œuvres principales Grande Mosquée de Kairouan, Kairouan modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle Oqba Ibn Nafi (en arabe : عقبة بن نافع (ʿOqba ibn Nāfiʿ)note 1), né en 622 (l'année de l'hégire) à La Mecque (actuelle Arabie saoudite), et mort en 683 à Sidi Okba dans la wilaya de Biskra (actuelle Algérie)1, est un gouverneur et général arabe au service du califat des Rachidoune sous le règne d'Omar, puis plus tard, le califat omeyyade sous les règnes de Muawiya Ier et Yazid Ier. Il est connu pour avoir mené la conquête musulmane du Maghreb à partir de 670. Il est le neveu d'Amr ibn al-As et est souvent surnommé al-Fihri en référence aux Fihrides, un clan lié aux Quraych. Biographie Oqba Ibn Nafi est né au sein du clan des Fihrides de la tribu des Quraych. Il est le neveu d'Amr ibn al-As2, lieutenant du calife omeyyade Muawiya Ier et gouverneur de l'Égypte, qu'il accompagne lors des premiers raids et prises de villes au Maghreb, commençant par Barqa et continuant par la Tripolitaine (actuelle Libye), en 644. Les premiers raids musulmans en Ifriqiya (actuelle Tunisie) ont lieu en 6473. Oqba commence sa première campagne en occupant le Fezzan en 663, puis l'Ifriqiya, dont le gouvernement lui a été confié par le calife omeyyade en 6664. Ces premières incursions musulmanes dans les territoires byzantins d'Afrique n'impliquent pas une occupation permanente, les troupes retournant dans leurs bases égyptiennes. Toutefois, Oqba assurera l'occupation permanente5 à travers les déserts égyptiens et la création de postes militaires à intervalles réguliers le long de son itinéraire. En 670, le calife Muawiya congédie Ibn Hudaydj et nomme Oqba ibn Nafi en tant que commandant en chef des forces arabes de l'Ifriqiya. Partant de Waddan, Oqba entreprend une longue expédition, passant par le Fezzan (Germa) et le sud, à Kawar (Kaouar). Il prend partout soin d’assurer l’autorité de l’Islam. Il construit des mosquées, établit des garnisons et y laisse des missionnaires, puis remonte vers le nord jusque Ghadamès, où il est rejoint par 10 000 cavaliers que lui a envoyés Muawiya pour l’aider dans sa nouvelle mission et plusieurs milliers de Berbères prosélyte de la tribu des Luwata6. Il commence par attaquer les dernières places fortes byzantines situées entre Gabès et l’endroit où il avait décidé de créer une base militaire et d’installer le centre politique (miṣr) de sa province. Il entreprend la fondation d’une capitale, qu’il nomme Ḳayrawān, ce qui signifie « camp » ou « arsenal »7. Il installe le camp dans une plaine, à environ 160 km au sud de l'actuelle Tunis et à 60 km de la côte encore dominée par les Byzantins et loin des montagnes, bastion de la résistance berbère. Ce camp, dans la ligne de confrontation entre Byzantins et Musulmans et utilisé comme base de ses opérations, a rapidement donné naissance à la ville de Kairouan, qui fait actuellement partie de la Tunisie7. Avec Kairouan, la première province musulmane d’Afrique du Nord était née. Elle est nommée, Ifriqiya, correspondant , à peu près, à la Tunisie actuelle. Selon une légende, l’un des soldats d'Oqba est tombé sur une coupe en or enfouie dans le sable. Elle fut reconnue comme ayant disparu de La Mecque quelques années auparavant et quand elle a été extraite du sable, une source est apparue, avec des eaux qui sembleraient provenir de la même source que le puits sacré Zamzam à La Mecque. Cette histoire a conduit Kairouan à devenir un lieu de pèlerinage, puis une ville sainte (« la Mecque du Maghreb ») et la plus importante ville du Maghreb7. À Kairouan, Oqba ordonne la construction du siège du gouvernement et à côté sa Grande Mosquée, la plus ancienne du Maghreb et un des monuments les plus représentatifs de l'art et de l'architecture musulmane7. Ayant ainsi créé une base de départ et doté la nouvelle province d’une capitale, Oqba commence à préparer ses futures opérations, mais il est destitué en 675. Son successeur est Abou al-Mouhajir Dinar. Oqba reprend son poste de commandement en 681, sous le règne du calife Yazid Ier7,8. Mort En 681, il réalise une expéditionnote 2, partant de Kairouan, atteignant l'océan Atlantique, et marchant jusqu'au rivières de Drâa et Souss (toutefois, l'étude critique des textes montre que cette expédition n'a pas dû dépasser la vallée du Chelif, et que la mer devant laquelle Oqba prend Dieu à témoin de ne pouvoir avancer au-delà ne serait que la Méditerranée5)7. Au retour de cette expédition, il est décapité par le roi berbère koceila dit aksel dans les Aurès lors d'une embuscade tendue par une coalition berbère et byzantine, menée par le chef berbère, Koceïla. Il meurt au côté de son principal rival, Abou al-Mouhajir Dinar. À la suite de cette défaite écrasante, ses armées évacuent Kairouan, et se retirent à Barqa, dans l'actuelle Libye9. D'après le récit d'Ibn Khaldoun, « ce fut Kahina qui poussa les Berbères de Tehouda à tuer Oqba Ibn Nafi pendant qu’il traversait la plaine qui s’étend au midi de l'Aurès »10. Son tombeau se trouve au centre de l'agglomération de Sidi Okba, à Biskra, en Algérie.
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Oqba Ibn Nafi Al Fihri

