Selon un communiqué de presse du syndicat d’entreprise d’ArcelorMittal, parvenu hier à notre rédaction, le secrétaire général de cette organisation syndicale UGTA, Tahar Chaouch Tahar, quoi qu’il se soit montré satisfait du climat de dialogue avec le responsable du partenaire social à l’effet de préserver le complexe et les postes d’emploi des 4500 travailleurs, réclame le départ pur et simple du directeur des ressources humaines Frédéric Bayle. Une doléance, requise en tête de la plate-forme de revendications transmise à la direction de l’usine sidérurgique et qui constitue l’une des priorités du syndicat d’entreprise. Le motif de cette revendication de taille, dit-il dans son communiqué, ce sont les obstacles à répétition rencontrés sur le terrain dus à la direction qui utilise tous les moyens pour créer la perturbation du complexe et entraver l’évolution positive de l’usine. D’autant plus que la direction considère les dialogues du partenaire social, comme étant de la faiblesse, chose que n’admet pas le syndicat d’entreprise Devant cette situation intenable, ajoute le SG dans sa lettre, il est réclamé haut et fort le départ du DRH afin d’éviter à l’usine des dérapages dont les conséquences seront très fâcheuses. Tahar Chaouch Tahar qui se dit rassuré de la production forte et acceptable de plus de 55000 tonnes de fer par mois, et ce, grâce aux efforts des travailleurs qui ont adhéré à cette démarche, revendique entre autres l’augmentation des salaires de 30 % et l’octroi des primes et allocations, la mise à niveau des effectifs avec l’organigramme de 2008, l’amélioration des conditions du travail, l’étude du dossier des heures supplémentaires, la réintégration des travailleurs licenciés et suspendus dans un conflit de syndicat et finalement l’étude du dossier cokerie.
L'EST - 10/06/2013 - Toufik Ouazaa
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