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Raïna Raïkoum large font L'Algérie, malgré tout par El Yazid Dib Certains sites ou écrans adversaires pe

Publié le 07/03/2024
Raïna Raïkoum : small font medium font large font L'Algérie, malgré tout par El Yazid Dib Certains sites ou écrans adversaires persistent à penser dénicher dans n'importe quels posts de réseaux sociaux, des trucs contre la stabilité du pays. Il arrive que ces cris, ire ou humour, qui nous tanguent sont tous de l'amour in-fine. C'est de l'Algérie qu'il s'agit Messieurs ! Cette terre nourricière, cette sève matricielle. Rien à voir ! Circulez ! Ce n'est pas, parce que nos amers sentiments sont publics que nous avons de la haine envers ceux qui nous gouvernent. Ce n'est pas parce que nos différences de vision sont légion, que le déchirement nous traverse. Donc inutile Messieurs de l'Outre-Méditerranée, du Nord ou de l'Ouest, de croire avoir en nous des adeptes stylisés ou des félons typés. Nous, nous nous adossons aux murailles de notre histoire et nous ne faisons le baisemain qu'à la mémoire de nos héros. L'on dénonce, l'on blâme et l'on se désolidarise de l'acte répréhensible, pas plus. Ce qui pousse, en conséquence, à leur stigmatisation et à leur porter tout le fiel que débitent nos inquiétudes. C'est dire, en bref, que tout finalement se passe entre nous, du pire au meilleur, du beau au laid et l'on a cure d'un regard insidieux étranger. C'est ici, dans nos cités, certaines hideuses, d'autres beaucoup plus aérées, magnifiques et merveilleuses, que la dignité nous couronne et la fierté d'être intégralement citoyen algérien nous honore. Nous avons nos propres maux, et leur douleur est la nôtre, nous avons nos propres joies et leur jouissance est la nôtre. Nous avons nos propres échecs, nos propres gloires, alors de quoi je me mêle ? Nous n'aimons pas les volte-face et le déni de l'autre, ni le retournement de veste. Notre terre n'est pas fixée sur un champ bourré de drogue et nous ne semons pas le poison dans les sillons abreuvés déjà de sang dès notre jeune âge. Nous n'avons pas l'âge des royaumes avachis, ni des monarchies menteuses et infidèles, ni encore des vieilles républiques usées; le nôtre est dans le terreau du temps et se régénère de guerre en guerre et de père en fils. L'on ne fait pas de la conspiration, notre tasse de thé ni de la normalisation, un protectorat. L'on vend du pétrole et de l'énergie et l'on ne troque pas le principe et la Palestine. Le bon voisinage est loin d'être une frontière qui nous sépare ou un contrat de gaz qui nous lie. Il est une confiance invariable, une postérité belle et fidèle. Des rouages du pouvoir, des coulisses de l'opposition, des préaux de lycées, des cages d'escaliers, des coins de rues ; nous savons extirper l'animal qui nous guette. Des fausses amitiés, des trahisons répétitives, des jalousies moribondes ; nous savons en faire, pour qui les veut, des prés de roses et des ponts d'amitié ou des portes d'enfer pour ceux qui veulent les ouvrir. Si vous voyez que l'huile nous fait défaut et des jours nous font parfois manquer de lait; vous savez bien que notre blé est dur comme l'est notre crâne, notre pain est pétri d'honneur comme l'est toujours notre consonance. C'est à l'abri de vos plateaux et sous votre aisselle que vous nourrissez les larbins, les vils, les pétainistes et les judas actifs en des exils dorés. L'algériennité ne se trouve pas exclusivement dans une carte biométrique ou une simple mention de lieu de natalité. C'est un amour qui ne connaît ni la connivence ni la complaisance contre l'intérêt de la patrie. Celle-ci, de surcroît, n'est pas un homme ou un régime ou leur héritage. Il vaut mieux mourir debout ou endolori face aux forces du mal que de s'agenouiller et subir la lâcheté. Nos martyrs en ce mois de Mars, mois sacré par excellence, sont tombés au champ d'honneur, au nom de cette adorable Algérie. Nous avions choisi la révolution et le sacrifice pour que notre terre ne soit ni la succursale outre-Atlantique, ni les meurtrières d'où l'on tire sur l'autre. Libres et affranchis de tout trône, de tout lobby, de toute «intelligence étrangère» ; nous nous déclamons de la sainteté des âmes de nos martyrs et de l'aplomb aguerri de toute leur descendance. Qu'ils poussent avec eux du makhzen au machrek.
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Raïna Raïkoum :
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L'Algérie, malgré tout
par El Yazid Dib


Certains sites ou écrans adversaires persistent à penser dénicher dans n'importe quels posts de réseaux sociaux, des trucs contre la stabilité du pays. Il arrive que ces cris, ire ou humour, qui nous tanguent sont tous de l'amour in-fine. C'est de l'Algérie qu'il s'agit Messieurs ! Cette terre nourricière, cette sève matricielle. Rien à voir ! Circulez !

