Tout un chacun le sait, l’Etat algérien n’a pas failli en accueillant des réfugiés syriens fuyant la guerre civile dans leur pays et dans la discrétion, pour préserver la dignité des familles, les pouvoirs publics à Annaba comme ailleurs en Algérie, à travers le croissant rouge, n’ont pas manqué à ce devoir humanitaire, d’autant que beaucoup parmi ces réfugiés sont d’origine algérienne. Mais d’autres réfugiés semblent avoir trouvé mieux que la prise en charge de l’Etat puisqu’ils vivent dans des hôtels ou la nuitée coûte plus de 5.000 D.A et pour les moins cher plus de 2 000 DA. Comment y arrivent-ils ? Par la mendicité, en commençant avec la prière de la mi-journée auprès des mosquées, puis en y retournant à chaque prière suivante jusqu’au Icha. Et cela semble leur réussir puisque certains se permettent même de consommer de l’alcool et de faire la fête avec l’argent récolté grâce à la piété et à la solidarité dont ils jouissent quand ils se présentent en familles entières, avec femmes et enfants. Selon, des commerçants de la vieille ville qui les observent depuis plusieurs semaines beaucoup d’entre eux seraient des kurdes et vivent ainsi mieux que la plupart des résidents de la vieille ville grâce à cette mendicité, sinon mieux qu’ils ne vivaient avant de venir en Algérie.
L'EST - 29/05/2013 -Ammar Nadir
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