Avec la réalisation du barrage de Henkouche à Chetaïbi dans la wilaya de Annaba, ce sont plus de 20.000 ha de terres agricoles, dont 4.000 pour le seul lac Fezzara, qui seront réhabilitées. L’annonce a été faite par Ali Hamam, directeur de l’hydraulique et des ressources en eau de la wilaya de Annaba. L’apport de ce barrage d’une capacité de 34 millions de m3 dont les travaux devraient être lancés par l’Agence Nationale des Barrages dans les prochains mois, sera renforcé par deux autres barrages de même capacité à Boulatan et Cheffia. Ils sont inscrits pour être réalisés dans la wilaya d'El Tarf en 2011.
Bougous, un autre barrage de 90 millions de m3 réceptionné en 2009, est déjà opérationnel tout autant que celui de Mexa légèrement en amont dans la même wilaya de El Tarf. Ces deux derniers barrages ainsi que la réalisation de deux grosses conduites d’adduction ont réglé le problème de l’eau potable à Annaba, dont 96% des 640.000 habitants est alimentée H/24 en eau potable. «Il s’agit du résultat des efforts consentis ces dernières années pour l’amélioration de la distribution de l’eau potable et la gestion des eaux usées. Des efforts qui nous ont permis de réaliser 800 opérations nécessaires à la mise en place ou la réhabilitation du réseau d’eau potable et des eaux usées pour une enveloppe financière engagée de 34 milliards de da » a précisé Ali Hamam. Il s’est prononcé à l’occasion de la journée mondiale de l’eau appelée à être célébrée ce lundi
Ainsi, grâce aux travaux réalisés par la société algéro allemande des Eaux de Tarf et Annaba, les 12 communes et les localités rurales bénéficient d’une dotation en eau l’équivalent de 166 litres/jour. Alimentation en eau potable des populations mais également irrigation des terres agricoles avec la mise en exploitation du réseau agro-hydraulique grâce à l’apport en eau des barrages. Les unités industrielles de production comme le complexe sidérurgique de El Hadjar, celui pétrochimique de Fertial et la centrale thermique bénéficieront d’un apport en eau à la mesure de leurs besoins. Elle proviendra du recyclage des eaux usées récupérées par la station d’épuration qui sera mise en service au mois d’avril. Qualifiée d’une des plus importantes stations d’Afrique, implantée au lieu dit Allelick elle a coûté au trésor public 5,4 milliards de DA
TSA > 21/03/10 > Samir Rahim
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