Ce n'est pas, parce que nos amers sentiments sont publics que nous avons de la haine envers ceux qui nous gouvernent. Ce n'est pas parce que nos différences de vision sont légion, que le déchirement nous traverse. Donc inutile Messieurs de l'Outre-Méditerranée, du Nord ou de l'Ouest, de croire avoir en nous des adeptes stylisés ou des félons typés. Nous, nous nous adossons aux murailles de notre histoire et nous ne faisons le baisemain qu'à la mémoire de nos héros.

L'on dénonce, l'on blâme et l'on se désolidarise de l'acte répréhensible, pas plus. Ce qui pousse, en conséquence, à leur stigmatisation et à leur porter tout le fiel que débitent nos inquiétudes. C'est dire, en bref, que tout finalement se passe entre nous, du pire au meilleur, du beau au laid et l'on a cure d'un regard insidieux étranger. C'est ici, dans nos cités, certaines hideuses, d'autres beaucoup plus aérées, magnifiques et merveilleuses, que la dignité nous couronne et la fierté d'être intégralement citoyen algérien nous honore. Nous avons nos propres maux, et leur douleur est la nôtre, nous avons nos propres joies et leur jouissance est la nôtre. Nous avons nos propres échecs, nos propres gloires, alors de quoi je me mêle ?

Nous n'aimons pas les volte-face et le déni de l'autre, ni le retournement de veste. Notre terre n'est pas fixée sur un champ bourré de drogue et nous ne semons pas le poison dans les sillons abreuvés déjà de sang dès notre jeune âge. Nous n'avons pas l'âge des royaumes avachis, ni des monarchies menteuses et infidèles, ni encore des vieilles républiques usées; le nôtre est dans le terreau du temps et se régénère de guerre en guerre et de père en fils. L'on ne fait pas de la conspiration, notre tasse de thé ni de la normalisation, un protectorat. L'on vend du pétrole et de l'énergie et l'on ne troque pas le principe et la Palestine. Le bon voisinage est loin d'être une frontière qui nous sépare ou un contrat de gaz qui nous lie. Il est une confiance invariable, une postérité belle et fidèle. Des rouages du pouvoir, des coulisses de l'opposition, des préaux de lycées, des cages d'escaliers, des coins de rues ; nous savons extirper l'animal qui nous guette. Des fausses amitiés, des trahisons répétitives, des jalousies moribondes ; nous savons en faire, pour qui les veut, des prés de roses et des ponts d'amitié ou des portes d'enfer pour ceux qui veulent les ouvrir. Si vous voyez que l'huile nous fait défaut et des jours nous font parfois manquer de lait; vous savez bien que notre blé est dur comme l'est notre crâne, notre pain est pétri d'honneur comme l'est toujours notre consonance. C'est à l'abri de vos plateaux et sous votre aisselle que vous nourrissez les larbins, les vils, les pétainistes et les judas actifs en des exils dorés. L'algériennité ne se trouve pas exclusivement dans une carte biométrique ou une simple mention de lieu de natalité. C'est un amour qui ne connaît ni la connivence ni la complaisance contre l'intérêt de la patrie. Celle-ci, de surcroît, n'est pas un homme ou un régime ou leur héritage.

Il vaut mieux mourir debout ou endolori face aux forces du mal que de s'agenouiller et subir la lâcheté. Nos martyrs en ce mois de Mars, mois sacré par excellence, sont tombés au champ d'honneur, au nom de cette adorable Algérie. Nous avions choisi la révolution et le sacrifice pour que notre terre ne soit ni la succursale outre-Atlantique, ni les meurtrières d'où l'on tire sur l'autre. Libres et affranchis de tout trône, de tout lobby, de toute «intelligence étrangère» ; nous nous déclamons de la sainteté des âmes de nos martyrs et de l'aplomb aguerri de toute leur descendance. Qu'ils poussent avec eux du makhzen au machrek.



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