Statue d'Oqba Ibn Nafi à Biskra, en Algérie.
Fonctions
Gouverneur d'Ifriqiya
681-683
Abu al-Muhajir DinarZuhayr ibn Qays (en)
Gouverneur d'Ifriqiya
666-674
Mu'awiya ibn Hudaij (en)Abu al-Muhajir Dinar
Biographie
Naissance
622
La Mecque
Décès
683
Sidi Okba
Nom dans la langue maternelle
عقبة بن نافع الفهري‎
Allégeance
Califat des Rachidoune
Califat omeyyade de Damas
Activités
Chef militaire, homme politique
Autres informations
Armes
Armée Rashidun (en) (jusqu'en 661), Umayyad Army (d) (661-683)
Conflit
Conquête musulmane du Maghreb
Grade
Émir
Œuvres principales
Grande Mosquée de Kairouan, Kairouan
modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Oqba Ibn Nafi (en arabe : عقبة بن نافع (ʿOqba ibn Nāfiʿ)note 1), né en 622 (l'année de l'hégire) à La Mecque (actuelle Arabie saoudite), et mort en 683 à Sidi Okba dans la wilaya de Biskra (actuelle Algérie)1, est un gouverneur et général arabe au service du califat des Rachidoune sous le règne d'Omar, puis plus tard, le califat omeyyade sous les règnes de Muawiya Ier et Yazid Ier. Il est connu pour avoir mené la conquête musulmane du Maghreb à partir de 670. Il est le neveu d'Amr ibn al-As et est souvent surnommé al-Fihri en référence aux Fihrides, un clan lié aux Quraych.

Biographie
Oqba Ibn Nafi est né au sein du clan des Fihrides de la tribu des Quraych. Il est le neveu d'Amr ibn al-As2, lieutenant du calife omeyyade Muawiya Ier et gouverneur de l'Égypte, qu'il accompagne lors des premiers raids et prises de villes au Maghreb, commençant par Barqa et continuant par la Tripolitaine (actuelle Libye), en 644. Les premiers raids musulmans en Ifriqiya (actuelle Tunisie) ont lieu en 6473.

Oqba commence sa première campagne en occupant le Fezzan en 663, puis l'Ifriqiya, dont le gouvernement lui a été confié par le calife omeyyade en 6664. Ces premières incursions musulmanes dans les territoires byzantins d'Afrique n'impliquent pas une occupation permanente, les troupes retournant dans leurs bases égyptiennes. Toutefois, Oqba assurera l'occupation permanente5 à travers les déserts égyptiens et la création de postes militaires à intervalles réguliers le long de son itinéraire.

En 670, le calife Muawiya congédie Ibn Hudaydj et nomme Oqba ibn Nafi en tant que commandant en chef des forces arabes de l'Ifriqiya. Partant de Waddan, Oqba entreprend une longue expédition, passant par le Fezzan (Germa) et le sud, à Kawar (Kaouar). Il prend partout soin d’assurer l’autorité de l’Islam. Il construit des mosquées, établit des garnisons et y laisse des missionnaires, puis remonte vers le nord jusque Ghadamès, où il est rejoint par 10 000 cavaliers que lui a envoyés Muawiya pour l’aider dans sa nouvelle mission et plusieurs milliers de Berbères prosélyte de la tribu des Luwata6. Il commence par attaquer les dernières places fortes byzantines situées entre Gabès et l’endroit où il avait décidé de créer une base militaire et d’installer le centre politique (miṣr) de sa province. Il entreprend la fondation d’une capitale, qu’il nomme Ḳayrawān, ce qui signifie « camp » ou « arsenal »7.

Il installe le camp dans une plaine, à environ 160 km au sud de l'actuelle Tunis et à 60 km de la côte encore dominée par les Byzantins et loin des montagnes, bastion de la résistance berbère. Ce camp, dans la ligne de confrontation entre Byzantins et Musulmans et utilisé comme base de ses opérations, a rapidement donné naissance à la ville de Kairouan, qui fait actuellement partie de la Tunisie7. Avec Kairouan, la première province musulmane d’Afrique du Nord était née. Elle est nommée, Ifriqiya, correspondant , à peu près, à la Tunisie actuelle.

