Une grande campagne de nettoiement est entreprise depuis quelques jours à la suite d’un constat effectué par le wali et le maire, notamment du côté de Béni M’Haffeur mais pas seulement. Jeudi, le maire supervisait une autre opération de nettoiement d’envergure alors que sur le Cours, on enlevait les enseignes et autres antennes paraboliques fixées aux piliers des arcades. Ces actions, normales mais aussi recommandées par le gouvernement ont en commun, le fait que se soit le maire qui fasse le chef d’équipe? Et les autres? En effet, répondant aux promesses faites durant la campagne électorale et engagé dans sa mission, on ne pouvait attendre moins du maire mais son rôle n’est pas seulement de superviser un travail pour lequel il y a des responsable de l’administration communale et des élus. Surtout que l’on est au septième mois depuis l’installation du conseil communal et il était naturel que le maire soit omniprésent jusqu’à ce que chacun sache ce qui est attendu de lui. En fait, chacun savait quel était son rôle mais le laisser-aller, l’inertie, les pratiques inavouables durant une dizaine d’années, ont donné lieu à une démission totale de tout un chacun. Aujourd’hui, on ne peut comprendre que des gens ayant été instruits de ce qu’ils devaient faire depuis six mois, continuent à être assistés et attendent que le maire leur dise quoi faire. C’est leur mission quotidienne, c’est le travail pour lequel, les uns ont été élus et pour lequel tous sont payés mais il faut croire que sans le maire, rien ne pourra marcher. Et ses autres obligations ? Car il a toute la gestion de la commune à charge et ne peut se permettre d’en laisser de côté. Et croyez le ou non, ce n’est pas pour défendre le maire ou lui trouver des excuses mais de demander, et c’est un droit légitime pour chaque citoyen de cette commune, ce que font les autres ? Pourquoi faut-il que telle opération ne marche que si le maire est présent ? Et celui qui en a la charge pourquoi personne ne lui demande de comptes ? Tout, tourne autour du fait qu’on ne demande de comptes à personnes. Et cela étonne les citoyens qui eux savent à quoi s’en tenir et voient chaque jour qui passe qui travaille et qui s’occupe de ses intérêts personnels. Celui qui travaille ne fait aucune faveur aux citoyens car c’est son choix et il est rémunéré pour cela mais celui qui occupe un poste et ne répond pas aux obligations qui y sont liées, celui-là doit rendre des comptes et s’il n’arrive pas à faire ce qu’on lui demande alors il doit laisser la place à quelqu’un d’autre. C’est comme cela que ça marche à travers le monde et pas autrement.
L'EST - 22/06/2013 - Ammar Nadir
Les Commentaires
BRAVO pour l'APC dés 7h00 du matin lance un vaste opération d'assainissement...On sait d'avance qu'ils sont payés pour ça...mais ils méritent des encouragements, c'est signe que la volonté de bien faire, on se réjouit de telles actions grace a une équipe dynamique bien drivée.
Juste une petite histoire du colibri de P.Rabhi.
Un jour , un grand incendie se déclare dans une forêt...Tous les animaux, terrifiés, observaient impuissants ce désastre.
Seul le petit colibri, aussi frêle que déterminé, s'active en allant chercher quelques gouttes d'eau dans son bec, qu'il jette sur le feu, recommençant son manège sans relâche.
Au bout d'un moment, le tatou agacé par cette activité à ses yeux inutile, lui dit:
-" Colibri! tu n'es pas un peu fou? tu crois que c'est avec ces gouttes d'eau que tu vas éteindre le feu?".
"Je le sais, répond le colibri, mais moi, au moins, je fais ma part".
C'est notre responsabilité à chacun: si nous décidons, nous ne sommes pas impuissants.
Cette légende amérindienne est souvent racontée par P. Rabhi philosophe algérien né dans le sud du sahara.
Et comme dit le proverbe africain.
" Des millions de fourmi, ensemble, peuvent soulever un éléphant".
Mapic: Mouvement Appel Pour une Insurrection des Consciences.
Son rôle c'est de superviser,c'est le suivi, et les comptes rendus réguliers.
Par ce moyen de résponsabilisation, il donnerait également aux incompétents qui l'entourent, la possibilité d'avoir plus de confiance en eux pour accomplir leur mission, sans avoir sans cesse recours à leur chef.