Selon une légende, l’un des soldats d'Oqba est tombé sur une coupe en or enfouie dans le sable. Elle fut reconnue comme ayant disparu de La Mecque quelques années auparavant et quand elle a été extraite du sable, une source est apparue, avec des eaux qui sembleraient provenir de la même source que le puits sacré Zamzam à La Mecque. Cette histoire a conduit Kairouan à devenir un lieu de pèlerinage, puis une ville sainte (« la Mecque du Maghreb ») et la plus importante ville du Maghreb7.

À Kairouan, Oqba ordonne la construction du siège du gouvernement et à côté sa Grande Mosquée, la plus ancienne du Maghreb et un des monuments les plus représentatifs de l'art et de l'architecture musulmane7. Ayant ainsi créé une base de départ et doté la nouvelle province d’une capitale, Oqba commence à préparer ses futures opérations, mais il est destitué en 675. Son successeur est Abou al-Mouhajir Dinar. Oqba reprend son poste de commandement en 681, sous le règne du calife Yazid Ier7,8.

Mort
En 681, il réalise une expéditionnote 2, partant de Kairouan, atteignant l'océan Atlantique, et marchant jusqu'au rivières de Drâa et Souss (toutefois, l'étude critique des textes montre que cette expédition n'a pas dû dépasser la vallée du Chelif, et que la mer devant laquelle Oqba prend Dieu à témoin de ne pouvoir avancer au-delà ne serait que la Méditerranée5)7.

Au retour de cette expédition, il est décapité par le roi berbère koceila dit aksel dans les Aurès lors d'une embuscade tendue par une coalition berbère et byzantine, menée par le chef berbère, Koceïla. Il meurt au côté de son principal rival, Abou al-Mouhajir Dinar. À la suite de cette défaite écrasante, ses armées évacuent Kairouan, et se retirent à Barqa, dans l'actuelle Libye9. D'après le récit d'Ibn Khaldoun, « ce fut Kahina qui poussa les Berbères de Tehouda à tuer Oqba Ibn Nafi pendant qu’il traversait la plaine qui s’étend au midi de l'Aurès »10.

Son tombeau se trouve au centre de l'agglomération de Sidi Okba, à Biskra, en Algérie.
Où est la tombe de Okba Ibn Nafi ?
Son tombeau est situé à Sidi Okba, au sud de Biskra (Algérie).
Où est la tombe de Okba Ibn Nafi ?
Comment est mort Okba Ibn Nafaa ?
Oqba Ibn Nafi al-Fihri — Wikipédia
Au retour de cette expédition, il est décapité par le roi berbère koceila dit aksel dans les Aurès lors d'une embuscade tendue par une coalition berbère et byzantine, menée par le chef berbère, Koceïla.
Quel prophète est enterré en Algerie ?
La légende continue de nous dire que Sidna Youcha (Josué) est enterré dans une Mosquée sur une plage qui porte son nom: Plage Sidna Youchaa située à égale distance de Ghazaouet et Nédroma dans la wilaya de Tlemcen (Algérie).
Qui est enterré à côté du prophète Mohamed ?
Au fond du cimetière est le tombeau du commandant des croyants Abou Omar Othmân, fils d'Affân, que surmonte une grande coupole. »
Qui a amené l'islam en Algerie ?
Oqba Ibn Nafaa
L'islam a été introduit en Algérie pour la première fois en 670 par les armées du général Arabe Oqba Ibn Nafaa, dans le contexte de la conquête musulmane de l'Afrique du Nord sous les ordres des Omeyyades. La première mosquée fondée en Algérie est la mosquée Sidi Ghanem de la ville de Mila en 678.
Qui est aksil ?
Qui a tué koceila ?
Koceïla — Wikipédia
Il meurt vers 688, battu lors d'une expédition punitive conduite par le général omeyyade Zouhaïr ibn Qaïs, à Mammès, qui reprend Kairouan.
Quelle est la nationalité du prophète Mohammed ?
Mahomet — Wikipédia
Mahomet (en arabe : مُحَمَّدُ, retranscrit en Muḥammad), également dit Muhammad ou Mohammed, de son nom complet Abū al-Qāsim Muḥammad ibn ʿAbd Allāh ibn ʿAbd al-Muṭṭalib ibn Hāshim, est un chef religieux, politique et militaire arabe issu de la tribu de Quraych.
Qui sont les parents du prophète Mahomet ?
Parents. Son père, mort avant sa naissance, est 'Abdullah ibn 'Abdil-Mouttalib. Sa mère, Amina bint Wahb, est morte lorsqu'il avait six ans, le laissant donc orphelin.
Qui est l'auteur du Coran ?
Le plus ancien manuscrit du Coran découvert au Royaume-Uni ...
Il est composé des révélations faites par Dieu au prophète Mahomet, par l'intermédiaire de l'archange Gabriel, entre 612 et 632. Il est l'acte constitutif de l'islam et sa référence absolue. À la mort du Prophète en 632, ses proches mettent à l'écrit le texte sacré. Il était jusqu'alors transmis à l'oral.24 déc. 2021
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